Gitega, le 20 novembre 2019 (Net Press) . Au cours d’un entretien avec notre confrère de la voix de l’Amérique, Vénuste Nshimiyimana, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a déclaré que le pouvoir de Gitega est prêt pour réprimer toute forme d’agression en provenance de l’extérieur.
Dans cet entretien, cette autorité burundaise a affirmé que le pays est en paix et que des dispositifs de sécurité nationale ont été déployés aux frontières pour parer à toute forme d’agression en provenance de l’extérieur.
Le premier vice-président Gaston Sindimwo affirme qu’un groupe armé a effectué une attaqué armée dans la nuit du 16 au 17 novembre 2019 en commune de Mabayi, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Sans faire de bilan, ce membre de l’exécutif burundais a fait savoir que cette attaque a été perpétrée dans cette localité du nord-ouest du pays à partir du Rwanda. N.R.
Burundi - Usa - Sécurité
La situation du Burundi au cœur des préoccupations du président Donald Trump
Washington, le 20 novembre 2019 (Net Press) . Dans une déclaration d’urgence dans le décret 13712 en ce qui concerne la situation du Burundi, le président américain, Donald Trump, a dit que la situation actuelle du Burundi est préoccupante et présente une menace extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis
Le président américain a affirmé que la situation au Burundi a été marquée par des meurtres et d’autres violences contre des civils, l’incitation à la violence et une répression politique importante et qui menace la paix, la sécurité et la stabilité du Burundi et de la région, continue de poser un problème inhabituel et une menace extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis. Par conséquent, selon le numéro un de la première puissance mondiale estime qu’il était nécessaire de maintenir l’urgence nationale déclarée dans le décret 13712, en ce qui concerne la situation au Burundi.
Devant le congrès américain, le président Donald Trump a glissé un message et dit que son pays a emboité le pas à l’ancien président Barack Obama sur la nécessité de maintenir le Burundi sous urgence nationale, comme il l’a déclaré en 2015, après l’annonce du président burundais Pierre Nkurunziza de briguer sa troisième législature.
Dans ce message, le président Trump écrit : « Dans le décret 13712. L’article (202 d) de la loi sur les urgences nationales (50 USC 1622 (d)) prévoit la cessation automatique d’une urgence nationale, à moins que, dans les 90 jours précédant la date anniversaire de sa déclaration, le président ait publié au Registre Fédéral et transmis au Congrès un avis indiquant que la situation d’urgence devait perdurer au-delà de la date son anniversaire.
Conformément à cette disposition, j’ai adressé au Registre Fédéral pour publication l’avis ci-joint indiquant que la situation d’urgence nationale concernant la situation au Burundi déclarée dans l’instruction 13712 du 22 novembre 2015 devait perdurer jusqu’au 22 novembre 2019.
Dans plusieurs sorties médiatiques, le pouvoir de Gitega clame haut et fort que la paix et la tranquillité règnent au pays de Ntare Rugamba. Le ministre des affaires étrangères, lors de sa dernière déclaration, a demandé le réchauffement diplomatique entre le Burundi et l’Union européenne car, selon lui, « la question du troisième mandat n’est plus à la table de négociation car le président burundais, Pierre Nkurunziza, a annoncé plusieurs fois qu’il ne va pas se représenter aux élections présidentielles de 2020 et que le Burundi a recouvré la paix et la tranquillité « J.M.
Burundi - Médias - Justice
Le sort des journalistes du groupe de presse Iwacu attendu aujourd’hui
Bubanza, le 20 novembre 2019 (Net Press) . C’est en principe aujourd’hui que nos confrères et consœurs Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza, doivent être fixés sur leur sort de prévenus libres ou pas, selon la décision de la chambre de conseil de la cour d’appel de Ntahangwa.
Rappelons qu’ils ont été arrêtés en date du 22 octobre dernier dans la commune de Musigati, province de Bubanza, à l’Ouest du pays, alors qu’ils se rendaient pour un reportage sur l’insécurité qui régnait dans cette entité administrative. Ils ont été transférés à la prison centrale le 26 octobre, accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
Au premier degré, la détention préventive avait été maintenue et leurs avocats-conseil ont été obligés d’interjeter appel en date du 4 novembre. Ils ont été écoutés ce 18 novembre et c’est aujourd’hui qu’ils doivent connaître leur sort, d’autant plus que la loi prévoit 48 heures de mise en délibéré.
Même si des voix s’élèvent un peu partout pour exiger leur libération sans conditions, le procureur général de la République a déjà annoncé qu’ils n’ont pas été arrêtés parce qu’ils sont des journalistes, mais suite à la nature de l’infraction commise. Dans deux jours, les employés du groupe de presse Iwacu auront totalisé un mois de détention. D.N.
Burundi - Eac - Politique
Le sommet des chefs d’Etat reporté sine die
Arusha, le 20 novembre 2019 (Net Press) . Dans ses publications antérieures, la rédaction avait fait mention d’un sommet des chefs d’Etat de l’Eac qui est prévu pour le 30 de ce mois dans la ville d’Arusha. La dépêche de Net Press qui évoque cette rencontre au plus haut sommet date du 11 novembre.
Nous venons d’apprendre que ledit sommet a été reporté, selon un écrit émanant du ministère rwandais des relations extérieures. Ce dernier a informé qu’un des pays membres a demandé que ce sommet soit ajourné, sans plus de détails.
Selon des versions de plus en plus nombreuses, le pays en question qui aurait demandé ce report est le Rwanda, qui est en même temps président en exercice de l’Eac. Les mêmes versions indiquent que les relations délétères entre le Rwanda et l’Ouganda d’une part, entre le Burundi et le pays de Paul Kagame d’autre part, seraient à l’origine de cette demande.
Les autres pays membres, qui sont la Tanzanie, le Kenya et le Sud-Soudan sont victimes de cette mauvaise cohabitation et se taisent tout en observant l’évolution de la situation. Rappelons que le Kenya voudrait un soutien de la part des pays africains pour qu’il accède au siège non permanent de l’Onu. Pour cela, il a besoin des six voix des pays de l’Eac, quelques soient les relations qui caractérisent les uns et les autres. Ch.N.
Burundi - Politique - Anniversaire
Désignation de Jean-Baptiste Bagaza comme président de la République, il y a 43 ans
Bujumbura, le 20 novembre 2019 (Net Press) . Si le coup d’Etat du colonel Jean-Baptiste Bagaza a eu lieu le 1er novembre 1976, cet homme politique visionnaire et très réaliste a préféré parler de mouvement du premier novembre car la déclaration du programme a eu lieu le 20 novembre de la même année.
En effet, le président Jean-Baptiste Bagaza a opéré un coup de force contre Michel Micombero, aux côtés d’autres officiers supérieurs de son rang, en l’occurrence Edouard Nzambimana et Sylvère Nzohabonayo. Il fallait que les trois se mettent ensemble pour décider qui mettre en avant pour piloter la République.
Après des discussions qui ont abouti à un consensus non démocratique certainement, le président Bagaza fut proclamé président de la République et le lieutenant colonel Edouard Nzambimana fut son premier ministre. Le colonel Nzohabonayo dut gérer le service militaire et dans un premier temps, le trio a géré le pays d’une façon exemplaire.
Mais il s’avère que l’amitié en politique n’est pas payante. Jean-Baptiste Bagaza a dû écarter ses compagnons de lutte pour rester le seul maître de Bujumbura. Malgré cela, il avait vite développé sa puissance de travail si bien qu’il était comparé à un engin très puissant connu sous le nom de bulldozer.
C’était également un président visionnaire avec ses réformes de plans quinquennaux avec lesquelles il a véritablement développé le Burundi, des fois sous l’admiration de la communauté internationale, mais aussi des fois sous le grincement des dents d’une partie de la même communauté internationale, allusion faite à la religion catholique qui ne supportait pas son intransigeance.
Le seul défaut que l’on puisse coller objectivement à l’ancien président est que quand bien même il était intelligent et visionnaire, il n’était pas communicatif. C’est ce vice qui l’a d’ailleurs amené à une collision frontale avec le Vatican, avec la suite que l’on sait. Signalons que l’ancien président, tout comme ses compagnons putschistes du 1er novembre 1976, sont tous passés de vie à trépas. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
Deux dates indélébiles et charnières de notre Eglise : nos archidiocèses et nos diocèses
Bujumbura, le 20 novembre 2019 (Net Press) . De qui s’agit-il ? De la publication de la Constitution Apostolique : "Cum Parvulum" qui fait passer nos Eglises du Congo Belge et du Territoire du Rwanda-Urundi du statut de Vicariat à celui de Diocèses. En langage ecclésiastique : de la création de la Hiérarchie dans les territoires précités :
Le Burundi, comme le Rwanda et la République démocratique du Congo deviennent des Provinces ecclésiastiques. Les évêques sont titulaires et non vicaires apostoliques du Pape Saint Jean XXIII. Il s’agit du 5 octobre 1959.
Cinq ans plus tard, le Décret du 9 octobre 1964 fixe l’appellation : diocèse d’Usumbura devenait diocèse de Bujumbura, signé Grégoire Pierre, Cardinal AGAGGIANIAN, préfet de la Congrégation di propaganda Friole, exauçant le Nonce Mgr. Vito Roberti, Nonce à Bujumbura au Burundi ! Nous restons la 1ère Nonciature Africaine au Sud du Sahara.
L’hymne national "Burundi Bwacu" due aux doigts de fée de l’A. Jean Baptiste Ntahokaja que certains taquinaient "Ntahokataja", était l’un des meilleurs ambassadeurs du Burundi pour conduire le cortège de nos meilleurs poèmes ! Ailleurs de par le monde ! J.M.
Burundi - Enfance
Le Burundi se joint à la communauté internationale pour fêter la journée de l’enfance
Bujumbura, le 20 novembre 2019 (Net Press) . Le 20 novembre de chaque année est consacrée à la commémoration de la journée mondiale de l’enfance. Dans notre pays, selon les autorités du ministère chargées des droits de la personne humaine, cette date arrive au moment où le pays fait tout pour retirer les enfants mendiants de la rue et les réintégrer dans leurs foyers.
Cela est également le cas pour les adultes qui vivent dans des conditions de mendicité. La commémoration de cette journée a eu lieu au stade de l’école technique secondaire de Kamenge, située dans la zone de Kamenge, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura.
Les cérémonies ont été rehaussées par le 2ème vice-président de la République, Joseph Butore. Elles ont commencé à partir de 8 heures ce matin et les enfants des zones Kamenge et Gihosha ont été invités à participer massivement à ces cérémonies. Il leur a été demandé de porter des habits de couleur bleue, ce qui symbolise l’espoir et la paix.
Signalons qu’au niveau mondial, cette journée a été commémorée pour la 30ème année de suite, du fait qu’elle a été célébrée pour la première fois le 20 octobre 1989. Mais une décision liée à cette journée avait été prise bien avant, en 1954, D.N.