Gitega, le 2 décembre 2019 (Net Press) . Il s’appelle Anatole Mbazumutima, vice-président du parti Cndd-Fdd en commune Mutaho, en province de Gitega, est accusé d’une violence sexuelle sur son domestique, une fillette de 15 ans. Il a été interpellé ce dimanche 1er décembre et placé sous les verrous au commissariat communal de la police de Mutaho.
Et dans la même foulée, Prosper Manirakiza, ancien représentant de la Parcem (Parole et Action pour le Changement de Mentalités), une Ong locale suspendue en juin de cette année, a été interpellé par la police hier soir à son domicile au chef-lieu de la même commune de Mutaho, selon des sources sur place..
L’activiste est parmi les personnes qui ont dénoncé le viol d’une domestique par son patron, Il est détenu au cachot de la police à Gitega. Selon des sources locales, d’autres activistes ayant dénoncé le viol seraient en cavale. Des activistes locaux pensent que des autorités judiciaires veulent trouver des boucs émissaires et protéger l’auteur présumé.
Par ailleurs, selon des activistes des droits de l’homme, au moins une personne a été assassinée au cours de la semaine dernière. Il s’agit d’un homme qui a reçu plusieurs coups de machettes. Ils évoquent également des cas d’arrestations arbitraires et des agressions commises par les jeunes Imbonerakure. Parmi les victimes de ces agressions, figurent trois juges à Bururi. Des membres de l’opposition sont également victimes de détention prolongée en garde à vue, concluent-ils. N.R.
Burundi – Sécurité
Arrestation d’un jeune prénommé Gervais
Bujumbura, le 2 décembre 2019 (Net Press). Les agents du service national des renseignements ont arrêté un jeune tout près l’ancienne société de gestion du marché central de Bujumbura. Le jeune homme se prénomme Gervais, alias Lyli. Il est natif de la commune Kigamba, de la province Cankuzo à l’Est du pays. C’est un garçon ordinaire qui servait dans un bar Hapo Vipi au chef-lieu de cette province.
Des sources proches du service national des renseignements révèlent qu’il serait victime de l’origine de leurs parents qui seraient de nationalité rwandaise. Comme dans les fables de La Fontaine, à travers l’histoire du loup et de l’agneau, la raison du plus fort est toujours la meilleure, selon la volonté de ton adversaire.
L’opinion se demande si le régime de Gitega ne réalise pas que de telles arrestations ne sont pas de nature à ternir l’image de notre pays dans le concert des nations et pourraient par conséquent lui attirer des ennuis avec les juridictions internationales, surtout que certains de ses agissements relèvent de la compétence internationale.
Si par hasard le service des renseignements se serait déjà lancé aux trousses des Rwandais vivant au Burundi, la même opinion se pose la question de savoir si cet acte ne serait pas posé pour provoquer son voisin du Nord pour qu’il fasse de même pour les ressortissants burundais exilés sur son territoire.
Et si par hasard le régime de Kigali réagit par référence aux exigences diplomatiques, cela serait une aubaine au gouvernement burundais qui a toujours cherché à ce que le Rwanda refoule les Burundais ayant fui la crise politique de 2015 inhérente au troisième mandat controversé du président Nkurunziza. J.M.
Burundi - Politique
Des membres du parti Cnl sous les verrous à l’Est du pays
Ruyigi, le 2 décembre 2019 (Net Press) . Ils sot au nombre de cinq, dont deux femmes, qui ont été interpellés dans la commune de Nyabitsinda, de la province orientale de Ruyigi ; en date du 28 novembre dernier. Ils sont accusés d’avoir eu des affrontements avec des Imbonerakure une semaine plus tôt, le 22 novembre, ce que les "Cnlois" démentent catégoriquement
Le dénominateur commun de ces arrestations est qu’ils l’ont été à leurs domiciles respectifs. En outre, les Imbonerakure étaient venus des communes de Gisuru, de Nyabitsinda et de Kinyinya, toujours dans la province de Ruyigi, avec l’intention de démontrer leur force sur les collines de Ndago et de Mago.
Poursuivant leur argumentation, les membres du Cnl indiquent que ce jour-là, les Imbonerakure étaient numériquement plus importants, que l’affrontement était tout simplement impossible. L’on apprend que les deux dames ont été appréhendées à défaut de leurs conjoints. Ch.N.
Burundi – Politique
Le parti Sahwanya Frodebu Nyakuri présente son candidat aux élections présidentielles
Bujumbura, le 2 décembre 2019 (Net Press) . Keffa Nibizi, l’actuel président du parti Sahwanya Frodebu Nyakuri iragi rya Ndadaye, a été élu ce dimanche 1er décembre candidat aux élections présidentielles de l’année prochaine.
S’adressant à la presse, le nouvel élu, Keffa Nibizi, a dit qu’au cours de sa course aux élections de 2020, cette formation politique mettra en avant les quatre projets phare qui visent l’amélioration politico–économique et sociale du pays, tout en mettant un accent particulier sur la lutte contre la pauvreté.
Il entend également renforcer des relations diplomatiques avec d’autres pays, lutter contre la mauvaise gouvernance, restaurer la paix et l’unité du peuple, établir un Etat de droit, la transparence dans le processus électoral, etc.
A la question de l’intolérance politique qui sévit entre les différentes formations politiques, Keffa Nibizi a affirmé que les membres des partis politiques accrédités au Burundi devraient être téléguider par le culte de la tolérance dans la divergence de leurs projets de société et mettre en avant les projets de société qui visent l’épanouissement général de la nation.
Il a invité, par cette occasion, la classe politique burundaise à favoriser l’entente dans la diversité pour le bon déroulement des élections de 2020 surtout à l’approche des échéances aussi importantes pour notre pays. D.N.
Burundi - Onu - Santé
L’Onu s’exprime à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida
New York, le 2 décembre 2019 (Net Press) . Le 1er décembre de chaque année a été dédié à la journée mondiale de la lutte contre la pandémie du Sida. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu, a adressé un message que la rédaction reprend intégralement.
" Si nous voulons mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030, comme nous nous sommes engagés à le faire dansles objectifs de développement durable, nous devons agir ensemble sans relâche. L’ONU, les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires travaillent en étroite collaboration pour élargir l’accès aux services de santé et prévenir de nouvelles infections à VIH. En 2018, plus de 23 millions de personnes vivant avec le VIH étaient sous traitement.
" Partout dans le monde, les organisations communautaires jouent un rôle de premier plan à cet égard : elles aident les personnes touchées à faire valoir leurs droits, favorisent un accès sans stigmatisation à des services sociaux et à des services de santé, veillent à ce que les services bénéficient aux personnes les plus vulnérables et les plus marginalisées et exercent des pressions pour faire modifier les lois discriminatoires. Comme l’énonce très justement la formule retenue pour le thème de cette année, les organisations communautaires font la différence.
" Pourtant, tous les besoins ne sont pas satisfaits. Alors que 38 millions de personnes – un chiffre record – vivent actuellement avec le VIH, les ressources consacrées à la lutte contre l’épidémie ont diminué d’un milliard de dollars l’an dernier. Nous devons plus que jamais tirer parti de l’action que mènent les membres des organisations communautaires qui se battent pour les intérêts de leurs pairs, fournissent des services liés au VIH, défendent les droits de la personne et offrent un soutien à celles et ceux qui en ont besoin.
" Lorsque les organisations communautaires s’engagent, des changements positifs se produisent, les investissements portent leurs fruits, et l’égalité, le respect et la dignité se trouvent renforcés.
" Avec l’aide des organisations communautaires, nous pouvons venir à bout du sida" J.M.
Burundi - Rwanda - Santé
"Rwanda : les bons chiffres de la lutte contre le VIH", dixit Rfi
Kigali, le 2 décembre 2019 (Net Press) . La 20e conférence internationale sur le Sida et les maladies sexuellement transmissibles en Afrique, ou ICASA, s’ouvre ce lundi 2 décembre à Kigali. Quelque 8 000 chercheurs, politiques, ou encore membres de la société civile sont attendus dans la capitale du Rwanda, un pays considéré comme un champion de la lutte contre le VIH.
On estime aujourd’hui qu’environ 216 000 Rwandais vivent avec le VIH. Depuis 10 ans, le pays est parvenu à stabiliser un taux de prévalence autour de 3%. Mais surtout, le Rwanda fait figure de modèle en termes de dépistage, si l’on en croit les chiffres de la dernière étude du gouvernement en partenariat avec l’université de Columbia. Plus de 80% des personnes infectées auraient ainsi été diagnostiquées.
Même chose en termes de suivi : 90% des personnes traitées ont atteint la suppression de la charge virale, c’est-à-dire qu’elles ne présentent plus de risques de transmission du virus. Des chiffres qui font du Rwanda l’un des rares pays à avoir atteint les objectifs fixés par l’Onusida pour 2020.
Selon la ministre de la Santé, c’est le résultat d’une politique favorisant l’action locale et des soins intégrés à une couverture santé efficace. Pourtant, les défis restent nombreux.
Le taux de prévalence reste plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Il faudra également réussir à atteindre les populations à risque, comme les travailleuses du sexe. 45% d’entre elles seraient atteintes du virus, un taux de prévalence 15 fois plus élevé que la moyenne nationale. N.R.
Burundi - Usa - Politique
Procédure de destitution : Donald Trump refuse de participer à une audition
Washington, le 2 décembre 2019 (Net Press) . Invité à participer à une audition dans le cadre de la procédure de destitution le visant, le président américain Donald Trumpa a refusé.
Une nouvelle semain- clé dans la procédure pour la destitution de Donald Trump commence aux États-Unis. Après la commission du renseignement, c’est désormais la commission judiciaire de la Chambre des représentants qui prend le relais pour rédiger les éventuels articles de mise en accusation contre le président américain.
Des sources concordantes font savoir qui ni Donald Trump ni ses avocats ne participeront à l’audition de mercredi devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants. La Maison-Blanche était invitée à venir aux débats et éventuellement pouvoir contester les conclusions de l’enquête menée jusque-là par la commission du renseignement.
Depuis le début de cette enquête qui vise sa destitution, le président américain, Donald Trump, dénonce une « chasse aux sorcières » et une procédure « injuste ». Dans sa lettre à la commission judiciaire, l’un des avocats du président américain est resté sur cette même ligne de défense. « On ne peut pas s’attendre à ce que l’on participe à une audition sans savoir quels seront les témoins appelés », écrit-il, « et sans avoir la garantie d’une procédure équitable pour le président ».
À partir de mercredi, la commission judiciaire doit étudier les conclusions de l’enquête menée par la commission du renseignement depuis des mois. Elle pourra ensuite rédiger les éventuelles chefs d’accusation retenus contre Donald Trump.
Si pour le moment, la Maison-Blanche refuse de participer, elle ne ferme pas totalement la porte et dit envisager de prendre part aux auditions prévues la semaine prochaine. Elle aura jusqu’à vendredi soir pour donner à nouveau une réponse. Ch.N