Ngozi, le 12 novembre 2019 (Net Press) . Des sources sur place indiquent que ce dimanche dernier, 10 novembre, les militants du parti conseil national pour la liberté (Cnl) se sont rentrés dedans avec les jeunes du parti au pouvoir (les Imbonerakure) qui voulaient empêcher aux membres du Cnl de participer à l’ouverture solennelle de leur permanence située dans la commune de Nyamurenza, province de Ngozi, au Nord du pays.
Les jeunes du parti au pouvoir, armés des gourdins et des bâtons et quelques-uns en tenues policières, ont érigé des barricades tendues aux militants du parti Cnl qui étaient nombreux et qui se rendaient à l’ouverture de la permanence du parti. Selon des sources proches des militants du Cnl, ces derniers se sont défendus et les Imbonerakure ont essuyé un échec. Selon les mêmes sources d’information, n’eut été l’intervention musclée de la police locale, les choses allaient tourner vers l’irréparable. Le bilan est des blessés des deux cotés, les Imbonerakures ont été transportés par le véhicule de l’administrateur de la commune Nyamurenza
Selon les témoins sur place, l’administrateur de cette commune, Dieudonné Niyonzima, a suspendu toute activité du parti Cnl, y compris l’ouverture de la permanence de cette formation politique. Les mêmestémoins ont ajouté que cet administratif est pointé du doigt d’être derrière des actes d’intimidation et de déstabilisation des activités du parti Cnl dans cette commune. N.R.
Burundi - Médias - Justice
Un réflexe très louable de nos confrères du groupe de presse Iwacu
Bubanza, le 12 novembre 2019 (Net Press) . La chambre de conseil de la cour d’appel de Ntahangwa, s’est déplacée en itinérance dans l’après-midi de ce 11 novembre, jusque dans la prison de Bubanza où se trouvent écroués nos confrères et consœurs Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza, depuis 22 jours aujourd’hui.
Ladite chambre a fait comparaître les prévenus à leur insu et sans la présence de leurs avocats-conseil. Selon des informations à la disposition de la rédaction, leur audience était prévue pour ce 18 novembre et non la journée d’hier. Les journalistes du groupe de presse Iwacu ainsi que leur chauffeur ont eu le réflexe de ne rien répondre aux juges sans la présence de leur assistance.
Une certaine opinion qui a suivi de près cette démarche de la chambre de conseil a été surprise de voir que les juges n’ont pas donné de nouveaux délais aux journalistes. Pourtant, elle devait se prononcer sur leur libération ou leur maintien en détention. Cette opinion estime que les journalistes ont bien fait de ne pas collaborer car le juge pouvait requalifier l’infraction en leur défaveur.
Rappelons que les 4 journalistes et leur chauffeur ont été arrêtés en date du 22 octobre 2019 alors qu’ils se rendaient dans la commune de Musigati, province de Bubanza, à l’Ouest du pays, pour un reportage sur l’insécurité qui y régnait. Ils ont été enfermés dans les cachots de Musigati, puis de Bubanza, avant d’être transférés à la prison centrale de Bubanza, le 26 octobre dernier.
Ils ont comparu pour la première fois devant la chambre de conseil du tribunal de grande instance de Bubanza le 29 octobre et 48 heures plus tard, cette instance a confirmé leur détention préventive. Le 4 novembre, les prévenus et leur conseil ont interjeté appel auprès de la cour d’appel de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura.
Signalons enfin que la date du 31 octobre, le jour de la confirmation de leur détention par le juge, a coïncidé avec une déclaration du procureur général de la République, qui a affirmé sans détours qu’ils n’ont pas été arrêtés parce qu’ils sont des journalistes, mais à cause de la nature de leur infraction. Ils sont accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure du pays. J.M.
Burundi - Planning familial
"Près d’un demi-million de femmes utilisent aujourd’hui une méthode moderne de contraception au Burundi", dixit FP2020
Nairobi, le 12 novembre 2019 (Net Press) . Family Planning 2020 vient de produire un rapport d’utilisation de méthode de contraception moderne dans 69 pays à faible revenu. Ainsi, dans un communiqué de presse rendu public ce 11 novembre 2019 à Nairobi au Kenya, il est mentionné que 314 millions de femmes et de filles utilisent désormais la méthode de contraception moderne, avec 53 millions d’utilisatrices supplémentaires au cours des sept dernières années, et 9 millions uniquement au cours de l’année passée.
Dans notre pays, un demi-million de femmes utilisent aujourd’hui une méthode moderne de contraception avec environ 144 000 utilisatrices supplémentaires depuis 2012. Selon toujours ce communiqué de presse, le Burundi s’est engagé dans le FP2020 dès 2014 et il fait de grands progrès en matière de planification familiale.
Malgré ces avancées, le rapport indique que les défis restent importants, car le FP2020 approche d’une date-butoir. Il donne aussi les points révélés par le rapport d’avancement 2019 - 2020 du FP2020. L’on saura que le FP2020 a été lancé en marge de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) au Caire en 1994.
Le dernier rapport du FP2020 fait partie du cycle de progrès de 25 ans qui a permis de soutenir des centaines de millions de femmes et de filles depuis le sommet. Pour plus de détails, voir l’intégralité du communiqué de presse sur son site www.netpress.bi, rubrique "Tribune". Ch.N.
Burundi - Confessions Religieuses
Si l’œuvre du dive Jacques Schultz vous était conté ... (suite et fin)
Bujumbura, le 12 novembre 2019 (Net Press) . 10 septembre 1928, le P. Schultz l’infatigable délimite les succursales dont Giteranyi, à chacune 2 hectares. 20 janvier 1930, un enfant du pays, du terroir, l’A. Dobeye chante sa 1ère Messe. Et les Missionnaires et les chrétiens sont plus heureux on ne peut !
8 septembre 1930 : la bénédiction de l’Eglise par Sa Grandeur. 24 août 1931, l’Abbé Ndabubaha vient prendre quelques jours de vacances à Rugali. Le 4 juillet 1933, le P. Jean D’Hervé vient examiner les candidats séminaristes, il choisit un certain Joseph Ntamwana. N-akoko ; plus tard catéchiste, acquaintance avec un futur Evêque.
8 mars 1934, peste bovine à Rugali, typhus à Bukeye. Décès du P. Sars. 13 juin 1934, l’Abbé Emile vient faire sa retraite à Rugali. 15 novembre 1937, Mgr Grauls est accueilli solennellement à Rugali. "Uragahoraho" - Vire Monseigneur. Très apprécié par le visiteur de marque et la foule en liesse.
25 juillet 1940, ordinations sacerdotales de Joseph Nzibarega, Laurent Rurayinga, Jean Ruraseheye ; ce dernier est natif de Rugali, N. Dame du Bon Pasteur. Août 1942. Le P. Schultz supérieur depuis 1923, demi-aveugle, se retire à Muyaga ; émoi dans toute la population de Rugali, émotion pour le vieux curé. Il installe son successeur le P. Doumeizel le 9 août 1942. Toute l’équipe change : les PP Roch et Berra.
le 6 octobre 1943, mort du fondateur de Rugali, le P. Antoine Van der Wet. Le 28 octobre 1943, mort du P. Pio Canonica, fondateur de la succursale de Kanyinya. 1943 : Disette/Dysenterie prononcées sur Kigali, Kanyinya au Burundi, au Gisaka (Rwanda) et le Bugufi. C’est aussi l’année de fondation de la mission de Muramba par le P. Roch. Oui, les hommes changent et l’Eglise demeure.
N.B. Visitez entre autres : René Collart : les débuts de l’Evangélisation au Burundi, les Diaires de la Mission de Rugari, les notices nécrologiques, Ex 1946 - 47 ; Société des Missionnaires d’Afrique (P.BP) ; Revue "Grands Lacs", 8, rue Grandgagnage, Namur, Belgique. D.N.
Burundi - Usa - Politique
L’étau se resserre autour du président américain Donald Trump
Washington, le 12 novembre 2019 (Net Press). Selon nos confrères de la radio du monde, la procédure de destitution du président américain, Donald Trump, entre à partir de ce mercredi 13 novembre dans une phase publique pour une possible destitution du numéro un de la puissance américaine
Selon nos sources, les auditions devant les commissions d’enquête seront désormais publiques. Les Américains pourront ainsi suivre les témoignages à la télévision dès mercredi. L’on se rappelle que ça faisait 21 ans que les Américains n’avaient pas été témoins en direct d’une procédure de destitution. 21 ans depuis l’affaire Bill Clinton et Monica Lewinsky.
Et avant cela, la procédure contre Richard Nixon dans l’affaire du Watergate où à chaque fois, les retransmissions télévisées avaient été suivies par des dizaines de millions de téléspectateurs. Lors du Watergate, la presse avait décrit les auditions comme le feuilleton le plus suivi de l’époque. Cette fois, il faudra ajouter aux retransmissions télévisées l’effet créé par les réseaux sociaux, et notamment les tweets constants de Donald Trump.
Trump refuse de collaborer
Cette semaine donc, trois hauts responsables vont témoigner après avoir déjà été entendus à huis clos. Parmi eux, le diplomate Bill Taylor avait dévoilé l’existence d’un canal diplomatique de l’ombre en Ukraine mené par l’avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani. Il avait également confirmé les pressions exercées par la Maison-Blanche sur le président ukrainien pour l’ouverture d’une enquête sur le candidat démocrate Joe Biden.
Avec ces auditions publiques, les Démocrates espèrent que les Américains pourront se faire directement une opinion sur les agissements de Donald Trump. De son côté, le président américain refuse toujours de collaborer avec le Congrès et appelle les Républicains à en faire tout autant. J.M.