Bujumbura, le 19 novembre 2019 (Net Press) . Après l’attaque armée dans la nuit de ce dimanche 17 novembre vers 23 heures dans la zone Ngagara, plus précisément au boulevard Buconyori, entre les quartiers IV et VII de cette même zone qui a fait 2 blessés, dont grièvement, plus de 60 policiers et une dizaine de militaires lourdement armés ont opéré une fouille-perquisition au quartier VII de cette même zone. Les informations en provenance de cette entité font savoir qu’aucune arme n’y a été saisie, mais que 7 personnes ont été interpellées.
Les habitants de cette localité située dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, ont été réveillés par cette présence massive de policiers et de militaires, procédant à une fouille-perquisition à la recherche d’une cache d’armes et les habitants irréguliers. Les témoins indiquent que rien n’a été trouvé mais que parmi les personnes arrêtées, figure une fille en situation d’irrégularités. Elles ont été interpellées par ces policiers avant d’être transportées au cachot du commissariat de police à Ngagara.
Des grognes autour de ces fouilles-perquisitions !
Une large majorité de la population du quartier VII de la zone Ngagara ciblée par cette fouille-perquisition déplore que les enfants ont été empêchés d’aller à l’école alors qu’ils n’étaient pas concernés par cette affaire. Les personnes en situation irrégulière ont été dans l’obligation de soudoyer certains policiers pour être relâchées.
Les mêmes témoignages dénoncent la politique de deux poids deux mesures, d’autant plus que le quartier Kavumu de la zone de Kamenge, quasi mitoyen du quartier VII, a été épargné de cette fouille-perquisition et selon eux, les auteurs des attaques armées qui se commettent en zone Ngagara prennent le large à destination de la zone de Kamenge voisine. N.R.
Burundi - Sécurité
Une attaque armée en commune Mabayi confirmée par l’armée brundaise !
Cibitoke, le 19 novembre 2019 (Net Press). Dans un message lu à la télévision nationale du Burundi ce 18 novembre, le chef du bureau (chargé de la communication) au ministère de la défense et des anciens combattants, le major Emmanuel Gahongano, a expliqué, dans une brève déclaration, que l’attaque s’est déroulée sur la commune de Mabayi (province de Cibitoke, au Nord-ouest du Burundi).
Selon son message, l’attaque a été perpétrée dans la nuit du 16 au 17 novembre, à 2 heures du matin, par un groupe armé venu du Rwanda. Il a informé que cette attaque a eu lieu sur le mont Twinyoni, plus précisément à Marura.
Sans donner beaucoup plus de détails, notamment sur le bilan de l’attaque, le major Emmanuel Gahongano a fait savoir que le groupe rebelle s’est replié sur le Rwanda. L’annonce lue à la télévision hier soir ne laissait pas de place aux questions des professionnels des médias pour plus d’éclaircissements.
Dans le même volet sécuritaire, deux réfugiés burundais vivant dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie ont été blessés au cours d’une attaque survenue dimanche dernier, 17 novembre et une somme d’argent non encore connue a été subtilisée.
Selon les témoignages sur place, un commerçant de ce camp a été la cible de cette attaque d’un groupe armé composé d’un effectif variant entre cinq et huit assaillants. Ils ont braqué un fusil sur lui et lui ont obligé de donner tout l’argent qu’il avait. Craignant des poursuites lors de leur retranchement, ils ont tiré en l’air avant de se volatiliser dans la nature. J.M.
Burundi - Justice - Médias
La libération ou on de nos confrères entre les mains de la cour d’appel de Ntahangwa
Bubanza, le 19 novembre 2019 (Net Press) . C’est hier que la chambre de conseil de la cour d’appel de Ntahangwa, capitale économique Bujumbura, s’est déplacée en itinérance jusque dans les murs de la prison centrale de Bubanza, où la détention préventive de nos confrères et consœurs Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza, se trouve dans sa quatrième semaine.
Cette juridiction doit statuer sur la libération provisoire ou le maintien en détention préventive de ces 5 employés du groupe de presse Iwacu qui, rappelons-le, ont été arrêtés en date du 22 octobre dernier alors qu’ils étaient en reportage sur la situation sécuritaire dans cette commune de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays.
La chambre de conseil doit se prononcer endéans 48 heures, c’est-à-dire qu’elle fera part de sa position demain 20 novembre. Signalons que ces journalistes et leur chauffeur avaient été accusés de complicités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Le 31 octobre dernier, le procureur général de la République avait indiqué qu’ils ne sont pas poursuivis parce qu’ils sont des journalistes, mais pour la nature de l’infraction commise.
En cas du maintien de leur détention préventive, les avocats seront obligés d’entrer dans le fond de l’affaire au tribunal de grande instance de Bubanza, une procédure qui, d’habitude, prend énormément de temps. Rappelons enfin que les défenseurs des droits de l’homme, les professionnels des médias, des Ong et des acteurs politiques ne cessent de demander leur libération sans condition, d’autant plus qu’ils ne faisaient que leur travail de journalistes lors de leur arrestation.
De son côté, le conseil national de la communication, organe régulateur des médias prévu par la constitution de ce pays, a répondu aux questions des journalistes qu’il n’est pas au courant des motifs d’emprisonnement des journalistes du groupe de presse Iwacu. D.N.
Burundi - Politique
Le ministre des affaires étrangères fait une série de révélations...
Bujumbura, le 19 novembre 2019 (Net Press) . Le ministre des affaires étrangères et des relations internationales, Ezéchiel Nibigira, a fait savoir une série de réalisations auxquelles le Burundi accédera l’année prochaine. La première est l’intégration du Burundi à la communauté de développement des Etats de l’Afrique australe, Sadec.
Pour lui, le Burundi est en train de parachever les conditions qui avaient été posées avant son admission. il devrait y avoir une mission d’observation de cette communauté qui viendrait se rendre compte de l’état d’avancement de nos réalisations. Il a déclaré avec assurance que l’année prochaine, le Burundi sera membre à part entière de la Sadec.
Son ministère a également rencontré les corps diplomatiques et consulaires accrédités à Bujumbura où il compte mobiliser les partenaires traditionnels, comme l’Union européenne, pour venir en aide au Burundi. Pour eux, les bailleurs, avaient pris un prétexte de la troisième candidature de Pierre Nkurunziza pour fermer les robinets.
Maintenant que tout est clair, que le président sortant a déjà annoncé à plusieurs reprises qu’il ne sera plus candidat, il n’y a plus de raison, selon toujours ce ministère, qui pousserait les partenaires du Burundi à maintenir le blocus. Il a par ailleurs demandé aux diplomates à confectionner des rapports qui traduisent la vérité sur le Burundi, allusion faite notamment à la sécurité qui règne sur tout le territoire national. Ch.N.
Burundi - Usa - Politique
"Qui est le candidat de Barack Obama ?", dixit Rfi ?
Washington, le 19 novembre 2019 (Net Press) . Certains revendiquent haut et fort leur amitié avec lui. D’autres évoquent une filiation idéologique. D’autres encore prennent leurs distances avec son bilan pour mieux se démarquer. Barack Obama, lui, reste silencieux. Ou presque. L’ancien président démocrate de 58 ans, qui a quitté le pouvoir il y a près de trois ans armé d’une popularité au zénith, observe à distance la primaire démocrate qui doit désigner l’homme ou la femme qui affrontera Donald Trump le 3 novembre 2020.
Au-delà de ses orientations politiques sur la santé, l’immigration ou l’éducation, nombre de prétendants à la Maison Blanche font régulièrement référence à son style, une certaine classe dans l’exercice du pouvoir qui contraste avec l’attitude du milliardaire républicain qui lui a succédé.
À moins de trois mois du premier vote dans l’Iowa, la course démocrate est extraordinairement indécise. Le prochain débat prévu mercredi à Atlanta rassemblera dix candidats. Qui marquera des points ? Joe Biden ? Elizabeth Warren ? Pete Buttigieg ? Bernie Sanders ? Kamala Harris ? Impossible à prédire. Et la liste de ceux qui rêvent de s’installer dans le Bureau ovale n’est pas close. Le milliardaire Michael Bloomberg laisse - une nouvelle fois - flotter l’idée d’une candidature. Et Deval Patrick s’est jeté à l’eau cette semaine.
L’entrée en lice tardive de ce proche de Barack Obama, qui fut l’un des premiers gouverneurs noirs des États-Unis, a ravivé les spéculations : l’ex-président aurait des doutes sur les chances des candidats déjà en course de l’emporter face à Donald Trump. Les interrogations portent en particulier sur Joe Biden, affublé du surnom de « Joe l’endormi » par Donald Trump, qui est l’un des favoris, mais suscite des doutes récurrents sur sa capacité à aller au bout.
S’assurer que le 46e locataire de la Maison Blanche soit un démocrate
Sur les estrades de campagne, il ne rate jamais une occasion de souligner sa proximité avec son « ami Barack » dont il fut le vice-président pendant huit ans. En vieux routier de la politique, il avait souligné lors du lancement de la campagne qu’il avait demandé à ce dernier de ne pas lui apporter son soutien... même si à aucun moment l’ancien président n’a publiquement évoqué la possibilité de le faire
« Le président Obama n’a pas l’intention de s’impliquer dans la primaire à ce stade, il préfère laisser les candidats présenter leurs arguments directement aux électeurs », a indiqué cette semaine à l’AFP une source proche de l’ancien locataire de la Maison Blanche.
Mais le 44e président de l’histoire a, sans surprise, son idée sur la façon d’aborder le scrutin du 3 novembre 2020 pour s’assurer que la présidence Trump se limite à un mandat que le 46e locataire de la Maison Blanche soit un démocrate. Par petites touches, il se positionne. Lors d’une intervention vendredi soir devant des donateurs démocrates réunis à Washington, il a distillé sa vision de la bataille électorale à venir, se disant convaincu qu’elle se gagnerait au centre.
S’il a insisté sur la nécessité d’avancer des idées nouvelles dans la réduction des inégalités par exemple, il a lancé une mise en garde très claire contre la tentation d’un brusque coup de barre à gauche. « Même si nous cherchons à aller toujours plus loin et à proposer une vision audacieuse, nous devons aussi nous ancrer dans la réalité », a-t-il avancé. « L’Américain moyen ne pense pas que nous devons détruire complètement le système et tout recommencer », a-t-il ajouté, soulignant que les États-Unis n’étaient pas un pays « révolutionnaire » et appelant à ne pas avoir comme seules boussoles les « comptes Twitter marqués à gauche ».
Il n’a bien sûr, nommé personne, mais les noms des sénateurs Elizabeth Warren et Bernie Sanders, qui plaident pour une « révolution politique », étaient présents dans tous les esprits.
Face aux nombreux démocrates qui redoutent que cette primaire - avec sa myriade de candidats et sans favori clair - ne soit contre-productive face à un président-candidat déjà en ordre de bataille, Barack Obama s’est voulu rassurant. « Pour ceux qui s’inquiètent d’une primaire trop robuste, je veux seulement vous rappeler que je suis passé par là », a-t-il lancé, évoquant sa campagne de 2008, par moment acrimonieuse, face à Hillary Clinton. « Je suis convaincu qu’à la fin du processus nous aurons un candidat aguerri ». D.N.