Bujumbura, le 7 décembre 2019 (Net Press) . Elle s’appelle Cynthia Irakoze, elle est activement recherchée par la police qui s’est rendue compte qu’elle a échappé à un attentat contre elle perpétrée par cette même police en 2018. Cette dernière se sent frustrée car lors de cette tentative d’assassinat, la grande victime a été son père, Jean Hicuburundi, un Tutsi ex-Fab et son frère a été blessé lors de cette sale besogne.
Signalons que Cynthia Irakoze est accusée d’avoir refusé de collaborer avec la police pour dénoncer ses frères tutsi de son quartier de Cibitoke qui ont participé aux manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Cynthia Irakoze a également été approchée par la police pour qu’elle prenne une carte du parti Cndd-Fdd au pouvoir. L’on a su par après que ce n’était pas par amour pour cette dame, mais un piège pour qu’elle soit utilisée par la police dans l’indexation de jeunes de son ethnie. Ayant vite compris la visée de ces fréquentations, elle a également refusé la collaboration, ce qui lui a valu l’exil.
En outre, le fait d’avoir assisté à la mort de son père gênait beaucoup les gestionnaires du pays car c’est un futur témoin privilégié des atrocités commises par le régime de Gitega, par ailleurs toujours controversé. D.N.
Burundi - Sécurité
Pas de répit pour les populations de la commune Mugina
Cibitoke, le 7 décembre 2019 (Net Press) . Après la catastrophe naturelle qui s’est abattue sur la commune Mugina, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, dans l’après-midi du 4 décembre dernier, nous apprenons que jusque ce vendredi 6 décembre, les maisons continuaient à s’écrouler suite justement aux pluies torrentielles.
Les populations de la place, surtout dans la localité de Nyempundu, ne savent plus à quel saint se vouer et commencent à quitter la localité pour chercher où loger ailleurs. Elles demandent aux bienfaiteurs de leur aménager un site où vivre car elles craignent de subir le sort des autres qui y ont trouvé la mort.
L’on apprend que ces intempéries rentrent dans le cadre du changement climatique dû aux activités de l’homme sur la nature. Les spécialistes des questions environnementales indiquent qu’il y a moyen de prévenir des catastrophes et de déménager des populations et leurs biens à temps.
Pour eux, cela ne demande pas beaucoup de moyens, d’où ils trouvent que l’administration de la commune de Mugina, en compagnie de ceux qui sont chargés de l’agriculture et de l’environnement pouvaient devancer ces catastrophes au regard des fissures qui se présentent généralement sur les montagnes ou sur les terrains avant l’éboulement des sols. Ch.N.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Dar es Salam, Gitega et le Hcr accordent leurs violons ...
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Dar es Salam, le 7 décembre 2019 (Net Press) . Au cours de la 21eme réunion de la commission tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés burundais de Tanzanie, tenue en date du 29 novembre 2019 , la délégation de la république unie de Tanzanie qui était dirigée par Kangi Lugola, ministre des affaires intérieures et celle du Burundi dirigée par Pascal Barandagiye, ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, de concert avec l’office du haut-commissariat pour les réfugiés, se sont se convenus de poursuivre la facilitation du processus de rapatriement pour les réfugiés burundais de Tanzanie
Dans un point de presse tenu ce vendredi le 6 décembre par la représentante du Hcr au Burundi, Gogo Hukportie a fait savoir que la commission tripartite s’est convenue de poursuivre la facilitation du processus de rapatriement volontaire pour les réfugiés burundais dont l’intention de retour et le caractère volontaire pour les décisions ont été vérifiés.
Les trois parties se sont également convenues de maintenir la capacité et la planification de transporter les réfugiés de la Tanzanie et de recevoir au Burundi jusqu’à 2000 rapatriés volontaires par semaine et ce, jusqu’à 1000 personnes par convoi .
Gogo Hukportie a dit que la réintégration réussie de tous les réfugiés retournés dans le pays d’une manière durable sera couplée par la coordination des activités de réintégration de tous les rapatriés burundais et les parties se consultent sur les modalités innovantes et efficientes pour la fourniture d’une assistance à tous les rapatriés dans les limites autorisées par le gouvernement du Burundi sur la base d’une nouvelle méthodologie de transferts monétaires.
Il y aura également l’organisation d’activités conjointes de mobilisation des ressources, en mettant un accent particulier sur la nécessité d’assurer les donateurs du caractère volontaire du rapatriement.
Gogo Hukportie a affirmé que le gouvernement tanzanien a accepté de traiter les problèmes de la documentation individuelle, notamment les certificats de naissance, de mariage et de décès des refugiés, en collaboration avec le Hcr avant d’ajouter que les deux gouvernements vont continuer à faciliter l’accès libre et sans entrave aux réfugiés aussi bien en Tanzanie qu’aux rapatriés au Burundi.
Cela permettra de réaliser les objectifs de l’accord tripartite en tenant compte des lois internationales et nationales et les parties ont pris note qu’il y a des rapatriés spontanés ayant besoin d’assistance pour se réintégrer et qu’un soutien sera fourni au niveau communautaire. Gogo Hukportie a enfin demandé à la communauté internationale d’appuyer le processus de rapatriement volontaire. D.N.
Burundi – Elections
Une contribution extorquée
Bujumbura, le 7 décembre 2019 (Net Press) Le gouvernement du Burundi avait annoncé lors des festivités du 1er juillet dernier que désormais, la contribution aux élections de 2020 est volontaire car, le montant estimé suffisant pour remplir correctement cette activité patriotique était presque atteint.
Mais, selon les résultats d’une enquête réalisée et publiée ce vendredi le 7 décembre 2019 par l’Ong Human rights watch, (Hrw), la décision de demander les contributions aux élections est abusive et arbitraire. Selon cette Ong internationale, des contributions ont été données plusieurs fois, souvent sans reçus, ce qui viole la mesure du gouvernement.
Cette Ong qui milite pour les droits de l’homme dans le monde entier dénonce, à travers ce rapport, la brutalité des Imbonerakure, la jeunesse affiliée au parti au pouvoir, le Cndd-Fdd,, dans la perception des contributions pour les élections de 2020 prévues au Burundi.
Le rapport stipule que des Imbonerakure et des autorités locales ont fréquemment usé de la violence et de l’intimidation pour contraindre les gens à donner cette contribution. Selon les résultats de l’enquête, celui qui ne s’acquittait pas de cette lourde exigence se trouvait souvent sans accès aux services publics et même passé à tabac
Ledit rapport mentionne que le gouvernement s’est sciemment abstenu de préciser ni le montant global déjà collecté, moins encore la programmation de bout en bout de l’utilisation de ces fonds.
Human rights watch fait savoir que quand bien même le président Nkurunziza ait déclaré lors de la célébration du 57ème anniversaire de notre indépendance que le montant requis pour les élections de 2020 a été atteint, des contributions ont continué d’être versées.
L’opinion s’interroge alors sur la finalité de ces fonds excédentaires qui risquent, selon toute probabilité, d’atterrir dans les poches de certaines personnalités du parti au pouvoir puisque les preuves qui devaient servir de vérification sont évitées par ceux-là même qui collectent cet argent. car, ils ne donnent pas de reçus à ceux qui donnent la contribution. Gitega n’a pas encore réagi sur ce rapport. N.R.
Burundi – Société
L’institution Saint Kizito célèbre la journée mondiale des personnes handicapées
Bujumbura, le 7 décembre 2019 (Net Press) . L’institution Saint Kizito ayant pour mission la promotion de la personne en situation de handicap physique, a célébré ce vendredi 6 décembre la journée mondiale des personnes handicapées. Sœur Anne Marie Mushiranzigo, la présidente de cette institution, a appelé à tout bienfaiteur à contribuer pour le bien-être de la personne handicapée .
La révérende Sœur Anne Marie Mushiranzigo a brossé un bref historique de l’institution. Elle a été créée par Monseigneur Michel Ntuyahaga en 1961, concrétisée avec la création de l’action de " l’aktion de Bujumbura ", une association suisse qui, selon la révérende Sœur, a apporté une contribution importante au fonctionnement de ce centre dont la vision est centrée sur l’accueil et le soutien des enfants en situation de handicap, couplé d’amour et de compassion.
La présidente de Saint Kizito, au cours d’une conférence de presse animée à cet effet, a dit que l’institution héberge deux cents enfants en situation d’handicap et qu’elle combat becs et ongles pour renforcer la capacité pour servir ces enfants en situation d’handicap à travers la réinsertion sociale des enfants qui y ont fréquenté.
La révérende Sœur Anne Marie Mushiranzigo a également déclaré que cette institution continue à tendre la main aux enfants en situation d’handicap, mais que des défis persistent pour accomplir sa mission. Elle a cité notamment les personnes en situation d’handicap physique, en particulier les enfants, dont l’accueil est limité par le manque de chaises roulantes, d’où elle a lancé un appel vibrant aux âmes charitables d’apporter un coup de main à cette institution pour bien accomplir à sa mission. J.M.
Burundi - Australie - Confessions Religieuses
Un pasteur se fait emprisonner pour agression sexuelle sur ses fidèles mineures
Canberra, le 7 décembre 2019 (Net Press) . Un pasteur d’origine burundaise vivant en Australie, Salthiel Nibigira, âgé de 44 ans, est détenu dans ce pays pour des raisons d’agressions sexuelles sur mineures. Selon le journal "Daily Mail", il est accusé de viols des filles de sa chorale dont l’âge oscille autour de 15 ans.
Cette personne a fui le Burundi et est parvenue à se trouver un exil en Australie où il est à la tête d’une secte religieuse. Selon la justice australienne qui poursuit cet homme, il a, entre autres, violé une jeune adolescente qui prenait sa douche et dans le cadre de lui faire taire, il lui aurait donné un montant de 20 dollars américains, soit plus ou moins 32.000 Fbu.
Ce prétendu pasteur est accusé en outre d’avoir commis au total une vingtaine de viols contre de jeunes filles, d’où il a été condamné à 11 ans de prison fermes dans ce pays. Toujours selon le journal "Dail Mail", il risque d’être expulsé vers le Burundi après avoir purgé sa peine. Les membres de sa famille quant à eux, après avoir appris cette triste nouvelle, ont décidé de prendre en charge les soins médicaux de quelques victimes de ce barbare. Ch.N.