Bujumbura, le 2 novembre 2019 (Net Press) . La scène macabre a eu lieu hier soir vers 21 heures, dans un bistrot dénommé "Chez Gilbert", situé à la jonction entre l’avenue Muyinga et l’avenue Ruyigi. Des personnes armées d’un fusil de type Kalachnikov ont tiré sur des gens ciblés qui s’y désaltéraient.
Selon des informations recueillies sur place ce matin, trois personnes ont trouvé la mort sur place, dont un certains Melchisedech Ntaraka, un cadre à la banque de la république du Burundi. Trois autres personnes ont été blessées et évacuées hier même dans différentes structures de santé. Les auteurs de ce crime ne sont pas encore identifiés.
Ils seraient venus à bord d’une voiture dont la plaque d’immatriculation n’a pas été retenue par les veilleurs. Selon des informations des proches de la police, des enquêtes sont déjà en cours pour identifier les auteurs et les mobiles de ce crime.
Dans la province de Bururi, au Sud du pays, un cadavre d’un homme a été découvert dans la matinée de ce 1er novembre sur la colline de Muzima, dans la localité de Buta, en commune et province de Bururi. Le défunt portait le nom de Salvator Niyongabo et se trouvait devant un bistrot qui se trouve sur la même colline où il se désaltérait la veille.
Selon nos informations sur place, les mobiles de ce crime, tout comme les auteurs, ne sont pas encore connus. Nous apprenons que trois personnes qui étaient avec lui dans cette buvette ont été arrêtées pour des raisons d’enquête. J.M.
Burundi - Sécurité
Une vague interpellations dans les environs du pont Ntahangwa
Bujumbura, le 2 novembre 2019 (Net Press) . Il était vers 12 h 20 quand quelques éléments de la police nationale ont procédé à l’interpellation d’une quinzaine de personnes dans les environs du pont Ntahangwa, non loin du marché appelé communément Cotebu. Le mobile de ces arrestations reste inconnu, selon les témoignages de ce captifs.
Selon nombreux témoignages sur place, ils étaient en train de marcher tranquillement quand un pickup simple cabine à bord duquel se trouvaient quelques éléments de la police nationale s’est arrêté, les policiers ont embarqué manu militari ces 15 personnes avant de les transférer au bureau spécial de recherche situé dans la zone de Buyenzi, commune Mukaza, en marie de Bujumbura.
La même source poursuit que ces captifs embarqués dans une camionnette pickup hautement surveillé par ces policiers clamaient haut et fort qu’ils n’étaient pas au courant des mobiles de leur arrestation qu’ils ont qualifiée d’arbitraire. Un policier qui n’a pas révélé son identité a déclaré que de telles arrestations rentrent dans leur travail de routine. Ch.N.
Burundi - Médias - Sécurité
Les défenseurs des droits de l’homme déplorent la décision des juges du Tgi Bubanza
Bubanza, le 2 novembre 2019 (Net Press) . Les activistes des droits de l’homme déplorent que les juges du tribunal de grande instance de Bubanza, statuant en chambre de conseil, puissent prendre une décision inique à l’endroit des journalistes du groupe de presse Iwacu qui ne s’étaient rendus à Bubanza que pour informer la population sur la véracité des faits.
Ils déplorent également le fait que le ministère public accuse les prévenus de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat alors qu’ils se rendaient à Bubanza pour éclairer l’opinion sur les informations qui circulaient déjà sur les réseaux sociaux.
Ces activistes des droits de l’homme regrettent la condamnation des journalistes, ce qui s’inscrit dans le cadre du harcèlement des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes indépendants par la machine gouvernementale depuis la crise électorale de 2015.
Ils demandent aux magistrats de la cour d’appel d’avoir le courage de dire le droit en rendant des décisions de justice en toute indépendance, vis-à-vis de l’exécutif qui instrumentalise l’appareil judiciaire dans des dossiers à caractère politique.
Ils rappellent au gouvernement que l’Etat est tenu de garantir le principe universel selon lequel "toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera soit du bien-fondé de toute accusation en matière dirigée contre elle...".
Ils demandent enfin au gouvernement du Burundi de libérer sans condition les journalistes du moment que la justice ne dispose pas d’éléments d’ordre matériel, morale et légal pour justifier la détention préventive et encore moins leur condamnation.
Cette date de leur 12ème jour d’arrestation arrive au moment où en France, l’on commémore le 6ème anniversaire de l’assassinat de nos confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI, enlevés puis assassinés près de Kidal, dans le nord du Mali. Six ans après, les circonstances de leur exécution restent floues. Des enquêtes sont en cours. Plusieurs ravisseurs et commanditaires courent toujours.
Six ans après l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, revendiqué par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’enquête progresse lentement, mais elle connaît des avancées. La principale est l’analyse des données issues des factures téléphoniques détaillées versées au dossier.
Plusieurs dizaines de numéros sont scrutés à la loupe. Certains appartiennent à des acteurs périphériques, d’autres, plus prometteurs, correspondent aux téléphones retrouvés dans le pick-up abandonné par les ravisseurs. D.N.
Burundi - Politique
Le Frodebu sur le point d’être divisé
Bujumbura, le 2 novembre 2019 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, le parti de Melchior Ndadaye serait sur le point de se choisir un candidat qui va représenter cette formation politique lors des élections de l’année prochaine. Selon toujours les mêmes informations, trois candidats étaient dans un premier temps en lice, à savoir l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya, Pierre-Claver Nahimana, président du parti et Léonce Ngendakumana, vice-président du Frodebu.
Selon les mêmes informations, l’ancien président Ntibantunganya se serait retiré de la course, arguant qu’il ne veut pas entrer en compétition avec le président de sa formation politique. Il reste alors deux candidats mais dont les ambitions seraient très antagonistes. Le président du parti voudrait se rallier au parti de l’Aigle au pouvoir lors des élections au moment où son adjoint entend collaborer avec le parti Cnl d’Agathon Rwasa.
Pour ceux qui soutiennent la démarche de Pierre-Claver Nahimana, ils craignent les intimidations de la part du parti Cndd-Fdd en cas de pacte avec le Cnl. Pour les soutiens de Léonce Ngendakumana, Pierre-Claver Nahimana est timide, n’est pas spontané et n’est pas très connu dans l’opinion
Les deux personnes tendent cependant à nier ces faits. Pierre-Claver Nahimana dit qu’il n’y a pas de problèmes au sein du parti Frodebu, sans plus de commentaires Le vice-président semble avancer dans le même sens et dit qu’il est voisin à Agatho Rwasa, raison pour laquelle ils se voient régulièrement. N.R.
Burundi - Société
Une réapparition mystérieuse en province de Karusi !
Karusi, le 2 novembre 2019 (Net Press) . Elle s’appelle Béatrice Nibitanga , elle était morte et enterrée en 2016. Elle est réapparue en commune de Buhiga, en province de Karusi au Centre-est du pays, comme l’indiquent des sources concordantes proches de la police.
Selon nombreux témoignages de cette localité administrative, Béatrice Nibitanga a rendu son âme et inhumé en 2016 au vu et au su de ses voisins, la population de cette contrée administrative, avec la peur au ventre, s’est inquiétée de son intégration psycho-sociale après sa résurrection.
Dans la même foulée, le gouverneur de la province Karusi a été dépêché sur place pour calmer les esprits des populations de Buhiga prises de peur-panique. L’on saura que Béatrice Nibitanga a été transférée manu militari au centre Kukamahoro pour sa réintégration psycho-sociale. Ch.N.