Mogadiscio, le 29 novembre 2019 (Net Press). Le Burundi a saisi la commission de l’Union africaine par une note verbale du 19 mai 2019 soumettant des curricula vitae et des rapports médicaux de trois candidats au poste de chef d’Etat major de la force au sein de la Mission de l’Union africaine en Somalie Amisom.
Cette requête n’a pas tardé puisqu’en date du 26 septembre 2019, Addis-Abeba a répondu à Gitega que le général de brigade Domitien Kabisa a été sélectionné comme le meilleur candidat pour occuper ce poste et que son déploiement a été approuvé en tant que chef d’Etat major de la force de l’Amisom.
Ainsi, la commission africaine a prié Gitega d’informer le concerné et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter son déploiement. Signalons que le général de brigade Domitien Kabisa faisait partie des combattants du Cndd-Fdd lorsque cette formation politique était encore au maquis, avant la fusion des armées. N.R.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Le Rwanda décide d’éviter toute polémique avec son voisin du Sud
Kigali, le 29 novembre 2019 (Net Press) . D’après un communiqué lu par le secrétaire général du gouvernement et porte-parole, Prosper Ntahorwamiye ce jeudi 28 novembre, Gitega accuse le Rwanda d’être derrière une attaque qui a eu lieu en commune Mabayi, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. D’après le porte-parole, 9 militaires burundais ont perdu la vie dans cette invasion.
Selon toujours la même source, l’Etat du Burundi a saisi la communauté internationale à propos de cette provocation du voisin du Nord, notamment au Sadc, Cirgl, Union africaine, Onu et à la communauté de l’Afrique de l’Est. Le porte-parole du gouvernement semble désolé du fait qu’aucune réaction concrète n’a été enregistrée jusqu’à présent de la part des institutions contactées.
Le Burundi a demandé ensuite qu’il y ait une inspection au Rwanda pour voir s’il n’y a pas de Burundais qui s’entraînent militairement dans ce pays comme cela s’est fait au Burundi. Prosper Ntahorwamiye a déclaré que si cette provocation se répète, le Burundi sera dans l’obligation de se défendre.
Le porte-parole de l’armée rwandaise rejette toutes ces accusations qu’il juge non fondées. De son côté, le gouvernement du Rwanda vient de décider qu’il ne réagira plus sur les accusations de Gitega à chaque fois qu’il y a une instabilité dans ce pays. Malgré cela, le Rwanda se dit convaincu qu’il y a des auteurs du génocide rwandais qui seraient basés au Burundi dans le cadre de déstabilisation de ce pays. Ch.N.
Burundi - Rdc - Sécurité
Les "Zebiyistes" indésirables même au Congo
Goma, le 29 novembre 2019 (Net Press) . En République démocratique du Congo, plus précisément à Goma et à Beni, des manifestations se font ces derniers jours pour demander que des Burundais rentrent dans leur pays. Les habitants de ces localité de l’Est du Congo demandent également que les militaires de la Monusco retournent dans leurs pays respectifs, une requête faite parce que les habitants estiment que ces militaires ne font rien pour garantir la sécurité dans ces régions.
Les citoyens de ces deux villes invoquent la question de sécurité qui est mise à mal par les Burundais, adeptes de "Zebiya", qui avaient d’ailleurs été chassés au Burundi pour des raisons de semer les troubles dans la province nordique de Kayanza, plus précisément dans la localité de Businde.
Faut-il voir dans cette réaction les expulsions récentes des Congolais dans leur pays ? Il est trop tôt pour conclure car l’on se souvient que les "Zebiyistes" étaient aussi, il y a peu, indésirables au Rwanda où ils ont été chassés sa manière vers le Burundi pour des raisons de croyances qui les opposent à toute forme de propositions des Etats qui les accueillent.
L’on saura que nul ne sait où se trouve Eusébie, leur idole, qui affirme sans hésitations qu’elle est témoins des apparitions régulières de la Vierge Marie, une option qui l’avait opposée de façon farouche à l’église catholique de ce pays. Certains "Zebiyistes" avancent qu’elles se trouverait en Australie, sans toutefois affirmer version. D.N
Burundi - Justice
Quatre personnes accusées de meurtre libérées
Makamba, le 29 novembre 2019 (Net Press) . Un nourrisson de 6 mois, sa mère Josiane, sa belle–mère Liduine et son père Donatien Niyonkuru, tous accusés d’être derrière l’assassinat d’un sexagénaire, ont retrouvé leur liberté.
Ils avaient été interpellés vendredi 22 novembre en commune Kibago, province de Makamba, au Sud du pays, après qu’un corps sans vie d’un sexagénaire voisin de cette famille eut été découvert. Ladite famille est accusée d’être derrière son assassinat dans l’objectif de ne pas payer l’argent qu’elle lui devait.
Des sources sur place indiquent que le mari de la mère allaitante, un militaire ex-Fab, reste sous les verrous du commissariat de la police de Kibago pour des enquêtes supplémentaires dans ce dossier somme toute louche. D.N.