Rumonge, le 3 octobre 2019 (Net Press) . Un policier qui faisait partie de la garde du gouverneur de la province de Rumonge, Sud-ouest du pays, a été arrêté et se trouve sous les verrous depuis hier. Selon des informations en provenance de cette localité, plusieurs tirs à l’arme automatique ont été entendus à l’endroit dit ku Rukinga.
Or, c’est précisément là où se trouve la résidence du gouverneur de cette province. L’on apprend donc que ce policier a été arrêté pour des enquêtes qui sont déjà en cours. Cette information est confirmée par l’administration de cette entité provinciale. D.N.
Burundi - Justice - Société
Deux artistes burundais poursuivis pour violations graves des mœurs de notre pays
Bujumbura, le 3 octobre 2019 (Net Press) . Deux artistes burundais, Oleg Baraka, vivant dans le quartier de Carama, dans la zone de Kinama, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura et Pacelli Iradukunda, ont été montrés aujourd’hui à la presse nationale, poursuivis pour violations graves des bonnes mœurs de notre pays, selon le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye.
Pour le premier, il est accusé d’avoir produit une chanson intitulée "Tora iyo noti" (prends ce billet d’argent, Ndlr) où une fiche montre une fille qui est presque nue. Une deuxième chanson du même artiste intitulée "Délégué Général" montre également des élèves-filles nues dans leurs écoles comme si celles-ci étaient des endroits de débauche.
Quant au deuxième artiste, Pacelli Iradukunda, il s’arroge le droit de filmer par force les autres artistes et présentent leurs images sous une forme négative contraire aux bonnes mœurs. Ils sont donc poursuivis et doivent répondre de leurs actes devant la justice burundaise dont le code de procédure pénal prévoit de telles infractions. J.M.
Burundi -Tanzanie – Réfugiés
Vers le rapatriement forcé des réfugiés burundais qui débute aujourd’hui
Bujumbura, le 3 octobre 2019 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, par le biais de son directeur général chargé du rapatriement, Nestor Bimenyimana, a annoncé ce mardi 1er octobre qu’un premier groupe de réfugiés en provenance de la Tanzanie rentrerait ce jeudi 3 octobre, ce qui laisse entendre que les rapatriements en masse prévus par les deux gouvernements entrent en vigueur aujourd’hui même.
Nestor Bimenyimana, à travers une déclaration rendu publique à cette occasion, a fait savoir que l’on prévoit qu’environ 1.000 réfugiés vont rentrer ce jeudi, avant d’ajouter que le processus est « volontaire ».
Cependant, dans l’une de nos dépêches de ce mercredi 2 octobre, la rédaction avait fait savoir que des sources sur place dans les camps de réfugiés burundais en Tanzanie avaient révélé l’existence des communiqués sur des tableaux d’affichage dès ce 30 septembre, demandant aux réfugiés en Tanzanie de se faire inscrire pour rentrer au Burundi. Tous les marchés à l’intérieur des camps de réfugiés avaient été fermés la semaine dernière. « Pourquoi continuer à prétendre que ce refoulement est volontaire ? » se demandent des réfugiés burundais vivant sur le sol tanzanien.
Dans un mémorandum d’entente, Dar Es Salaam et Gitega se sont convenus en août dernier que le rapatriement des 200 000 réfugiés burundais de Tanzanie allait commencer le 1er octobre, faisant craindre des retours forcés chez certains réfugiés et organisations qui défendent les droits des réfugiés.
L’on saura que les Nations Unies et des groupes de défense des droits humains s’étaient insurgé contre ce rapatriement qu’ils qualifiaient de forcé et avaient demandé à ces deux pays de ne pas forcer les réfugiés à rentrer chez eux dans un environnement dangereux où ils risquent d’être victimes de persécutions politiques.
"A ce stade, la situation n’est pas propice aux retours en masse", a déclaré mardi Babar Baloch, un porte-parole de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) à Genève. Malgré tous les efforts de la communauté internationale, les deux gouvernements parviennent à trouver un moyen pour chasser les Burundais de la Tanzanie. De son côté, le Hcr a déclaré noir sur blanc qu’il n’est pas impliqué dans ce processus de rapatriement forcé des réfugiés burundais. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
Quand des événements religieux coïncident
Ouagadougou, le 3 octobre 2019 (Net Press) . Au moment où le torchon brûlait entre les autorités du parti Cndd-Fdd au pouvoir et l’Eglise catholique, suite à un message des évêques qui allait être lu le 22 septembre, l’on se rend compte, au regard de l’Osservatore Romano, n° 36, mardi 3 septembre 2019, pp 5, organe du Vatican, qu’une situation similaire se produisait au Burkina Faso et sans heurts.
Dans ce journal catholique, nous lisons, dans un titre, "En Afrique, un journalisme de paix", que promouvoir un "journalisme de paix", telle est la mission que le préfet du Dicastère pour la communication, Paolo Ruffini, a indiqué aux opérateurs des médias dans un message envoyé à l’occasion du cours de formation organisé par l’Union catholique africaine de la presse (UCAP-Burkina), en collaboration avec l’Association ivoirienne des journalistes et communicateurs catholiques.
"La rencontre, qui s’est tenue du 8 au 16 août à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sur le thème ’Les processus électoraux en Afrique : rôle et responsabilité des médias dans la préservation de la paix sociale’, était présidée par Mgr. Raymond Ahoua, évêque de Grand-Bassam et responsable de la Commission épiscopale pour les communications sociales du pays africain.
"En se référant au message du Pape François pour la 52ème Journée mondiale des communications sociales, Paolo Ruffini a relancé l’objectif d’un ’journalisme de paix’ loin des ’slogans à ’effet’ et des ’déclarations emphatiques’ qui s’engage ’dans la recherche des véritables causes des conflits, pour en favoriser la compréhension à partir des racines et le dépassement à travers la mise en œuvre de processus vertueux". Ch.N.
Burundi - Vatican – Politique
La Représentante légale de la Maison Shalom reçue par le pape François
Vatican, le 3 octobre 2019 (Net Press) . Marguerite Barankitse, affectueusement appelée Maggy, patronne de la Maison Shalom, une organisation philanthropique en exil au Rwanda et qui est au chevet des réfugiés burundais vivant sur le sol rwandais, ainsi que trois autres personnalités qui ont reçu le prix " Aurora Prize " ont été reçues ce mercredi le 2 octobre 2019 par le pape François au Vatican, en Italie .
L’on saura que cette dame qualifiée sous toutes les latitudes de femme philanthropique, qui a été au chevet de plusieurs catégories de personnes vulnérables depuis 25 ans, a pris le chemin d’exil depuis l’annonce d’un mandat jugé de trop du président burundais Pierre Nkurunziza, qui avait été reçu par l’éminent pape Benoit XVI, est poursuivie par la justice burundaise pour avoir commandité le coup d’Etat avorté du 13 mai 2015.
Cet perception de Gitega ne rencontre pas l’assentiment de la communauté internationale car Maggy est toujours présentée comme une femme modèle en matière de l’humanitaire, allusion faite aux enfants victimes orphelins de la crise de 1993 qu’elle a élevés. D’aucuns disent que mêmes les membres du Cndd-Fdd recevaient son aide quant ils étaient encore au maquis et au risque de sa vie également. Pour cette opinion, elle devrait être traitée autrement par le parti de l’Aigle. N.R.
Burundi - Rwanda - Sécurité - Justice
Un procès de Nyamirambo qui remet en cause le Burundi et l’Ouganda
Kigali, le 3 octobre 2019 (Net Press) . Le tribunal militaire de Nyamirambo, dans la ville de Kigali au Rwanda, a traduit en justice ce mercredi 2 octobre vingt-cinq rebelles capturés en République Démocratique du Congo fidèles au chef rebelle tombé en disgrâce par Kigali, le général Kayumba Nyamwasa. Parmi les captifs, figurent quatre Burundais et trois Ougandais.
Selon des sources sous couvert d’anonymat, ces quatre rebelles burundais fidèles au général Kayumba Nyamwasa ont été capturés par les forces armées de la République démocratique du Congo et extradés vers Kigali sont Jean Minani, 37 ans, né dans la commune de Kayanza, qui a travaillé comme maçon avant de rejoindre la rébellion rwandaise de Kayumba Nyamwasa.
L’autre est Jean Marie Nsabimana, 28 ans, de la province de Cibitoke et Janvier Nsengiyumva, 42 ans, de la commune de Mbuye dans la province de Muramvya, au Burundi. Le quatrième est Jean de Dieu Ndirariha, 23 ans, qui vendait des beignets avant de rejoindre le RNC de Kayumba Nyamwasa. Parmi ceux qui ont été capturés et extradés figurent aussi des ressortissants ougandais et des Malawites.
Ces vingt-cinq captifs, au cours de ce procès dans la capitale rwandaise, affirment qu’ils ont transité par le Burundi avant de rejoindre le rébellion du général Kayumba Nyamwasa en Rdc. Au cours des derniers mois, les forces armées congolaises ont intensifié leurs opérations contre les groupes armés dans l’est de la Rdc et ont récemment tué le général Sylvestre Mudacumura, commandant de la brigade génocidaire des Fdlr.
De son côté, le porte-parole du groupe rebelle fidèle à Kayumba Nyamwasa, Jean Paul Turayishimiye, a rejeté en bloc que ces captifs dirigés par le général Habib, cet ancien de l’armée patriotique rwandaise, ne faisait pas partie des combattants du Rnc avant d’ajouter que ces captifs étaient des refugiés capturés et extradés sur Kigali
De son côté, le régime de Nkurunziza accuse le Rwanda d’orchestrer une déstabilisation contre le Burundi et lui impute le coup d’état manqué du 13 mai 2015. D.N.
Burundi - Allemagne - Anniversaire
Il y a 29 ans, l’Allemagne était réunifiée
Berlin, le 3 octobre 2019 (Net Press) . L’histoire de l’Allemagne semble avoir été mouvementée au cours du siècle passé, pour le simple fait qu’elle a provoqué deux guerres mondiales qu’elle par après perdues. La première s’est étendue de 1914 à 1918 et la deuxième de 1939 à 1945.
En matière de guerre, en cas de perte, il faut s’attendre à des sanctions de la part des adversaires et souvent, elles sont sans état d’âme, au regard des procès des alliés à l’encontre de la pauvre Allemagne. En effet, il a été décidé que ce pays soit divisé en deux Etats affaiblis, la République fédérale d’Allemagne ou RFA, proche de l’Occident et la République démocratique allemande, RDA, proche des soviétiques.
Les deux Allemagnes ont connu des régimes différents pendant plus de 40 ans, mais en 1985, suite au régime de Mikhaïl Gorbatchev en Urss, qui introduisit la perestroïka, nom donné aux réformes économiques et sociales menées par ce président (1985 - 1991), cette mutation se répercuta aussi sur les deux Allemagnes qui voulaient à tout prix redevenir un seul pays, plus puissant que les deux nations divisées.
En date du 3 octobre 1990, ce désir tant attendu des Allemands fut une réalité, suivie d’une dislocation de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, URSS. Cette date arrive ensuite au moment où dans le pays d’Angela Meckel, il y a une fête de la bière de Munich qui s’étend du 21 septembre au 6 octobre.
L’on constatera qu’avec cette réunification, l’Allemagne est la toute première puissance européenne avant l’Angleterre dont les dirigeants se battent pour se retirer de l’Union au plus tard le 31 octobre de cette année. C’est également le pays le plus beau de l’Europe car, suite aux destructions causées par la deuxième guerre mondiale, les Allemands ont reconstruit leur pays qui est un Etat neuf aujourd’hui. J.M.