Ngozi, le 15 octobre 2019 (Net Press) . Le ciel s’est fâché contre la province de Ngozi, au Nord du pays, où une vingtaine d’écoles ont vu leurs toits, leurs fenêtres et leurs latrines abîmés par des eaux de pluie mélangées à de vents violents. Les communes de Ngozi et de Tangara ont été les plus touchées suite à ces pluies qui se sont étendues sur 2 jours.
Les élèves de ces écoles ont été obligés d’emprunter des classes des autres établissements voisins afin d’éviter l’arrêt des cours. L’on apprend aussi que mêmes les populations de ces entités administratives n’ont pas été à l’abri car les pluies mêlées à de la grêle ont détruit des champs et des maisons des habitants.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme évoquent des allégations, des atteintes et des violations des droits de l’homme enregistrés au cours de la semaine passée. Ils ont dénombré 5 personnes tuées, 6 autres torturées et 5 encore arrêtées arbitrairement. Parmi les victimes identifiées, l’on compte 1 femme tuée et 1 femme arrêtée arbitrairement.
Les jeunes du parti de l’Aigle, des militaires, des policiers et des administratifs sont soupçonnés d’être les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Il y a également d’autres types de violences, à savoir les cas d’affrontement entre les jeunes des partis politiques et des maisons qui sont brûlées ici et là dans le pays. Ch.N.
Burundi - Justice
Les représentants des motards à Bubanza devant la justice
Cibitoke, le 15 octobre 2019 (Net Press) . Cinq représentants de l’association des motards du Burundi, Amotabu, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, ont été convoqués ce matin devant la cour spéciale anti-corruption dans la province voisine de Cibitoke. Quatre parmi eux accusent le représentant légal de l’Amotabu de détourner les fonds de l’association.
Selon des informations en provenance de cette province, le représentant légal rejette en bloc toutes les accusations portées contre lui et estime que c’est une façon trouvée par ses coéquipiers pour le détrôner. Nous apprenons que les 5 gestionnaires de l’Amotabu Bubanza étaient encore dans les enceintes de la cour spéciale en début d’après-midi.
Toujours dans le chapitre de la justice et dans le domaine du détournement, l’on apprend que 4 agents de l’office burundais des recettes, Obr, dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays, sont entre les mains de la police, depuis vendredi 11 octobre dernier. Ils sont soupçonnés de détournements de fonds. Il semble que des enquêtes du service national des renseignements ont pris pratiquement un mois pour tout découvrir.
Il s’agirait de plusieurs camions chargés de marchandises qui auraient transité sur la frontière de Kobero, commune Butihinda, province de Muyinga, sans qu’il n’y ait aucune déclaration, d’où une émission de documents frauduleux afin que les frais d’impôts soient empochés par lesdits agents. Une agence en douane serait complice dans ce détournement. J.M.
Burundi – Politique
Deux membres du Cnl arrêtés à Rumonge
Rumonge, le 15 octobre 2019 (Net Press) . Dans la matinée de ce dimanche 13 octobre, Gabriel Nyandwi, un démobilisé et militant du Cnl a été arrêté par un officier de la police judiciaire alors qu’il était au marché de Gitaza, situé en commune Muhuta, de la province de Rumonge.
Il a été emprisonné au cahot de la police situé au chef-lieu de la zone Gitaza dans la commune Muhuta. Les témoins sur place affirment que la police était à la recherche de 4 militants du Cnl mais que les 3 trois qui étaient avec lui ont vite pris le large après avoir eu écho de leurs avis de recherche.
Signalons qu’un responsable des jeunes de ce parti Cnl, Guillaume Bucumi, a été lui aussi appréhendé ce mercredi le 9 octobre 2019 au marché de Gitaza. Des sources locales confirment qu’il est détenu au cahot de la police au chef-lieu de la province Rumonge.
Le chargé de l’idéologie au sein du parti Cnl au Sud du pays, M. Kayumbu, affirme que les deux détenus ne sont pas jusqu’à présent au courant des mobiles de leur interpellation. Il pense qu’il s’agit d’une campagne d’intimidation entreprise par le Cndd- Fdd à l’endroit des membres du parti Cnl et exige leur libération inconditionnelle dans les plus brefs délais. D.N.
Burundi - Hygiène
Les détenus de la prison centrale de Ngozi lancent un cri d’alarme !
Ngozi, le 15 octobre 2019 (Net Press) . Des sources proches de cet établissement pénitentiaire du Nord du pays affirment que les détenus de la prison centrale de Ngozi vivent dans des conditions de vie inhumaines. Les mêmes sources indiquent que les conditions d’hygiène laissent à désirer suite aux eaux de ruissellement qui envahissent la prison, d’où l’inquiétude que les quatre murs de ce centre de détention risquent de s’effondrer sur les populations carcérales.
D’après nos sources, le directeur de la prison centrale de Ngozi, Franck Ngomirakiza, a bouché les tuyaux d’évacuation des eaux usées de cette maison carcérale, ce qui provoque la stagnation des eaux dans la cour de la. L’on apprend en outre que service sanitaire a été envahi par ces eaux de ruissellement, ce qui risque de provoquer des maladies dites des mains sales.
La même source fait savoir que la ration alimentaire que reçoivent ces prisonniers est insuffisante et la surpopulation carcérale vient mettre mal à l’aise ses détenus et demande à ces autorités pénitentiaires d’apporter une nette amélioration des conditions de vie carcérales d’autant plus que les prisonniers, tout comme les autres citoyens, doivent jouir de leur droit à la vie. N.R.
Burundi - Nigeria - Sport
Une jeune Burundaise redore l’image du Burundi
Lagos, le 15 octobre 2019 (Net Press) . Elle s’appelle Sada Nahimana, une Burundaise âgée de 18 ans qui vient de remporter ce lundi 14 octobre son tout premier titre en simple (Dames) de l’International Tennis Fédération (Itf), lors du tournoi Lagos Open Tennis 2019 en cours à Lagos au Nigeria du 7 au 20 octobre 2019.
Selon nos sources, Sada Nahimana devient la première Africaine (Junior) à réaliser cet exploit grâce à sa victoire contre la Brésilienne Laura Pigossi. La jeune talentueuse burundaise gagne après trois essais et aux yeux de ses supporters, sa victoire était prévisible et elle devient une des rares figures sportives burundaises, après l’athlète Francine Niyonsaba, qui ne cessent de hisser les couleurs nationales dans le concert des nations.
Les nouvelles qui font la une des journaux nigérians font savoir qu’il y a de cela 12 ans qu’aucune autre africaine ne l’avait encore remporté depuis le règne de la Sud-africaine Chanelle Scheepers (senior) en 2007. De son côté, cette reine du tennis en Afrique n’en revient pas et affirme être contente de cet exploit, tout en indiquant qu’elle s’était bien préparée.
La numéro une du tennis africain, Sada Nahimana, en demi–finale, s’était imposée en battant la Suédoise Fanny Oslund en série (6-3 ,6-1) pour battre en finale la Brésilienne Laura Pigossi plus expérimentée qu’elle en série de (2-6,6-4,6-3)
Lors de son passage au Burundi, Sada Nahimana a fait savoir qu’elle est hautement soutenue par la fédération burundaise de Tennis et a ajouté que toutes les dépenses d’un joueur de tennis de catégorie junior (moins de 18 ans ) sont prises en charges par la fédération internationale de tennis durant le championnat. Et dans le cas contraire, quand le joueur atteint 18 ans, il entre dans le professionnalisme et le joueur doit se prendre en charge pour toutes les dépenses.
Elle a demandé aux âmes charitables et au gouvernement burundais de la soutenir afin de continuer à participer dans ces grands tournois. L’on saura que la Numéro une du tennis africain, la burundaise Sada Nahimana reste le seule africaine à figurer dans le top 50 des tenniswomen Junior au niveau mondial où elle est à la 15ème place. Ch.N.
Burundi – Rd Congo – Sécurité
Les pays de la sous- région contre les bandes armées opérant à partir de la Rdc
Kinshasa, le 15 octobre 2019 (Net Press) . La République démocratique du Congo a manifesté son intention de combattre les groupes armés opérant à partir de son territoire. Ces groupes armés déjà identifiés par Kinshasa sont regroupés en deux catégories, à savoir ceux venus des pays voisins de la Rdc et les groupes locaux. Parmi les rebelles étrangers qui ont érigé leur domicile au Congo, l’on signale notamment ceux opérant au Sud-Kivu, au Nord-Kivu et dans les territoires de Beni et de Lubero.
Au Sud-Kivu, dans les territoires de Mwenga, de Fizi, d’Uvira, de Kalehe, se trouvent les groupes armés étrangers de Red-Tabara, le Fnl d’Aloys Nzabampema, les Fpb, le Rnc et le Cnrd. Mais à côté de ces rebelles venus des pays voisins, des groupes armés locaux sèment la désolation dans cette zone. Il s’agit entre autres des Maï Maï, Yakutumba, de ceux de Nyatura et des Raïa Mutomboki.
Au Nord-Kivu, les territoires visés sont Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Les groupes rebelles étrangers qui opèrent à partir de cette région sont les Fdlr, le Cnrd et Rudo. Ceux-ci sont souvent en contact d’autres groupes locaux qui sont les Ndc, les Ndcr, les Apcls, les Afarpm et les Cmc Nyatura.
A Beni, dans les territoires de Beni et de Lubero, se trouvent des rebelles étrangers regroupés dans l’Adf et le Mtn à côté des groupes armés locaux à savoir les Maï Maï de Mazembe, les Fpp-Ap, Mandevu, Upls et des Léopards.
A travers un document émanant de l’état-major des forces armées de la République démocratique du Congo, Fardc, signé par le chef d’état major général, le général Célestin Mbala Munsense, les pays de la sous-région, surtout ceux qui ont des mouvements armés opérant à partir de la Rdc, sont invités à appuyer ce pays dans l’opération en cours pour neutraliser tous les groupes armés étrangers et locaux. Pendant cette période, la Monusco va appuyer les troupes sur terre et sur le lac tout en fournissant des renseignements nécessaires.
L’opération est organisée en trois phases. Du 15 novembre au 15 décembre 2019, il est prévu l’arrivée et l’installation des troupes partenaires venus du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda ainsi que la mise en place d’un dispositif d’opération d’influence et d’un dispositif de surveillance.
La deuxième phase va du 17 décembre 2019 au 15 mars 2020 et prévoit la mise en place du plan opérationnel qui est dans un premier temps dissuasif, d’influence et coercitif selon la résistance du secteur où se mène cette opération.
Du 17 mars au 15 mai 2020, c’est une période qui coïncidera avec la stabilisation des zones visées, la surveillance des frontières et le désengagement des contingents partenaires.
La consistance de la mission est d’échanger des informations, appuyer en renseignements, appuyer les troupes par terre et par aviation, appuyer par des unités des forces spéciales ainsi qu’assurer le contrôle rigoureux des frontières terrestres et liquides. Du moment que la mission onusienne en Rdc sera chargée de la sécurisation des grandes agglomérations, la sécurisation des axes Béni-Erengeti, Béni-Kasindi et Béni-Butembo.
Des sources sur place au Sud et au Nord Kivu indiquent que les troupes rwandaises et burundaises seraient déjà dans la région, les premières au Nord –Kivu et les deuxièmes au Sud-Kivu à la traque des rebelles ressortissants de leurs pays respectifs. D.N.