Burundi - Sécurité
Après l’attaque de Bubanza, découverte d’un corps sans vie d’un opposant
Bubanza, le 24 octobre 2019 (Net Press) . Désiré Hakizimana, un membre du parti de l’opposition conseil national pour la liberté (Cnl) en commune Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, a été retrouvé mort ce mercredi 23 octobre 2019 dans la matinée.
Selon les membres de sa famille qui ont décliné leur identité, la victime avait été enlevée par les membres de la ligue du parti au pouvoir, les Imbonerakure qui étaient en tenue militaire. Il semble qu’il était accusé d’avoir collaboré avec le groupe d’hommes armés ayant attaqué les localités de Kayange, de Dondi et de Masare. Il aurait également pris des photos de la population en fuite après un échange de tirs entre les assaillants et les forces de l’ordre.
Nos informations nous indiquent que cette personne aurait été conduite manu militari au cachot du commissariat de la police dans cette commune. Selon des sources sur place, la police locale mène une fouille systématique à tous les véhicules qui empruntent la route Bujumbura-Cibitoke. L’administration locale parle de dispositifs pour renforcer la sécurité après l’attaque survenue ce mardi 22 octobre.
Au moment où nous mettons sous presse, des informations concordantes indiquent qu’un policier vient d’être tué en commune Musigati, toujours dans la province de Bubanza. Le porte-parole adjoint au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Moise Nkurunziza, a fait savoir qu’il va s’exprimer plus tard sur cette affaire. N.R.
Burundi - Sécurité
Le gouverneur de la province de Bubanza annule à la dernière minute une réunion sur la sécurité
Bubanza, le 24 octobre 2019 (Net Press) . Le gouverneur de la province de Bubanza, Térence Nobus Butoyi, a annulé ce matin à la dernière minute une réunion sur la sécurité après l’affrontement entre les rebelles venus de la République démocratique du Congo et les forces de défense nationale. Plusieurs pistes privilégient l’insécurité qui règne dans cette localité.
De son côté, le porte-parole adjoint au ministère de la sécurité et de la prévention des catastrophes, Moise Nkurunziza, au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi dans les enceintes du service secret burundais, a révélé que le réunion de sécurité dans cette province a été annulée pour d’autre motifs, avant d’ajouter que cette localité a recouvré la paix et la tranquillité. D.N.
Burundi - Politique
Réunion à Kampala des membres du Cnared et des opposants intérieurs
Kampala, le 24 octobre 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes, des opposants intérieurs des partis politiques Uprona non reconnu par le pouvoir en place, le Ranac et le Fedes-Sangira doivent s’entretenir avec des membres de la coalition Cnared-Giriteka à Kampala en Ouganda pendant deux jours, les 24 et 25 octobre de cette année.
La délégation "cnaredienne" est pilotée par le président de la coalition, le Dr. Jean Minani. Après l’éclatement de cette plateforme en deux parties, Cnared-Giriteka et Cfor-Arusha, l’on dit ces derniers temps que cette première coalition est aujourd’hui proche du pouvoir du Cndd-Fdd et que ses membres désirent rentrer pour participer aux élections de 2020.
Des informations qui parviennent à la rédaction indiquent que l’objectif de cette réunion est de voir dans quelle mesure il pourrait y avoir un gouvernement de transition dans lequel participeraient ces membres du Cnared-Giriteka qui auront choisi de rentrer. Les mêmes informations font savoir que cette transition serait pilotée par le président Nkurunziza.
Pour le moment, Gitega n’a pas encore dit un mot sur cette réunion, mais l’on suppute déjà que cette ambition peut être bloquée par le gouvernement du Burundi dans le cadre de garder une constance affichée dès le départ de ne pas s’asseoir sur la même table avec les membres de cette coalition, initialement jugés comme partisans de la tentative de putsch manquée de 2015. J.M.
Burundi - Sécurité
La police burundaise montre au public des faussaires
Bujumbura, le 24 octobre 2019 (Net Press) . C’était dans la matinée de ce jeudi 24 octobre vers 10h45, dans les enceintes du service national des renseignements, non loin de la cathédrale Regina Mundi, que le porte-parole adjoint au ministère de la sécurité et de la prévention des catastrophes, Moise Nkurunziza, a montre aux professionnels cinq faussaires.
Au cours d’une conférence de presse tenue à cet effet, Moise Nkurunziza a dit que ces faussaires ont été interpellés aux dates du 19 et du 21 octobre 2019. Il s’agit de Gabriel Ndikumana connu sous le sobriquet de Gabit, de Masoudi Bigirimana, d’Albert Ngendakumana, de Janvier Masabo et d’un Congolais, Prime Mwenyebati.
Selon Moise Nkurunziza, tous ces hommes ont été interpellés successivement en zone de Kamenge et de Cibitoke, au nord de la capitale économique. Ils sont accusés de fabriquer de faux documents des services publics et privés, en l’occurrence les diplômes de fin des humanités générales et techniques et universitaires, le cachet de la banque commerciale du Burundi (Bancobu), les attestations de capacités financières, cas de l’inter Bank Burundi, les permis de conduire biométriques, le cachet du secrétariat général du parti au pouvoir Cndd-Fdd, les vignettes fiscales, les titres de propriété, les fiches de paie de l’entreprise de brassage Brarudi, mois de février 2019, les cartes de vaccination de fièvre jaune (carte jaune), les cartes nationales d’identité, etc.
Moise Nkurunziza, lors de cette conférence de presse, a fait savoir que pour le nommé Janvier Masabo que c’est un cas de récidive pour cette affaire. Sur leur soif, les médias ont cherché à savoir s’il y a une bonne collaboration entre les autorités policières et la justice au regard de ce cas précis, Moise Nkurunziza a répondu par l’affirmative car selon lui, le délinquant a été traqué et la police fait ses enquêtes avant de le traduire en justice. Il a purgé sa peine mais en même temps, la police continue son travail et quand le délinquant est encore une fois attrapé, la justice requit une peine plus lourde.
Moise Nkurunziza a lancé un appel aux gens qui font recours à ces pratiques de les abandonner car étant pénales, leurs auteurs risque d’être traduits devant la justice pour usage de faux documents. Ch.N.
Burundi - Sécurité
La fédération internationale des journalistes condamne l’arrestation des journalistes du groupes de presse Iwacu
Bruxelles, le 24 octobre 2019 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public ce mercredi 23 octobre depuis Bruxelles au Royaume de Belgique, Anthony Bellanger, le secrétaire général de la fédération internationale de journaliste, Fij, a condamné l’arrestation de quatre journalistes du groupe de presse Iwacu et a plaidé pour leur libération immédiate.
Anthony Bellanger, dans ce même communiqué, dit que cette équipe de journalistes et de travailleurs des médias a été arrêtée et cite Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana, ainsi qu’Adolphe Masabarakiza, leur chauffeur, ont été arrêtés mardi 22 octobre par des hommes en civil dans la province de Bubanza.
Pour Anthony Bellanger, l’équipe du média burundais allait couvrir des affrontements entre les forces gouvernementales et un groupe d’hommes armés en provenance de la République démocratique du Congo qui se dirigeait vers la forêt de la Kibira, au nord-ouest du Burundi, frontalière avec le Rwanda car ils remplissaient leur devoir d’informer.
Nous demandons aux autorités burundaises de les libérer sans condition. A quelques mois de l’élection présidentielle, ces arrestations ne présagent rien de bon et risquent de compliquer la couverture de la campagne électorale pour nos consœurs et confrères, qui doivent travailler en toute liberté et en toute sécurité. C’est le principe même d’une démocratie digne de ce nom.
Dans la même foulée, nous apprenons que nos consœurs et confrères du groupe de presse Iwacu ainsi que leur chauffeur ont été interrogés par des officiers de police judiciaire au commissariat de Bubanza et ont été interrogés sur leur prérogative d’aller chercher de l’information sans autorisation préalable.
De son côté, le porte-parole adjoint au ministère de la sécurité et de la prévention des catastrophes, Moise Nkurunziza, a indiqué que les enquêtes préliminaires sont en train d’être menées sur eux discrètement et trouve que si ces enquêtes ne trouvent pas de témoins qui ne les incriminent pas, ils vont être relâchés et au cas contraire, traduits devant la justice. D.N.
Burundi - Nations Unies - Commémoration
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime à l’occasion de la journée des Nations unies
New York, le 24 octobre 2019 (Net Press) . Le 24 octobre de l’année est une date dédiée aux Nations unies. A cette occasion, le secrétaire général des Nations-unies, Antonio Guterres, a publié un message que la rédaction livre en entièreté aux lecteurs.
" La Journée des Nations Unies nous offre l’occasion de réaffirmer les idéaux énoncés dans la Charte des Nations Unies, qui jour pour jour est entrée en vigueur il y a de cela 74 ans.
" En cette époque de tumulte généralisé, la Charte reste notre point de repère.
" Et l’Organisation reste déterminée à s’attaquer envers et contre tout aux véritables problèmes auxquels les peuples sont vraiment confrontés.
" Nous œuvrons en faveur d’une mondialisation équitable et d’une action climatique ambitieuse.
" Nous agissons en faveur des droits de la personne et de l’égalité des sexes et nous nous opposons à la haine, quelle que soit la forme qu’elle prend.
" Nous nous efforçons de maintenir la paix et nous portons secours à des millions de personnes prises au piège de conflits armés.
" L’Organisation des Nations Unies a placé la capacité d’évolution et le respect du principe de responsabilité au cœur de l’action qu’elle mène pour mieux venir en aide aux pays.
" L’année prochaine, nous célébrerons le soixante-quinzième anniversaire de la fondation de l’Organisation. C’est l’occasion pour nous de repenser l’avenir ensemble. Je vous invite à prendre part à la réflexion.
" Ensemble, agissons en faveur du bien-être des peuples." J.M.
Burundi - Education
L’hebdomadaire "La Voix de l’Enseignant de nouveau dans les kiosques
Bujumbura, le 24 octobre 2019 (Net Press) . Notre confrère commence ses dépêches par un souvenir et héritage du président Ndadaye, l’institut de Pédagogie appliquée. Selon ce journal, un décret rapide avec effet immédiat, la création de l’Institut de Pédagogie Appliquée lui tenait absolument à cœur.
C’est aussi, cette idée de transformer la prison de Kirundo en lycée, une idée géniale. Les autres propositions de transformation de la société figuraient dans le programme électoral de son parti. Certaines ont été suivies par les pouvoirs qui ont suivi notamment une école primaire devenue fondamentale par colline de recensement. Les enseignants attendent un statut particulier pour ce corps.
Dans un autre contexte, les intempéries menacent les locaux de plusieurs écoles. Les pluies torrentielles ont déjà endommagé plusieurs locaux des écoles à travers tout le pays. La toiture de quatre salles de classe de l’Ecole Fondamentale de Cibitoke III est sous menace de s’écrouler.
Quand il pleut, les salles de classe sont pleines d’eau et de la boue. Les enfants rentrent et ceux qui restent sont mouillés. Les enseignantes se plaignent. Ils demandent une intervention d’urgence. Au Lycée Communal Kinyana de la direction provinciale de l’enseignement de Ngozi, les pluies torrentielles tombées vendredi dernier ont occasionné la suspension des activités scolaires de certains élèves et le transfert des autres aux écoles proches.
Problème de l’environnement, mais également problème de rendement dans les écoles car avec les enseignants bénévoles, un bon rendement scolaire n’est pas garanti. Pour pallier à la carence des enseignants, plusieurs écoles font recours aux lauréats des universités en situation de chômage pour dispenser les cours.
Dans la plupart des cas, le recrutement de ces enseignants ne tient pas compte de leur qualification. L’essentiel est qu’ils tiennent la classe. Par peur de perdre leur job, ces enseignants journaliers optent pour la largesse dans le choix et dans la correction des évaluations. Ainsi, les résultats des élèves n’est pas le reflet de leurs connaissances. Cela se remarque au niveau des résultats dans les épreuves nationales. Ch.N.