Bujumbura, le 16 janvier 2020 (Net Press). Un véhicule de type blindé de l’armée burundaise qui assurait la sécurité du président de la République, Pierre Nkurunziza, a dévié de la route Bujumbura–Bugarama pour tomber dans un ravin. Un militaire agent de transmission du numéro un burundais a trouvé la mort sur le champ. C’était à la mi-journée de ce jeudi 16 janvier, vers 12h25 minutes. Selon nos sources, la scène macabre est survenue non loin du quartier Gasenyi abritant le tout nouveau palais présidentiel Ntare Rushatsi. N.R.
Burundi - Justice
Douze militaires interpellés dans la province de Ngozi
Ngozi, le 16 janvier 2020 (Net Press) . Ils ne sont pas n’importe quels militaires car il s’agit des agents de la garde présidentielle de Gitega. Ces membres de la brigade spéciale pour la protection des institutions, Bspi, ont été arrêtés en date du 13 janvier dernier dans la province de Gitega, au Centre du pays. Ils gardaient le palais présidentiel de Gitega.
Ils ont été transférés au palais de Ngozi, au Nord du pays, pour interrogatoires. Cette arrestation a été décidée par le service de renseignements militaires et, selon des informations concordantes, elle serait liée à des coups de feu entendus tout près du palais présidentiel de Gitega dans la nuit de dimanche à lundi 13 janvier.
Parmi les interpellés, il y a un capitaine et un adjudant et le reste est fait d’hommes de troupe. Ils étaient nouveaux dans ces fonctions car ils y sont depuis décembre de l’année dernière, une mission qui était assurée jusqu’ici par les militaires du 3ème et du 22ème bataillon et commando de Gitega.
Lors de la croisade de prière organisée par la famille du président de la République, à partir du 26 décembre 2019, une cinquantaine de militaires membres de la Bspi avaient été déployés au plais présidentiel pour y renforcer la sécurité du chef de l’Etat. Les informations sur les coups tirés n’ont pas filtré et leur origine n’est pas toujours connue. L’on ne connaît pas non plus les accusations à charges des personnes appréhendées. J.M.
Burundi - Sécurité
Une fouille-perquisition à Gitega la capitale politique !
Gitega, le 16 janvier 2020 (Net Press) . Dès l’aube de ce jeudi, le quartier Nyamugari, à Gitega la capitale politique, a été réveillé par une armada de policiers lourdement armés, qui étaient occupés à une fouille-perquisition. Selon nos informations, aucune arme n’a pas été saisie, mais plusieurs personnes ont été arrêtées et la population de cette localité administrative s’inquiète, selon plusieurs témoignages sur place.
Selon un témoignage d’un policier qui a requis l’anonymat, le quartier Nyamugari, appelé commune quartier « swahili », est devenu " le bastion du mal ", arguant que cette localité est le lieu de la vente et de la consommation des boissons prohibées, de cambriolage, de vagabondage sexuel et de cache d’armes.
Cependant, une grande majorité des habitants de cette localité contactés par la rédaction ont indiqué que cette contrée administrative est la cible permanente des policiers qui effectuent des fouilles-perquisitions et selon eux, " pour inquiéter les militants de l’opposition qui sont nombreux dans cette localité ". D.N.
Burundi - Politique
Quand le ministre de la sécurité publique lance la balle à Gitega !
Bujumbura, le 16 janvier 2020 (Net Press) . C’était ce mercredi 15 janvier, lors de la présentation des réalisations du premier semestre du ministère en charge de la sécurité et de la prévention des catastrophes, que son patron, Alain Guillaume Bunyoni, a donné des explications sur les catastrophes qui se sont abattues en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays et en marie de Bujumbura, plus précisément aux quartiers Uwinterekwa et Buterere.
Il a fait savoir qu’en réalité, il n’y a pas de fonds disponibles dans son ministère pour prévenir de telles catastrophes. Il a révélé que le projet de loi sur la mise en place de ce fonds est sur la table du conseil des ministres.
Le ministre Alain Guillaume Bunyoni a donné la lumière sur le cahier des charges de son ministère en matière de prévention des catastrophes naturelles. Il est centré sur les activités de planification, de cartographie pour alerter à temps afin que le gouvernement ou tout citoyen puisse prévenir les risques de catastrophes.
Le ministre de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes propose la mise en place du fonds de prévention des catastrophes naturelles.
Sur la question de savoir si les victimes du désastre survenu au quartier Uwinterekwa ou ailleurs seront réintégrés dans leur parcelles respectives, le ministre Bunyoni a donné des éclaircissements. Pour lui, il y a deux catégories des victimes des eaux de ruissellement, la première catégorie sont les victimes habitants dans des terres non viables. Ces derniers ne seront pas relocalisés dans cette localité, mais dans leurs terres d’origines pour éviter d’autres victimes des eaux de ruissellement. Dans les zones viables, c’est le ministère de la solidarité nationale qui sera chargé de les réinstaller. Ch.N.
Burundi – Economie
La police ferme la société Crowdl
Bujumbura, le 16 janvier 2020 (Net Press) . Le ministre de la sécurité publique, le commissaire général, Allain Guillaume Bunyoni, affirme avoir ordonné l’arrestation de plus de 300 membres de la société Crowdl ce mardi 14 janvier courant.
En effet, selon le ministre Bunyoni, cette société opère dans le domaine de la crypto monnaie et a des assises dans la capitale économique. Cette société est accusée de promouvoir l’escroquerie dans le but de rançonner les gens et doit par conséquent arrêter toutes ses activités dès ce mardi soir.
Par contre, le secrétaire général de cette société, Godefroid Ndaritezimana, rejette toute accusation de pratiquer la crypto monnaie, arguant qu’elle est agréée par l’agence pour la promotion des investissements avec des visées de créer une microfinance.
Cet agrément évoqué par la société a été reconnu par l’agence pour la promotion des investissements(Api) dont le directeur général précise que cette société a été agréée pour avoir demandé l’autorisation d’opérer sur le territoire burundais dans le but de pratiquer le commerce en ligne et pour la vente virtuelle de la monnaie.
Cependant, la banque centrale (Brb) avait interdit formellement la vente virtuelle de la monnaie pratiquée par cette société, ce qui ne l’a pas empêché de s’entêter opiniâtrement et persévérer dans l’erreur.
L’on déplore malheureusement que cette société avait déjà soudoyé plusieurs jeunes chômeurs et fonctionnaires qui avaient placé leur argent dans l’espoir de faire fortune. Une somme comprise entre 500.000 Fr et 2.000.000 Fr burundais avait été donnée à cette société comme frais d’adhésion au regard de la situation socioprofessionnelle du demandeur d’adhésion. N.R.
Burundi - Commerce
La Brarudi en manque de produits, les hommes d’affaires la contournent
Bujumbura, le 16 janvier 2020 (Net Press) . Depuis plusieurs mois, certains produits de l’entreprise commerciale Brarudi, naguère poumon de l’économie burundaise - en 2008, cette société payait un impôt équivalent à 1 milliard de francs burundais par semaine, soit 52 milliards par an - commence à limiter l’effectif des produits qu’elle fabriquait pour des raisons qu’elle n’explique pas mais dont tout le monde soupçonne que c’est lié au manque de devises.
Ainsi, la boisson appelée Coca Cola a complètement disparu des kiosques Brarudi ou alors des boutiques dans les différents quartiers de la ville de Bujumbura. Pour combler cette lacune, la Brarudi avait entrepris de créer un produit de substitution dénommé lui aussi Coca zéro, mais les consommateurs qui avaient goûté à la première boisson ont estimé qu’il n’y a pas moyen de comparaison entre les deux produits.
Les hommes d’affaires burundais ne cessent de creuser leurs méninges car ils viennent de mettre sur le marché local le Coca cola original en provenance des pays étrangers. Cette limonade se trouve dans une bouteille en plastique et elle est disponible dans plusieurs alimentations de la capitale économique. Nous apprenons que cette bouteille coûte 6.000 Fbu et que les Burundais sont prêts à les dépenser pour consommer Coca Cola original. D.N
Burundi – Education
L’université du Burundi dépourvue de moyens d’accueil de nouveaux candidats
Bujumbura, le 16 janvier 2020 (Net Press) . L’annonce a été faite par le recteur de l’université du Burundi, François Havyarimana, ce mardi 14 janvier de cette année 2020. Ce manque de moyens pour accueillir les étudiants a poussé le même recteur à prendre des mesures singulières à l’encontre des étudiants.
C’est notamment le refus de recours pour les lauréats des humanités qui n’ont pas été satisfaits par la filière dans laquelle ils ont été orientés. Seuls les recours de ceux qui n’ont pas été orientés par mégarde de la commission en charge de cette activité seront acceptés.
Cette mesure unilatérale touche plus de 2000 étudiants placés dans des facultés ou instituts sans considérer leurs choix mais plutôt au regard de la disponibilité des places dans ces filières non convoitées par les étudiants et selon les caprices de ladite commission.
A l’ouverture de l’année académique de l’exercice 2019-2020 qui sera inaugurée le 20 janvier de cette année, cette institution attend plus de 4801 lauréats des humanités pour l’exercice 2018, un effectif plus élevé si on le compare à celui des années 1990.
Tout aussi pathétique est le non-dit sur un effectif aussi élevé de lauréats des humanités générales de l’exercice 2019 qui seront condamnés de rester chez eux sans que le gouvernement ne leur cherche une occupation pour cette année à gâcher dans la délinquance.
Soulignons que depuis la formation militaire imposée aux lauréats des humanités depuis 1998 par le régime du président Pierre Buyoya II, les étudiants nouvellement admis ont connu un retard dans leur inscription suite à l’année passée en cours de formation militaire. Ce temps de retard s’est maintenu et a fait que deux promotions soient en droit de se présenter à l’université, d’où les autorités universitaires privilégient la promotion d’avant au grand désavantage des lauréats fraichement sortis du secondaire.
Le recteur de l’université a annoncé également au public que désormais, la volonté de décentralisation des filières de cette institution est une réalité car en plus de celle des statistiques ouverte à Bubanza l’année passée, la région de Buhumuza en province de Cankuzo va accueillir l’institut d’administration et de cartographie. En plus de cet institut, il a été créées d’autres facultés à l’instar de celle de communication et d’anthropologie.
Cependant, l’université du Burundi n’a pas été conséquente pour construire de locaux pouvant héberger ces étudiants délocalisés à Cankuzo. Ils seront malheureusement obligés de s’auto prendre en charge. Or, l’erreur des autorités universitaires dans la conception du campus de Buhumuza a été de calquer leur vision à celle des universités étrangères des pays développés qui sont implantées dans de grandes villes avec des cités universitaires où les étudiants peuvent facilement trouver du job et de restaurants.
Bien que l’idée de délocalisation de certaines facultés et instituts vers les provinces du pays soit merveilleuse, il faut un environnement favorable pour que l’étudiant ne soit pas contraint d’abandonner les études faute de services lui permettant de gagner un peu de moyens pour subvenir à ses besoins. Comparer Cankuzo à Montpellier ou Marseilles est une vaste blague qui peut faire dormir débout toute personne à qui l’on raconterait que le gouvernement du Burundi a dans ses visions l’implantation d’un quelconque institut à Cankuzo. J.M.
Burundi - Usa - Justice
"États-Unis : les exécutions de condamnés à mort reprennent au Texas", dixit Rfi
Austin, le 16 janvier 2020 (Net Press) . Les États-Unis ont repris leurs exécutions de condamnés à mort ce mercredi 15 janvier. Et ce n’est pas un hasard si ces exécutions reprennent au Texas. En 1976, les États-Unis rétablissent la peine de mort. Depuis, 1 512 condamnés ont été exécutés, dont 1 200 dans les seuls États du Sud.
« Parmi eux, 567 l’ont été au Texas. Un tiers des exécutions a lieu ici. Donc le Texas est devant tout le monde. Il est en tête de toutes les exécutions dans le pays », explique Ana Otero, présidente de la coalition texane pour l’abolition de la peine de mort.
« C’est lié aux discriminations, au racisme et à la manière dont le Sud s’est construit. Il y a très longtemps, il y avait dans la loi ce que l’on appelait le Code noir. Et il permettait la peine de mort pour un Noir, mais pas pour un Blanc. Tout cela laisse des traces », poursuit-elle.
Pour l’instant, huit exécutions sont prévues au Texas d’ici au mois de mai. Et ce mercredi, John Gardner, condamné en 2006 pour le meurtre de deux femmes, a été exécuté par injection mortelle, après 15 années passées dans le couloir de la mort. Ch.N.
Revue annuelle de la presse. Juillet 2019
Burundi - Confessions Religieuses
Un prêtre du diocèse de Muyinga obligé d’enlever la soutane
Muyinga, le 1er juillet 2019 (Net Press) . En date du 22 mars 2018, l’évêque du diocèse de Muyinga, Mgr. Joachim Ntahondereye, avait pris une mesure provisoire de suspendre l’abbé Révérien Ndemezo, de ce diocèse, pour un comportement contraire à la vie d’un moine, sans autres précisions.
Le même évêque vient de faire savoir, ce 30 juin 2019, que Sa Sainteté le Pape François vient de prendre une mesure visant à le suspendre définitivement. Désormais, il n’a plus le droit de célébrer de messe, ni d’accomplir toute action relevant du Vatican. Selon la correspondance de cet évêque, cette décision papale a été prise en date du 25 avril 2019 à Vatican. Ch.N.
Burundi –Eac –Justice
La cour est africaine de justice se penche sur le dossier de cinq associations radiées par Gitega
Arusha, le 2 juillet 2019 (Net Press) . Ce mardi n’est pas une journée comme d’autres pour les cinq associations de la société civile radiées par Gitega. La cour de la communauté est-africaine basée dans la ville d’Arusha en Tanzanie statue sur les cas de ces dernières et le verdict est attendu ce mardi 2 juillet 2019.
Cette haute cour de la communauté est-africaine, dans un document rendu public, fait savoir que le verdict va tomber ce mardi dans la première instance de cette cour et concerne cinq associations de la société civile représentées par le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (Forsc) au procureur général de la République du Burundi et au Secrétaire général de la communauté est-africaine.
L’on saura que la partie demanderesse rejette en bloc l’ordonnance du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, ayant la gestion des associations dans ses attributions, datant du 19 octobre 2016 et portant radiation des activités de 5 organisations de la société civile ainsi que le gel de leurs avoirs.
Ces cinq organisations de la société civiles radiées par Gitega pointent du doigt le ministère de la justice d’avoir violé les articles 6,7 et 8 du traité de la communauté est-africaine , et porte plainte contre la décision du procureur général de la République et la communauté est-africaine. J.M.
Burundi - Eac - Justice
Le Burundi n’obtient pas gain de cause à la cour de l’Eac
Arusha, le 3 juillet 2019 (Net Press) . Alors que le Burundi estimait que c’était son tour de piloter l’assemblée législative de l’Eac, il a vu le Rwandais Martin Ngoga élu à cette place, d’où un procès avait été intenté contre ce président élu "illégalement" dans le but qu’il soit destitué. Dans la journée d’hier, cette cour a trouvé que les arguments du Burundi n’étaient pas fondés.
L’avocat du gouvernement, Me Nestor Kayobera, avait invoqué l’absence du quorum lors du vote du fait que les députés burundais et tanzaniens avaient boudé les activités du vote. Malgré cela, le Burundi n’a pas gagné dans ce procès où l’on exigé que le Rwandais reste président de l’Eala jusqu’à la fin de son mandat.
Certains députés convaincus de la régularité du vote ont estimé que ces tensions sont liées aux mauvaises relations diplomatiques entre les deux pays et que par conséquent, cela ne pouvait pas empêcher le bon fonctionnement de l’Eala. Il faut que cette question trouve la réponse dans les rencontres des chefs d’Etat, ont-ils renchéri.
L’Eala est composée de 54 députés, c’est-à-dire neuf membres pour chaque pays qui compose l’Eac. Il s’agit, dans l’ordre de l’alphabet, du Burundi, du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Sud Soudan et de la Tanzanie. D.N.
Burundi - Rdc - Sécurité
Des Banyamulenge déstabilisés par des rebelles burundais
Uvira, le 4 juillet 2019 (Net Press) . Les rebelles burundais du mouvement Red Tabara et les congolais Mai Mai sont pointés du doigt dans le forfait de brûler dans la soirée de ce mardi 2 juillet plus de 70 maisons de la communauté Banyamulenge dans les localités de Murambi, de Mwirisanse, de Bishiga, de Rukwiza et de Bakura du secteur d’Itombwe, territoire de Mwenga, situé dans les hauts plateaux de Fizi et d’Uvira, plus de 350 vaches ont été volées.
Selon des sources administratives, les rebelles burundais et congolais Mai Mai accusent les congolais Banyamulenge de donner des renseignements à l’armée régulière congolaise de l’endroit où ils se trouvent pour que cette dernière les y déloge. Ils ajoutent que ces rebelles et la communauté Banyamulenge se regardent en chiens de faïence et témoignent que depuis la fin de 2018, 6800 vaches ont été volées suite à la coalition de ces rebelles burundais et congolais. J.M
Burundi - Sécurité
Des Congolais en possession de devises attaqués par des hommes armés
Bujumbura, le 5 juillet 2019 (Net Press) . Il y a quelques jours, des Congolais qui étaient en possession de plus d’un million de dollars américains ont été attaqués par des hommes armés sur le route Gatumba, menant vers Uvira, à l’Est de la République démocratique du Congo. Ils ont eu la vie sauve grâce à la police burundaise qui a fait une intervention décisive et rapide, tuant un des malfaiteurs qui avait un pistolet, un autre ayant pu échapper.
Selon des sources policières, cette somme d’argent a été remise à la banque centrale du Burundi comme il est d’usage. Pour elles, les enquêtes se poursuivent car l’on ne sait pas pourquoi un montant aussi colossal a été retiré d’une banque burundaise pour être transféré dans un pays étranger. Les sources proches de la banque Inter Bank Burundi indiquent qu’il s’agit de leurs clients, qui ont retiré leur argent en bonne et due forme et qui ont été attaqués par des bandits armés en pleine route.
Par ailleurs, un homme détenant un passeport tanzanien a été arrêté à l’aéroport international de Bujumbura, en provenance d’Afrique du Sud, avec un kilo de Cocaïne dans son ventre. L’on apprend que cette drogue coûte très cher car le kilo revient à 50.000 dollars américains. Une dame complice dans ce trafic court toujours. Ch.N.
Burundi - Démographie
Deux Burundais contribuent à la maîtrise de la croissance de la population
Bujumbura, le 6 juillet 2019 (Net Press) . Il s’agit de deux intellectuels burundais, Aloys Kamuragiye, un médecin de santé publique, actuellement représentant de l’Unicef pour les pays des Caraïbes de l’Est et Déogratias Buzingo, géographe démographe de formation qui est également un consultant international.
Ils viennent de publier un livre intitulé "Maîtriser la croissance de la population pour profiter du dividende démographique en Afrique subsaharienne. Le cas du Burundi". Le livre produit a été préfacé par un autre Burundais, Léonce Ndikumana, professeur au Département d’Economie à l’université de Massachussetts, aux Etats-Unis d’Amérique.
Le livre a été édité au Canada, à la maison d’édition "L’Empreinte du Passant". Les deux co-auteurs indiquent que ce livre se veut une contribution destinée à éclairer tous les acteurs du secteur du développement pour qu’ils puissent cerner l’enjeu et l’urgence d’une action immédiate.
Il sera procédé au vernissage et à la présentation de ce livre en date du mercredi le 10 juillet 2019 à l’institut national de santé publique, Insp, à partir de 15 heures. Il convient de souligner que ce livre a été publié à Ottawa, au Canada, le mois de mai 2019. Ch.N.
Burundi - Politique
Le parti Apdr présente une candidate au rendez-vous présidentiel de 2020
Bujumbura, le 8 juillet 2019 (Net Press) . La formation politique Alliance pour la paix, la démocratie et le changement, Apdr, vient de présenter Mme Fidélité Nibigira comme candidate aux élections de 2020. Cette dernière a été élue au terme d’un congrès tenu ce dimanche 7 juillet.
Le président de ce parti politique, Gabriel Banzawitonde, dans un point de presse animé à cet effet, a fait savoir que l’élévation d’une femme à la candidature présidentielle de 2020 est un signe éloquent d’une démocratie enracinée au sein du parti Apdr. Il a lancé un appel aux autres partis politiques qui comptent participer à la course électorale de 2020 de l’emboiter le pas.
Il a ajouté que le parti Apdr est une formation politique des démocrates car c’est un parti qui a été le premier à élire le candidat présidentiel qui est en même temps une femme, avant d’inviter les autres partis de faire ce signe. A ce niveau, d’autres acteurs politiques indiquent que cette formation politique devrait se rappeler de Pascaline Kampayano, mise en avant en 2010 par le parti Upd-Zigamibanga.
De son coté, Fidélité Nibigira, devant la presse, a fait savoir qu’elle est satisfaite. Elle a remercié les membres de son parti de l’avoir mise en avant pour les représenter aux élections de 2020. Elle a promis qu’elle va faire de son mieux pour représenter valablement son parti au rendez –vous présidentiel de 2020. D.N.
Burundi - Justice
Le président du Ranac dans la geôle de Ngozi
Ngozi, le 9 juillet 2019 (Net Press) . Le président du Ranac, Aloys Baricako, vient d’être transféré à la prison centrale de Ngozi, après sa comparution ce matin devant le magistrat dans une affaire de litige d’une association dont il était membre. Pour rappel, Aloys Baricako avait été également incarcéré dans le cachot du service national des renseignements dans la province de Gitega alors qu’il s’était rendu à une levée de deuil dans la province de Karusi.
Selon des informations recueillies par la rédaction, il serait poursuivi pour n’avoir pas adhéré au parti présidentiel. Il semble également que ses comptes bancaires ont été bloqués, sans oublier ses activités génératrices de revenus, allusion faite à la fermeture d’une école paramédicale dont il est le principal actionnaire.
Aloys Baricako avait aligné sa formation politique dans l’opposition radicale et avait intégré le Cnared-Giriteka, une plateforme d’opposition radicale dont l’essentiel des membres se trouvent en exil. Il avait également affiché son intention de participer aux élections de 2020 aux côtés d’autres politiciens qui n’entendent pas laisser cette opportunité au seul Cndd-Fdd.
Serait-ce la raison de ses ennuis judiciaires aujourd’hui ? De toutes les façons, les proches du système judiciaire burundais contactés par la rédaction indiquent que personne n’est au-dessus de la loi, qu’il doit être poursuivi comme tout le monde et que si aucune charge n’est retenue contre lui, il sera libéré. N.R.
Burundi - Politique
Les étudiants burundais obligés de contribuer pour les élections de 2020 !
Bujumbura, le 10 juillet 2019 (Net Press) . C’est une exigence surprenante quand on se rappelle qu’il y a exactement 10 jours, le président de la République, à l’occasion de son discours à la Nation, avait annoncé la suspension des contributions aux élections de 2020 sauf pour les volontaires et des personnes qui n’avaient pas encore contribué.
Malgré cette mesure présidentielle, une note est signée par le représentant des étudiants et précise que chaque étudiant doit verser 1.000 Fbu de sa bourse pour contribuer aux élections de l’année prochaine. Selon toujours la note, ce montant sera retiré à la source dans un intervalle de deux mois pour les boursiers et d’un mois pour les non boursiers.
Les étudiants ont mal accueilli cette mesure d’autant plus qu’ils ne l’entendent pas le faire volontairement au regard des conditions dans lesquelles ils vivent. Malgré cela, les noms, les prénoms, les numéros matricules et ceux des comptes sont entre autres les informations à fournir pour se retrouver sur la liste des contributeurs. N.R.