Rumonge, le 12 décembre 2019 (Net Press) . Des informations en provenance de la commune Muhuta, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, rapportent qu’au moins 40 personnes ont été appréhendées dans la matinée d’hier dans la localité de Gitaza, de cette commune. C’était lors d’une rafle de la police dans la région.
Selon les mêmes sources d’informations, des crépitements d’armes automatiques avaient été entendus dans la nuit de mardi à mercredi 11 décembres sur la colline de Mubone. Les 40 personnes arrêtées dans le cadre des enquêtes ont été conduites au cachot de police à Gitaza. Il semble que les habitants de la colline Musave, commune de Rumonge et proche de Muhuta, avaient également signalé la veille la présence d’un groupe de 5 hommes armés de fusils. N.R.
Burundi - Sécurité Routière
Les pluies diluviennes menacent les routes au Burundi et au Rwanda
Kayanza, le 12 décembre 2019 (Net Press) . Les pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours dans la province de Kayanza ont provoqué des éboulements des montagnes si bien que la praticabilité de la route n° 1 devient un problème sérieux, surtout pour les véhicules qui empruntent au quotidien cet endroit, notamment les véhicules de transport.
Les mêmes difficultés sont également signalées entre la région de Butare, au sud du Rwanda et la Kanyaru, à la frontière de ce pays avec le Burundi. Selon des informations en provenance de la région, le trafic est excessivement réduit et les véhicules lourds comme des camions remorques ne sont pas autorisés à y passer.
L’on apprend enfin que la route nationale n° VII, Bujumbura - Ijenda - Rutovu, risque elle aussi de connaître le même sort car depuis quelques jours, les pluies diluviennes y sont enregistrées. Les personnes d’Ijenda contactées par la rédaction affirment qu’en dehors des pluies qui peuvent détruire la route à tout moment, il fait actuellement très froid suite justement à ces pluies très abondantes.
Le même scénario reste également observable dans la province de Gitega, la capitale politique de ce pays. Selon des habitants de cette région, les populations craignent de mauvaises récoltes suite à ces pluies. Mais là au moins, l’on ne signale pas de pistes qui auraient été abîmées à cause de ces pluies. Les informations qui parviennent à la rédaction font état de fortes pluies un peu partout dans le pays. Comme évoqué dans les parutions antérieures, les populations agricoles craignent des disettes car, en plus d’une forte pluviosité, il y a également carence d’engrais chimiques. J.M.
Burundi – Politique
Des mises en garde du président de la République
Bubanza, le 12 décembre 2019 (Net Press) . Même le corps de police a cette fois-ci reçu des mises en garde insistantes du président Pierre Nkurunziza alors qu’il était habitué à être honoré pour des services loyaux accomplis durant les moments difficiles.
D’un ton pas du tout tendre, le président Nkurunziza s’est adressé aux policiers le 10 décembre 2019 lors de l’ouverture de l’année académique de l’institut supérieur de police de Mitakataka. A travers son discours, Nkurunziza considère que certains policiers rouleraient encore pour les colons.
Ainsi, il a prodigué des conseils à ces policiers et aux nouvelles recrues en les appelant à éviter les sollicitations multiples lors de leur carrière. Pour lui, les policiers ne devraient en aucune façon desservir notre pays car, nulle part ailleurs où un citoyen, moins encore l’agent de l’ordre, ne peut se sentir à l’aise si ce n’est que dans sa chère patrie.
Le président de la République s’est montré pourtant confiant aux aptitudes de ces jeunes officiers pour qui, il faut éviter certains vices comme la cupidité et l’avidité. Car, le pays a besoin d’officiers proches de la population qui seraient par conséquent outillés pour combattre toute forme de malfaisance.
Durant cette période, le pays est confronté aux ennemis qui ne lui donnent pas de répit, ce qui devrait normalement interpeller la conscience des policiers pour que chacun joue pleinement son rôle en vue d’un avenir meilleur, surtout au cours de ce processus électoral, a insisté le président Pierre Nkurunziza.
Signalons à toutes fins utiles qu’au cours de ces cérémonies, 62 officiers, dont 2 prêtres, ont prêté serment au moment où 114 candidats officiers ont été incorporés dans le corps de la police nationale. burundaise. D.N.
Burundi - Politique
Fin de l’exil du président du parti Cdp
Bujumbura, le 12 décembre 2019 (Net Press) . C’est hier vers 17 heures quand l’avion à bord duquel se trouvait le président du parti Cdp, Anicet Niyonkuru, s’est posé sur l’aéroport international Melchior Ndadaye. Il était en compagnie de 15 autres personnes qui sont supposées être des membres de sa formation politique.
Cette personne, qui était jusqu’à présent porte-parole du Cnared-Giriteka, une plateforme politique de l’opposition aujourd’hui diluée, surtout avec le départ des durs qui ont créé Cfor-Arusha, venait de passer tout un mois à Bujumbura dans le cadre de vérifier si sa sécurité est garantie dans ce pays. Il était reparti sans la moindre inquiétude.
Mais d’autres sources d’information indiquent qu’au total, 50 personnes avaient exprimé le désir de rentrer dans le pays, mais pour des raisons que l’on ne connaît pas encore, cela n’a pas eu lieu. Certaines informations avancent que le régime de Gitega serait à la base de ce refus au moment où d’autres pensent qu’il y a encore hésitation de certaines personnalités politiques de rentrer pour des raisons de leur sécurité.
Rappelons que cette rentrée se fait après la réunion du Cnared-Giriteka qui s’est tenue dans la capitale ougandaise au mois d’octobre dernier. Les membres de cette coalition politique avaient décidé, lors de ces assises, de participer aux élections de l’année prochaine, un changement de 360° de la part de cette plateforme qui avait toujours brandi le dialogue inclusif de tous les protagonistes burundais avant qu’il y ait organisation des élections.
Aux dernières nouvelles, la rédaction apprend que ces politiciens rentrent définitivement pour participer aux élections de 2020 et qu’Anicet Niyonkuru pourrait être le candidat du Cnared aux élections présidentielles de l’année prochaine. Cependant, le Cnared-Giriteka fait savoir de son côté qu’Anicet Niyonkuru rentre avec les membres de son parti et qu’il ne joue plus aucun rôle dans cette plateforme. Ch.N
Burundi – Rd Congo – Sécurité
Le Burundi envisage d’expulser plus de 6000 étudiants congolais
Bujumbura, le 12 décembre 2019 (Net Press) . Le Burundi avait déjà constaté que la plupart des étudiants congolais vivent irrégulièrement sur son sol et se sont concertés pour fixer un délai du 23 décembre 2019 pour que tout étudiant congolais ait régularisé sa situation.
Malheureusement, ces étudiants se sont heurtés au problème lié à l’octroi de documents migratoires tel qu’exigé par le gouvernement du Burundi. Les autorités burundaises en charge des migrations ont ordonné aux étrangers de disposer d’un passeport ou de tout autre document pouvant recevoir le visa burundais.
Vital Cirhuza, porte-parole des étudiants congolais au Burundi, a indiqué ce lundi que malgré des démarches entreprises par le comité des représentants des étudiants auprès des autorités congolaises, aucune promesse de la part de leur patrie alors que l’ultimatum du 23 approche à pas de géant.
Selon le porte-parole de ces étudiants congolais, sur un effectif de 6000, seuls 200 Congolais possèdent un passeport biométrique et sont donc en ordre avec le service burundais des migrations. Ce qui sous-entend que 5800 de leurs compatriotes seront obligatoirement expulsés d’ici le 23 décembre 2019.
Ces étudiants déplorent l’inaction de leur gouvernement face au problème qui hante ses citoyens. Pour eux, si les autorités congolaises n’entreprennent pas de démarches diplomatiques avec le gouvernement burundais, rien n’empêche qu’ils seront expulsés comme de vulgaires délinquants.
Ils ne cachent pas leur colère à l’endroit de l’ambassade du Congo au Burundi qui est déjà saisie de cette question mais qui ne manifeste aucune compassion à leur situation. Pour eux, l’expulsion équivaut directement à l’arrêt des études, ce qui compromet irrémédiablement leur avenir pourtant qui commençait à pointer à l’horizon. Car, pour beaucoup d’entre eux, il ne leur restait que des derniers examens pour terminer les études universitaires afin de retourner chez eux pour mettre à contribution les connaissances scientifiques acquises. D.N