Washington, le 10 janvier 2020 (Net Press) . Il s’appelle Isaac Misigaro, un Burundais natif de la commune Nyanza –Lac, en province de Makamba au sud du pays. Il vient d’intégrer l’armée américaine ce jeudi 9 janvier 2020. Selon des sources concordantes, ce jeune homme avait fui le pays vers la Tanzanie, au camp des réfugiés burundais de Mtabila avant de s’envoler vers les Etats Unis d’Amérique.
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Cet orphelin de père tué pendant la crise de 2015 avait fui avec sa mère au pays de John Pombe Magufuli et nourrissait à l’époque l’espoir de servir l’armée de son pays comme témoignent ses amis. Le destin vient de changer le courant de son parcours car il va désormais servir l’armée, mais pas de n’importe quel pays puisqu’il s’agit de la force la plus puissante de la planète.
Des milieux humoristes disent que ce samedi 11 janvier, des patriotes vont descendre dans la rue, comme ils le font chaque fois qu’il y a un événement, pour dire au président américain Donald Trump que le Burundi n’est pas ce pays que lui a présenté son prédécesseur Barack Obama, ni celui décrit par les envoyés spéciaux des Nations Unies, mais que c’est une Nation qui compte des hommes "intègres et capables". N.R.
Burundi - Politique
Probable congrès extraordinaire du Cndd-Fdd vers la fin de ce mois
Gitega, le 10 janvier 2020 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi mais non encore confirmées, le parti de l’Aigle pourrait organiser son congrès extraordinaire en date du 25 janvier 2020 pour se choisir le candidat qui défendra ses couleurs lors des échéances électorales de cette année et ce, à tous les niveaux.
L’on saura qu’au niveau de la présidence de la République, le chef de l’Etat Nkurunziza a déjà annoncé à plusieurs reprises qu’il ne se représentera pas, d’où ce congrès est très attendu par des curieux qui s’intéressent de connaître le successeur de Pierre Nkurunziza, ainsi que les partis politiques d’opposition qui entendent se présenter à l’élection présidentielle de mai 2020 et qui sont curieux de voir leur nouveau rival politique.
L’on apprend qu’au cas où ce congrès aurait lieu, il se tiendrait dans la capitale politique Gitega, mais les mêmes sources s’étonnent du fait que les invitations ne sont pas encore émises, d’où l’information est à prendre avec des pincettes. Malgré cela, cette hypothèse n’est pas à écarter car le 25 janvier sera un samedi, ce qui rappelle que même en date du 25 avril 2015, c’était également un samedi. J.M.
Burundi - Politique - Anniversaire
Un anniversaire ignoré de tous, mais surtout des Upronistes
Bujumbura, le 10 janvier 2020 (Net Press) . Au parti Uprona, y a-t-il un pilote dans l’avion ? C’est la question que se posent pas mal de gens quand ils voient qu’en date du 10 janvier de chaque année, aucune lèvre ne parle du prince Louis Rwagasore, une figure très importante dans la vie politique de ce pays, qui a vu le jour le 10 janvier 1932, il y a exactement 88 ans.
Cette formation politique dite de Rwagasore, aujourd’hui subdivisée en plusieurs lambeaux, contient les éléments les plus civilisés de la population burundaise, ils ont fait des études en Occident et en Amérique et savent par conséquent la signification d’un anniversaire de naissance dans leurs familles. Ils les ont toujours fêtés pour eux-mêmes et pour leurs progénitures, mais ils ne pensent jamais au prince Louis Rwagasore qui a payé de son sang pour que les mêmes Upronistes et au-delà, le pays, retrouve sa souveraineté.
Les mêmes Upronistes, tout comme les politiciens en général dans ce pays mettent l’accent sur la date de son assassinat, le 13 octobre de chaque année ainsi que celle de l’indépendance, le 1er juillet, mais oublient que l’on doit d’abord naître avant de mourir ou de lutter pour l’indépendance de son pays. Ch.N.
Burundi - Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" se focalise sur des constats dans l’éducation
Bujumbura, le 10 janvier 2020 (Net Press) . Notre confrère constate tout d’abord une polémique autour d’une somme de 500 francs burundais dans les milieux enseignants. Notre confrère trouve que le second trimestre de l’année scolaire 2019-2020 commence avec un tolet dans le milieu scolaire burundais.
Une somme de 500 francs burundais, destinée, selon les initiateurs à la solidarité entre les enseignants, à l’appui aux soins de santé à l’étranger, pose polémique. Les réseaux sociaux s’illuminent des injures et insultes, des suspicions, des prestations de mauvaises intentions aux uns et aux autres.
De nouvelles terminologies comme la cossessonarisation, le victorisme et le mashandarisme s’illustrent sur les réseaux sociaux. Le Journal la Voix de l’Enseignant revient sur l’histoire de cette solidarité des enseignants initiée par les six syndicats réunis au sein de la COSSESSONA (Coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale) qui sont le CONAPES, le SYNATEF, le STEB, le SLEB, le SIPSEBU et le SYNAPEP.
Sur un autre point, ce journal constate que les résultats du premier palier n’ont pas été satisfaisants dans le cycle post-fondamental. Selon certains responsables des établissements secondaires de Bujumbura et les enseignants qui prestent dans le post-fondamental, les résultats des élèves au cours du premier pallier ont été médiocres.
Ils disent que ces mauvais résultats s’expliquent essentiellement par le niveau faible des apprenants, les mauvaises conditions d’apprentissage dans certaines écoles suite aux effectifs pléthoriques dans les classes, le manque des supports pédagogiques suffisants pour les élèves et les enseignants, le programme inadapté et mal conçu. Certains directeurs évoquent aussi la pédagogie mal appliquée par les enseignants qui prestent dans ces classes, alors qu’ils n’ont pas bénéficié de la formation en rapport avec la nouvelle pédagogie.
Les élèves quant à eux estiment qu’ils ont échoué par ce qu’ils n’ont pas eu le temps suffisant pour se préparer aux examens. Ils disent aussi qu’ils éprouvent des difficultés à résoudre les situations d’intégration qui sont cotées sur beaucoup de points. Ces élèves et leurs éducateurs espèrent que la situation va s’améliorer au second et au troisième trimestre.
Enfin, notre confrère constate une grève des enseignants au lycée technique Saint-Luc. Les activités du second trimestre de l’année scolaire 2019-2020 vient de débuter avec une grève des enseignants au lycée technique Saint-Luc de Bujumbura. Ils réclament leurs salaires du mois de novembre et de décembre de l’année 2019. Les enseignants accusent les responsables de l’école de tenter de diviser pour arrêter la grève et de les menacer de les remplacer en cas de refus d’enseigner. Ces enseignants estiment que la meilleure solution serait de les écouter et leur expliquer le vrai problème. D.N.
Burundi - Rwanda - Diplomatie.
Kigali tend la main à Gitega !
Kigali, le 10 janvier 2020 (Net Press) . Le chef de la diplomatie rwandaise, l’ambassadeur Vincent Biruta, dans une conférence de presse tenue au début de l’année 2020, a déclaré que son pays a été plutôt victime des attaques menées par des opposants au régime de Kigali et en provenance du Burundi.
Malgre cela, il dit que son pays est prêt à dialoguer avec son voisin du sud, le Burundi, sur certains points qui opposent ces deux pays. Il estime que l’issue pacifique entre les deux pays est privilégiée par le Rwanda car ce pays cherche le réchauffement diplomatique avec son voisin du Sud, tout en déplorant que le Burundi n’a jamais fait signe d’ouverture.
Au lieu des accusations mensongères, du comportement à salir le Rwanda et des manifestations dans les rues, Kigali trouve que le dialogue entre les deux pays voisins devrait primer sur autre chose. Rappelons que les deux pays s’accusent mutuellement d’héberger des ennemis qui troublent la paix et la tranquillité chez le voisin et ce, depuis 2015.
Le ministre a indiqué que les mauvaises relations entre les deux pays ont sensiblement fait régresser l’économie transfrontalière des « deux faux jumeaux ». Depuis bientôt cinq ans, aucune marchandise ne franchit les frontières, ce qui a aussi affecté la circulation des biens et des services dans toute la communauté est-africaine.
Un sommet des chefs d’État de ce bloc regroupant six pays dont le Burundi et le Rwanda est prévu en février prochain à Arusha (Tanzanie). La question diplomatique entre les deux voisins des Grands Lacs doit être débattue, selon des sources concordantes. Le Rwanda assure par ailleurs la présidence tournante de ce bloc économique. N.R.
Revue annuelle de la presse. Mai 2019 (suite)
Burundi - Administration
Vers un autre malentendu entre le gouvernement et les Ongs étrangères ?
Gitega, le 11 mai 2019 (Net Press) . Le conseil des ministres s’est tenu en date du 10 mai 2019 dans la capitale politique à Gitega. Parmi les points étudiés, il y avait analyse du projet portant organisation, composition et fonctionnement des comités de recrutement du personnel local dans les organisations non gouvernementales étrangères œuvrant au Burundi.
Des employés des Ong s’inquiètent du fait que le gouvernement burundais veut s’immiscer dans le recrutement du personnel des Ongs. Nombreux témoignages qui ont requis l’anonymat disent que des doutes planent derrière ce projet de décret, arguant que le gouvernement burundais affiche une réelle volonté d’en découdre avec l’indépendance de ces organisations pour imposer des personnes à recruter par ces Ongs.
Les mêmes sources font savoir que les autorités burundaises ont toujours cherché par le passé à placer leurs hommes dans les organisations non gouvernementales étrangères et qu’elles ont toujours été bloquées par un processus de recrutement dans ces Ongs, mettant en avant les compétences, ce qui risque d’entacher les relations entre Gitega et ces Ongs.
Burundi - Politique
Le représentant du Cnl dans la commune de Bugarama arrêté
Rumonge, le 13 mai 2019 (Net Press) . Il s’appelle Venant Masumbuko, il est représentant du parti Cnl dans la commune de Bugarama de la province de Rumonge. Lui et un autre militant de cette formation politique ont été arrêtés samedi le 11 mai. Il est accusé d’être derrière une bagarre qui avait opposé ce membre du Cnl à celui du Cndd-Fdd.
Les membres du parti d’Agathon Rwasa parlent de l’intolérance politique de la part dde la formation politique de l’Aigle. Ils demandent par conséquent la libération immédiate et sans conditions de leurs membres. Ch.N.
Burundi - Justice
Un leader des Imbonerakure en province de Ngozi activement recherché par la justice !
Bujumbura, le 14 mai 2019 (Net Press) . Il s’appelle Emmanuel Kwizera, enseignant à l’école fondamentale de Gitare, dans la commune Nyamurenza en province de Ngozi. Il est en même temps président de la ligue des jeunes Imbonerakure dans cette même commune du Nord du pays.
Il est entré en clandestinité depuis quelques jours car il est poursuivi pour le viol de son élève et est recherché par la justice de cette contrée. Selon des sources sur place, le présumé violeur aurait pris la direction de Bujumbura et le parquet de la République à Ngozi demande à la police de traquer celui qu’il qualifie déjà de " criminel ".
Certains parents dont les enfants ont déjà été victimes de ce genre de viols par leurs enseignants ne comprennent pas pourquoi ce cas fait des remous alors que le problème se pose d’une façon générale dans tout le pays. Ce parent indique qu’il a été détenu à Rutana alors qu’il allait s’enquérir de la situation de sa fille engrossée par son enseignant.
De tels cas se présentent dans les provinces de Makamba, de Rutana, de Ruyigi, de Ngozi, de Kayanza, de Muyinga, etc. Ils sont tellement généralisés que des responsables administratifs prennent des mesures de violations des droits de la personne humaine, croyant protéger les filles et les femmes. La justice burundaise devrait voir le problème dans son ensemble et non par des cas isolés, ont conclu les parents contactés.
Burundi - Sécurité
De l’intolérance politique au nord du pays sous le silence de l’administration !
Ngozi, le 15 mai 2019 (Net Press) . Il faisait nuit de lundi à mardi 14 mai quand une vingtaine de membres du parti congrès national pour la liberté ont été passés à tabac sur la colline de Rutyazo, commune de Nyamurenza, en province de Ngozi, au Nord du pays. Ces bastonnades sont imputables aux membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, Imbonerakure. Beaucoup de politiciens, surtout de l’opposition, déplorent une intolérance politique qui sévit dans cette entité administrative, ces derniers voulant faire adhérer par force les membres du Cnl au parti Cndd-Fdd.
Nombreux témoignages convergent sur le fait que l’alibi qui a fait déborder le vase est que les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires ont voulu faire participer par force les membres du Cnl dans une réunion de l’administration et dont l’objectif était justement de leur faire adhérer au Cndd-Fdd. Les fidèles d’Agathon Rwasa ont refusé, arguant qu’il ne fallait pas mélanger les affaires de l’administration publique et celles du parti au pouvoir Cndd-Fdd.
Ce refus a viré vers le calvaire et une attaque à l’aide des gourdins a été commanditée par ces Imbonerakure dans 8 ménages des fidèles d’Agathon Rwasa. Le bilan est lourd car 25 personnes ont été sérieusement tabassées, dont une personne qui se trouve entre la vie et la mort et qui a été transporté manu militari au centre de santé de Rurama.
Les responsables du parti Cnl en province de Ngozi s’inscrivent en faux contre ce comportement des membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires (Imbonerakure), dont les exactions se font au nez et à la barbe de l’administration. L’administration dit qu’elle n’est pas au courant de cette affaire. N.R
Burundi - Sécurité - Médias
Le journaliste Hassani Ruvakuki échappe de justesse à un attentat
Bujumbura, le 16 mai 2019 (Net Press) . Le journaliste Hassani Ruvakuki, ancien correspondant de la Radio du monde en kiswahili à la Radio Bonesha, elle aussi interdite depuis mai 2015, a échappé de justesse à un attentat. C’était dans la nuit de ce mercredi 15 mai au quartier Kajaga, commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural.
Selon des témoins, ce journaliste a été attaqué à la machette dans la soirée de ce mercredi par des éléments non encore connus. Pour rappel, Hasan Ruvakuki a été emprisonné pendant 15 mois à partir du 28 novembre 2011 à Cankuzo et à Gitega, accusé dans un premier temps d’actes de terrorisme. Plus tard, la justice a requalifié l’infraction et sera condamné pour s’être rendu coupable de l’infraction de participation à une association formée dans le but d’attenter aux personnes et aux biens.
Dans la province de Bubanza, au Nord Ouest du pays, un corps sans vie d’une femme a été découvert à Musenyi, à la 8ème avenue, dans la commune de Mpanda hier. Il se trouvait dans un champ et elle n’a pas été identifiée, tout comme les auteurs. Les auteurs de ce forfait n’ont pas non plus été identifiés. Comme le corps était déjà en décomposition, les autorités administratives ont ordonné son enterrement.
Burundi - Communication
Le Cnc satisfait des prestations du dernier trimestre mais...
Bujumbura, le 17 mai 2019 (Net Press) . Cette conclusion a été donnée ce matin à la maison de la presse par le président du conseil national de la communication, Nestor Bankumukunzi. Pour lui, les radio et médias écrits ont en général respecté leurs engagements au cours du trimestre écoulé.
Malgré cela, le président Bnkumukunzi a fait savoir qu’il y a des radios et des journaux qui ne respectent pas l’éthique et la déontologie journalistiques et a interpellé leurs directeurs pour corriger cette situation le plus rapidement possible. Dans le cas contraire, a prévenu Nestor Bankumukunzi, des dispositions seront prises à l’endroit de ces médias.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Des réfugiés burundais arrêtés en Tanzanie après une émeute
Mtendeli, le 18 mai 2019 (Net Press) . Des réfugiés burundais ont tenté d’empêcher la police de détruire des stands au marché du camp de Mtendeli dans la matinée de ce vendredi 17 mai 2019. A la mi-journée, vers 10h30, heure de Tanzanie, le patron du camp a fait irruption, en compagnie des policiers et des civils qui gardent le camp.
Selon des informations sur place, il avait l’intention de détruire ces stands appartenant aux commerçants burundais. A l’annonce de cette information, les autres réfugiés ont voulu empêcher cette activité. Au moment où deux stands ont été démolis, une bagarre a éclaté entre policiers et réfugiés.
C’est à ce moment que plus de 10 réfugiés burundais ont été arrêtés, accusés d’être meneurs de la subversion. L’on apprend qu’une somme d’argent dont le montant n’est pas connu ainsi que des stocks de riz et de farine qui se trouvaient dans les stands détruits ont été emportés vers une destination inconnue par le chef du camp. Aucun autre stand n’a été détruit.
Burundi - Sport
Francine Niyonsaba écartée dans la compétition de Diamond-League
Stockholm, le 20 mai 2019 (Net Press) . De sources dignes de foi, nous apprenons que la star burundaise des 800 mètres, Francine Niyonsaba, ne participera pas à la compétition de Diamond-League qui doit débuter le 30 mai en Suède, plus exactement à Stockholm la capitale.
Elle n’est pas la seule africaine car cette mesure a également frappé la Sud-africaine Caster Semenya et la Kenyane Margaret Wambui. Elles sont accusées d’avoir un degré de testostérone plus masculin que féminin, d’où elles ressemblent beaucoup plus à des hommes. Francine Niyonsaba dit qu’elle s’entraîne deux fois par jour et ce, depuis son enfance, mais elle n’a pas convaincu. Les organisateurs de la compétition Diamond-League recommandent aux trois femmes de consulter les médecins afin de diminuer leur testostérone.
Les sympathisants de Francine Niyonsaba crient à l’injustice car elle avait participé à plusieurs compétitions sans que ce volet ne soit évoqué. Pour preuve, elle avait déjà remporté plusieurs médailles, dont celle d’argent obtenu lors des jeux olympiques de Brésil. Elle avait été la deuxième derrière Castel Semenya et avant Margaret Wambui.