Cibitoke, le 4 novembre 2019 (Net Press) . Cinq corps sans vie ont été repêchés dans la nuit de samedi 2 novembre à dimanche 3 novembre dans la rivière Rusizi, dans les circonscriptions de la colline de Rusiga, transversale X, en commune Rugombo, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Beaucoup de gens s’inquiètent des maladies qui pourraient affecter cette rivière suite à la présence fréquente des cadavres. Selon les mêmes informations, au moins treize corps sans vie ont été aperçus flottants sur ce rivière ces deux derniers mois.
Selon nombreux témoignages recueillis sur place, ces cadavres fraichement tués et couverts de sang ont été trouvés ligotés. Les mêmes informations privilégient la piste que les victimes ont été tués par quelques éléments qui étaient à bord de deux véhicules de type camionnettes double cabine qui pullulaient dans cette localité.
En présence des autorités administratives et policières, ces corps ont été inhumés, une information confirmée par l’administrateur de la commune Rugombo, Béatrice Kaderi, avant d’ajouter des enquêtes sont en cours.
Par ailleurs, les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins six personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière. Parmi les victimes, figurent entre autres trois clients d’un bar de la ville de Bujumbura tués au cours d’une attaque armée ainsi qu’une jeune mère abattue à son domicile également à Bujumbura. Ils évoquent en outre treize cas d’arrestations arbitraires. Onze parmi ces personnes ont été la cible d’une rafle après la tentative d’assassinat du chef de zone Muyira. N.R.
Burundi - Sécurité
La famille biologique d’un exilé de plus en plus menacé au Sud du pays
Bururi, le 4 novembre 2019 (Net Press) . La famille biologique d’un exilé connu sous le nom de David Ninganza, surnommé Kaburimbo, probablement parce qu’il aurait un teint aussi noir que le goudron, un ancien de l’armée burundaise qui est accusé de perturber l’ordre et la tranquillité dans cette localité est inquiétée par les éléments de la police nationale.
Selon des informations à la disposition de la population, quelques membres des forces de défense et de sécurité armés jusqu’aux dents ont fait irruption chez sa mère et sa belle –sœur, procédant à des fouilles-perquisitions, sur la colline Rubanga, commune Matana en province de Bururi. Ils ont ceinturé le domicile de Kaburimbo avant de le fouiller, aucune arme n’a été saisie.
Et dans la même foulée, le domicile de sa belle–Sœur, Nadine Dusabe, veuve, a à son tour été la cible d’une fouille-perquisition. La police a saisi une paire de tenues militaires de son défunt époux un ancien militaire mort à la retraite, avant d’être arrêtée et conduite manu militari au poste de la police de Matana ou elle est incarcérée.
L’on saura qu’en 2016, le président de la chambre haute du parlement burundais, Reverien Ndikuriyo, a mis à prix la tête de David Ninganza alias Kaburimbo pour une enveloppe de cinq million de francs burundais à quiconque le lui amènerait, mort ou vivant. J.M.
Burundi - Médias - Justice
Des organisations tant nationales qu’internationales ne cessent de demander la libération de nos confrères du groupe de presse Iwacu
Bubanza, le 4 novembre 2019 (Net Press) . En date du 22 octobre dernier, quatre reporters du groupe de presse Iwacu, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur Chauffeur Adolphe Masabarakiza, sont incarcérés dans la province de Bubanza pour leur reportage qu’ils allaient effectuer sur la sécurité perturbée dans la commune de Musigati.
Le 26 octobre, ils ont été transférés à la prison centrale de Bubanza sur ordre du substitut du procureur de la République dans cette province de l’Ouest du pays. Placés devant la chambre de conseil du tribunal de grande instance de la région, leur détention préventive a été confirmée par le juge en date du 31 octobre de cette année.
Les organisations tant nationales qu’internationales, telles l’association burundaise des radiodiffuseurs, Amnesty international, Reporters sans frontières, demandent toujours la libération de nos confrères qui ne faisaient que leur travail d’informer même si le ministère public veut qu’ils n’ont pas été arrêtés parce que journalistes. D.N.
Burundi - Politique
Arrestation de 4 "Cnlois" à Ruyigi dans des circonstances obscures
Ruyigi, le 4 novembre 2019 (Net Press). Quatre membres du parti d’opposition Cnl, qui sont Berchmans Nyedetse, Félix Barajingwa, Désiré Ndikumana et Félix Gahitira, ont été interpellés par des Imbonerakure après une séance de bastonnade. Les informations en provenance de la colline Muhongoro, commune et province de Ruyigi, à l’Est du pays, indiquent qu’en date du 2 novembre, ils ont été arrêtés et détenus dans les cachots du commissariat provincial de la police après avoir été tabassés.
Un membre du comité du parti dans cette province déclare que les 4 hommes sont accusés d’avoir volé 350.000 Fbu et un téléphone. Il affirme sans détours cependant qu’il s’agit d’un montage grossier car les victimes ont en fait refusé d’intégrer le parti de l’Aigle au pouvoir. Le chef de cette colline ne veut faire aucune déclaration. D.N.
Burundi - Administration
Changements significatifs au niveau de l’administration burundaise
Bujumbura, le 4 novembre 2019 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a signé, en date du 31 octobre, plusieurs décrets portant nominations de personnes à diverses fonctions. Ainsi, dans le secteur du service national de renseignement, ont été nommés chef du département intérieur, l’Opc1 Emmanuel Ndayiziga, chef du département extérieur, l’Apc Salvator Ntacobamaze, chef de département d’appui, l’ambassadeur Léandre Amuri Bagengwanubusa.
Ils sont également nommés chefs de bureau au cabinet de l’administrateur général du service national de renseignement, Opc2 Alfred Innocent Museremu au bureau des opérations et de la planification stratégique, Ap3 Sophonie Nitunga au bureau d’analyse, orientation et diffusion de renseignement, Ap1 Jérôme Kantanta, au bureau des affaires juridiques, Monsieur Diègue Nifasha, au bureau des technologies, de l’information et de la communication, de Aa3 Anne-Marie Nizigiyimana au bureau de la formation ainsi que Monsieur Eric Nkurunziza au bureau d’audit et contrôle interne.
D’autres décrets ont désigné le général de brigade Télésphore Irambona comme directeur général de l’agence de régulation et du contrôle des télécommunications, Arct, colonel Pierre-Claver Nzisabira comme secrétaire permanent du conseil national de sécurité et commissaire de police principal Générose Ngendanganya comme chef de missions à la présidence de la République. Ch.N.