Aujourd'hui, nous sommes le

 
 

 

Dépêches antérieures

Burundi – Sécurité8 mai 2023
|L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Bururi

Burundi – Union africaine – Sécurité6 mai 2023
|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
|Ils confirment leur intention de vol et non de meurtre devant les juges

Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi –Justice - Médias

Les journalistes du groupe de presse Iwacu condamnés à de 2 ans et 6 mois de prison

30 janvier 2020

Bubanza, le 30 janvier 2020 (Net Press). Le tribunal de grande instance de Bubanza vient de condamner les quatre journalistes du groupe de presse Iwacu, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana, à une peine d’emprisonnement de 2 ans et 6 mois. Leur chauffeur, Adolphe Masabarakiza, a été acquitté. Selon des sources sur place, les matériels qu’ils avaient lors de leur arrestation seront remis au groupe de presse Iwacu.

L’on saura que ces journalistes sont accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 dans la commune de Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Ils s’apprêtaient à faire le reportage sur l’attaque d’un groupe rebelle en provenance de la République démocratique du Congo. Leur conseil estime que le jugement est excessif pour nos confrères et consœurs et compte interjeter appel.

L’on saura que la plupart des activistes des droits de la personne trouvent que ce procès est politique, d’autant plus que sur le plan professionnel, ils n’ont commis aucune faute. Cela n’avait pas empêché cependant au procureur général de la République de déclarer par voie de presse que ces professionnels des médias n’ont pas été emprisonnés parce qu’ils sont des journalistes, mais pour la nature de l’infraction.

Malgré cela, des demandes incessantes de libération sans conditions de ces journalistes sont régulièrement enregistrées, aussi bien à l’intérieur qu’à l’étranger. Elles trouvent que leur place est à la rédaction et non en prison. N.R.

Burundi – Education

La Cossesona impose finalement les retraits sur salaires des enseignants

Bujumbura, le 30 janvier 2020 (Net Press) . Malgré le rapport de l’organisation des droits de l’homme, Cnidh, sur les mésententes entre les représentants syndicaux des enseignants et la coalition spéciale des syndicats pour la solidarité nationale (Cossesona), Victor Ndabaniwe maintient sa pression sur les enseignants.

En effet, après plus de deux mois de bras-de-fer entre la Cossesona et les représentants syndicaux de l’enseignement, la Cindh s’est proposée de mener une médiation pour calmer la situation qui ne faisait que s’empirer du jour au lendemain. Ainsi, à travers son rapport, des voies de sortie ont été tracées, en l’occurrence la suspension immédiatement de la retenue sur salaire des fonctionnaires enseignants d’une somme de 500 Fr bu et la libre adhésion des enseignants à la coalition Cossesona. Les commissariats de police ont été sommés quant à eux de libérer des représentants syndicaux emprisonnés illégalement et de ne plus arrêter d’autres à dater du jour de la publication de ce rapport.

Malgré ces multiples conseils, la Cossesona maintient sa décision car, selon des sources proches de la coalition, tous les directeurs provinciaux de l’enseignement ont l’obligation de contraindre les enseignants à manifester leur volonté de se faire inscrire pour le retrait sur leur salaire d’une somme d’argent de 500 Francs burundais.

Par conséquent, les directeurs provinciaux de l’enseignement ont instruit leurs services à commencer par les conseillers au niveau provincial, les directeurs communaux, les directeurs des écoles fondamentales et post-fondamentales ainsi que des enseignants, de prêcher par le bon exemple en adhérant malgré leur conscience à cette dite coalition.

Si donc tous les responsables de l’enseignement acceptent que la Cossesona retienne un quelconque montant sur leurs salaires, ils lui donnent un chèque en blanc de subvenir à leurs besoins même les plus capricieux par la même procédure mais cette fois-ci, sur les comptes de leurs subalternes enseignants debout ou assis.

A l’état actuel, les directeurs provinciaux de l’enseignement rivalisent d’ardeur pour contraindre les enseignants à se faire inscrire dans cette coalition. Car, ils craignent que le représentant de cette coalition, Victor Ndabaniwe, actuellement chef de service des ressources humaines et président de la commission en charge des mutations et du redéploiement des enseignants, ne puisse prendre une mesure contraignante à un directeur provincial ou communal de l’enseignement pour se retrouver un jour à l’école fondamentale de Rusigabangazi après sa destitution.

L’exemple le plus frappant est celui du message, pas du tout tendre, du directeur provincial de Makamba, Sem Nimpaye, à l’endroit de son personnel enseignant, pour leur signifier que cette mesure d’adhérer à la Cossesona est pour le moment un ordre et celui qui contreviendrait à cet ordre sera sérieusement puni. Selon ce responsable de l’enseignement, la Cossesona n’est pas un fait du hasard car elle est reconnue par le gouvernement de notre pays. J.M.

Burundi - Politique

La jeunesse en exil dénonce l’avenir incertain des élections de 2020

Kigali, le 30 janvier 2020 (Net Press) . A travers un communiqué rendu public, le mouvement international de la jeunesse burundaise, Mijb, une organisation de la diaspora burundaise en exil qui dénonce une " mascarade électorale de 2020 "

Selon ce communiqué, l’approche des rendez-vous électoraux de 2020 est caractérisé par des emprisonnements arbitraires, les disparitions mystérieuses, la corruption qui gangrène tous les secteurs de la vie nationale, l’insécurité, la pauvreté.

Selon Carène Kelly Inarukundo, porte-parole de ce mouvement, l’organisation de ces élections se déroulera sans que Gitega n’ait pas pu résoudre la crise que traverse le Burundi depuis 2015, en refusant toute voie de négociations.

Le mouvement de manifestation anti troisième mandat du président Nkurunziza réclamant la strict application des accords d’Arusha a été réprimé dans le bain de sang, à telle enseigne que les forces de sécurité ont été divisées sur la question de laisser le gouvernement de Nkurunziza conduire valablement ledit processus électoral », souligne ce communiqué. S’en est suivi le verrouillage de l’espace politique, la fermeture des medias comme la Bbc, la Voix de l’Amérique, l’incarcération des journalistes du groupe de presse Iwacu, la commission nationale électorale indépendante monocolore, les jeunesse du parti au pouvoir Imbonerakure qui sèment la terreur sur presque toute l’étendue du pays ainsi que des refugiés qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales

Ce mouvement appelle la jeunesse burundaise à rester sereine, unie, à se respecter dans la diversité d’opinion, à ne pas céder à la manipulation, à la terreur et aux discours de haine mais plutôt à faire preuve de détermination infaillible dans le processus de la lutte pour la liberté et la dignité.

Le Mouvement International de la Jeunesse Burundaise (MIJB) regorge des jeunes burundais vivant en Europe et dans le voisinage du Burundi, notamment le Rwanda, la RDC, l’Ouganda et la Tanzanie.

La plupart d’entre eux ont pris le chemin de l’exil en 2015, craignant pour leur sécurité suite à la crise politico-sécuritaire relative à la troisième candidature controversée du président Pierre Nkurunziza. D.N.

Burundi – Droits de l’homme

Rapport accablant de l’organisation Idhb

Bujumbura, le 30 janvier 2020 (Net Press) . L’organisation Idhb a entre autres missions de s’engager fermement à révéler les causes des violations des droits humains en vue d’établir une base de données fiables et précises dans l’objectif de rendre la justice aux Burundais afin de trouver une solution à la crise qui mine le pays depuis 2015.

Ses enquêtes reposent sur les cas de violations des droits humains imputables au gouvernement du Burundi ainsi qu’aux abus de l’opposition armée. Le présent rapport décrit les attaques persistantes à l’endroit des membres du parti Cnl en relevant les cas de passage à tabac de ces derniers par les jeunes du parti Cndd-Fdd, les Imbonerakure. Il fustige aussi les enterrements secrets des victimes des meurtres non identifiés dans les provinces du pays.

Cette organisation stipule que l’année 2019 a été caractérisée par des cas de violations des droits de l’homme au même rythme qu’en 2015 et les années suivantes. Seule la tactique a changé en dissimulant tout fait sur lequel un observateur intéressé pouvait se fonder pour établir la responsabilité des auteurs. L’intimidation de la population et la surveillance des présumés témoins par les agents du gouvernement et les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir rendent improductive une quelconque enquête. Ainsi, s’est installée une situation d’impunité des auteurs de ces cas de violations des droits humains, ce qui compromet tout espoir nourri des familles des victimes d’être restaurées dans leur droit, une fois la paix revenue.

Au regard de tout ce qui précède, Idhb conseille le gouvernement burundais d’empêcher les cas de violations des droits humains et de désamorcer les tensions politiques pendant la période préélectorale avant d’interpeller les gouvernements étrangers de braquer les yeux sur l’évolution sociopolitique de notre pays afin de ne pas replonger dans une crise similaire qu’en 2015. Ch.N.

Burundi – Tanzanie - Sécurité

Un mort suite à une attaque d’hommes armés.

Nyarugusu, le 30 janvier 2020 (Net Press) . Le camp de Nyarugusu en Tanzanie qui abrite des réfugiés burundais a été la cible d’une attaque meurtrière qui a coûté la vie à une personne et fait deux blessés graves.

L’attaque a été menée par des hommes armés qui avaient ciblé les abris des commerçants ce samedi 25 janvier. Les réfugiés en veulent à la police tanzanienne qui, comme d’habitude, n’intervient pas ou le fait tardivement à chaque fois qu’ils sont attaqués malgré des bruits des tirs et demandent un renforcement de leur dispositif de sécurité.

Après les faits, le constat a été amer car, l’on déplore une jeune fille tuée et les deux commerçants visés grièvement blessés. Les criminels sont partis avec une somme d’argent volée aux commerçants dont le montant n’est pas encore connu.

Selon nos sources sur place à Nyarugusu, les malfrats parlaient le Kirundi. Et comme il en est de coutume, à chaque fois qu’il y ait une attaque, les réfugiés se rendent compte que les cambrioleurs parlent le Kirundi, ce qui fait penser aux voleurs en provenance soit de notre pays soit vivant à l’intérieur du camp. Ce postulat exclut tout soupçon des ressortissants tanzaniens.

Or, s’il advient que les criminels soient des compatriotes burundais vivant à l’intérieur du même camp que leurs victimes, il sera extrêmement difficile pour la police tanzanienne de les attraper en flagrance puisqu’ils doivent avoir des complices au sein du camp qui surveillent toute intervention et qui les hébergent en cas d’un éventuel soupçon.

Soulignons que d’après les statistiques du Hcr, ce camp de Nyarugusu abrite près de 60.000 réfugiés parmi lesquels des Burundais. Ce qui fait que le criminel peut se mouvoir à l’intérieur du camp comme le poisson dans l’eau sans s’inquiéter d’être démasqué. N.R.

Burundi - Confessions Religieuses - Nécrologie

Mise en terre de l’Abbé Simon Ruragaragaza

Bujumbura, le 30 janvier 2020 (Net Press) . C’est aujourd’hui que l’archevêché de Bujumbura a procédé à l’inhumation de l’Abbé Simon Ruragaragaza, décédé le 24 janvier dernier à l’hôpital Polyclinique centrale, Polyceb, dans la capitale économique Bujumbura. (voir Net Press du 24 janvier 2020). Les cérémonies ont débuté par une messe en sa mémoire concélébrée par 8 évêques avec comme officiant principal le premier d’entre eux, Mgr. Gervais Banshimiyubusa, archevêque de Bujumbura.

Il y avait toute une pléthore de prêtres et de sœurs en provenance de tous les milieux où feu Simon Ruragaragaza a vécu. Parmi eux, l’on pouvait voir Mgr. Evariste Ngoyagoye, ex-archevêque de Bujumbura et Mgr. Kaburungu, qui étaient venus l’accompagner à sa dernière demeure. Il y avait également des délégations de toutes les paroisses de Bujumbura.

Au début de la messe, le vicaire général de l’archidiocèse de Bujumbura, Mgr. Anatole Rugerinyange, a fait part aux chrétiens du curriculum vitae impressionnant de l’illustre disparu. Il a terminé son allocution en dégageant les caractéristiques de l’Abbé Simon Ruragaragaza, cinq au total.

Selon le vicaire général, Simon Ruragaragaza était tout d’abord caractérisé par sa disponibilité. Malgré son âge, il pouvait célébrer deux à trois messes par jour. Quand les autres prêtres étaient empêchés, il tranquillisait, arguant qu’il est là pour les remplacer. Il le faisait, non pas pour gagner la sympathie de qui que ce soit, mais pour son dévouement à la parole du Seigneur.

Quant il quittait sa paroisse, a poursuivi Mgr. Anatole Rugerinyange, sa main droite était toujours en l’air en train de saluer ceux qui le croisaient. Des enfants de sa paroisse, au sortir de la messe, l’attendaient pour qu’il les bénisse, d’où il a eu droit à un surnom de "Papa Gentil".

L’on ne sait pas compter le nombre de gens que feu Ruragaragaza a aidés. Il s’intéressait aux malades à qui il rendait des visites régulièrement, des hommes pauvres qui cherchaient assistance chez lui n’étaient jamais déçus. L’Abbé Simon Ruragaragaza a créé 4 chorales à la paroisse Saint Joseph de Ngagara, l’une des œuvres qui resteront gravées dans la mémoire des chrétiens de cette paroisse.

Dans son homélie très riche, Mgr. Gervais Banshimiyubusa est revenu sur l’interprétation des Saintes Ecritures par rapport à la disparition de ce prêtre hors du commun. Pour terminer, il a adressé un message à Simon Ruragaragaza, lui demandant de prier pour l’archevêché de Bujumbura, pour toute l’église du Burundi, surtout en cette période ainsi que l’église dans le monde entier.

La messe qui a débuté à 9 h 00 piles a pris fin à 11h53 minutes. Les cérémonies d’inhumation se sont poursuivies au cimetière des moines, derrière le grand séminaire de Bujumbura. Le cercueil était soulevé par des prêtres jeunes, avec l’Abbé Raoul de la paroisse Esprit de Sagesse devant, portant la croix. Là aussi, Mgr. Gervais Banshimiyubusa et son prédécesseur Mgr. Evariste Ngoyagoye, présidaient également les activités. J.M.

Revue annuelle de la presse. Octobre 2019 (suite et fin)

Burundi - Rwanda - Justice

Trois Burundais accusés de rébellion contre le Rwanda plaident coupable

Kigali, le 21 octobre 2019 (Net Press). Les trois Burundais font partie d’un groupe de 25 personnes arrêtées à l’Est de la Rdc et accusées de participation à la rébellion contre le Rwanda sous la houlette de Kayumba Nyamwasa, un ancien allié de Kigali qui est tombé en disgrâce.

Ce 18 octobre dernier, ils ont comparu devant la cour militaire de Kigali se trouvant dans la localité de Nyamirambo. Ils ont plaidé coupables et accepté de collaborer avec la justice de ce pays. Ils ont fait savoir qu’ils ont rencontré le général Kayumba Nyamwasa dans un hôtel de Bujumbura et qu’avant, ils étaient membres du groupe rebelle Fnl opérant en Rdc.

Ce procès qui escomptait aboutir à d’éventuelles libérations provisoires a été remis à aujourd’hui. Les Burundais, qui trouvent qu’ils peuvent être libérés, ont déjà indiqué qu’ils vont demander asile au Rwanda car leur sécurité n’est pas assurée au Burundi, une déclaration que d’aucuns ont trouvé étrange. Ch.N.

Burundi – Sécurité

Une famille désespérée de retrouver le sien

Muyinga, le 22 octobre 2019 (Net Press) . Il s’appelle Corneille Ndacayisaba, originaire de la province Muyinga au Nord-Est du pays et agent qui montait la garde à l’Ong Irc au nom d’une société de gardiennage.

Sa famille affirme que depuis le début du mois de juillet de cette année, Corneille Ndacayisaba est introuvable. Quatre mois après sa disparition, la famille dit avoir perdu l’espoir de le retrouver car, elle a partout cherché ses traces sans succès.

Ndacayisaba a été aperçu pour la dernière fois au début du mois de juillet à l’Ong International rescue committee, Irc, en train de monter sa garde comme d’habitude.

Son ancien collègue à l’Irc dit que ses proches ont demandé des enquêtes mais rien n’a été fait jusqu’à présent. Tout le monde, dans sa circonscription administrative, vit une peur de subir le même sort que Ndacayisaba.

Sa famille et celle d’un certain Mugema arrêté au chef-lieu de la province Muyinga depuis une année par des gens non encore identifiés avouent avoir perdu l’espoir de les retrouver. Par conséquent, la famille de Ndacayisaba hésite encore de procéder à l’organisation de la levée de deuil sans avoir de traces de cette personne chère à elle.

Cette peur-bleue de la famille du disparu est dictée par son appartenance politique car, Ndacayisaba était un membre actif du parti Cnl, surtout que cette province est réputée dans l’intolérance affichée et quotidiennement vécue par le Cndd-Fdd à l’endroit d’autres formations politiques avec des relents criminels face aux membres du Cnl. D.N.

Burundi - Onu - Sécurité

La question du Burundi à l’Onu reportée

New York, le 23 octobre 2019 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, il était prévu une réunion sur le Burundi à la tribune de l’Onu ce 22 octobre 2019, mais à la dernière minute, la rédaction a appris qu’elle a été reportée pour le 30 de ce mois. La réunion sur le Burundi sera ouverte après le briefing de l’envoyé spécial des Nations unies au Burundi, le Burkinabé Michel Kafando.

Cependant, selon des informations en provenance de cette rencontre, les avis des participants sont partagés. Pour certains, la réunion de ce 30 octobre sera déterminante pour la suite à réserver à la crise de ce pays au moment où les autres trouvent qu’il s’agira d’une réunion de plus, que l’on ne peut rien espérer de cette réunion.

Le Burundi exploite souvent une faille qui arrive toujours comme une aubaine pour le gouvernement de Gitega. En effet, le groupe de l’occident est favorable aux pressions sur le régime burundais pour qu’il accepte des négociations. Parallèlement, le bloc Russie - Chine oppose toujours son droit de veto sur les propositions du premier groupe.

L’on rappellera aussi que le gouvernement de Gitega a toujours appelé à des manifestations contre des projets de résolution de l’Onu à son endroit. Les populations envahissent les rues munies de pancartes et des slogans dénonçant ce comportement. Parallèlement, le représentant du Burundi auprès des Nations unies, Albert Shingiro, ne cesse de demander que le Burundi soit retiré des pays à difficultés qui doivent revenir régulièrement dans des réunions de cette institution internationale, mais il n’y est pas encore parvenu jusqu’à présent. Ch.N.

Burundi - Politique

Réunion à Kampala des membres du Cnared et des opposants intérieurs

Kampala, le 24 octobre 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes, des opposants intérieurs des partis politiques Uprona non reconnu par le pouvoir en place, le Ranac et le Fedes-Sangira doivent s’entretenir avec des membres de la coalition Cnared-Giriteka à Kampala en Ouganda pendant deux jours, les 24 et 25 octobre de cette année.

La délégation "cnaredienne" est pilotée par le président de la coalition, le Dr. Jean Minani. Après l’éclatement de cette plateforme en deux parties, Cnared-Giriteka et Cfor-Arusha, l’on dit ces derniers temps que cette première coalition est aujourd’hui proche du pouvoir du Cndd-Fdd et que ses membres désirent rentrer pour participer aux élections de 2020.

Des informations qui parviennent à la rédaction indiquent que l’objectif de cette réunion est de voir dans quelle mesure il pourrait y avoir un gouvernement de transition dans lequel participeraient ces membres du Cnared-Giriteka qui auront choisi de rentrer. Les mêmes informations font savoir que cette transition serait pilotée par le président Nkurunziza.

Pour le moment, Gitega n’a pas encore dit un mot sur cette réunion, mais l’on suppute déjà que cette ambition peut être bloquée par le gouvernement du Burundi dans le cadre de garder une constance affichée dès le départ de ne pas s’asseoir sur la même table avec les membres de cette coalition, initialement jugés comme partisans de la tentative de putsch manquée de 2015. J.M.

Burundi - Politique - Médias

Les journalistes du groupe de presse Iwacu toujours sous les verrous

Bubanza, le 25 octobre 2019 (Net Press) . A quand la levée de la muselière à nos confrères et consœurs du groupe de presse Iwacu ? En effet, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi, Egide Harerimana et Adolphe Masabarakiza, leur chauffeur, viennent de passer leur troisième nuit d’hommes et de femmes privés de liberté dans la province de Bubanza.

Ils ont été arrêtés alors qu’ils allaient chercher des informations sur des affrontements qui avaient eu lieu la veille entre les forces de l’ordre et un groupe de rebelles armés venu de l’Est de la République démocratique du Congo. Non seulement ils ont été interpellés, mais également leurs outils de travail ont été saisis avant qu’ils ne leur soit rétrocédés plus tard.

Pour le moment, les informations en provenance de la police indiquent qu’il y a des enquêtes en cours pour savoir si les journalistes avaient le droit de se rendre sur les lieux. Selon toujours ces informations, ces enquêtes sont toujours en cours et au terme de cette activité, ils seront relâchés ou présentés devant le palais de justice.

Apparemment, il n’est pas interdit que des journalistes se rendent sur place car selon nos informations, même la radio et télévision nationales ont dépêché ce matin une équipe de reportage sur place, une mission qui ne pouvait pas avoir lieu, surtout pour un médium public, si jamais l’interdiction était formelle. Ch.N.

Burundi - Culture - Nécrologie

Départ pour l’Eternité d’un géant de la musique burundaise

Bruxelles, le 26 octobre 2019 (Net Press) . Né en juin 1957, Jean Marie Nibigirwe alias Buddy Magloire est un garçon issu d’une bonne famille et qui vit dans les quartiers chics de Bujumbura, la capitale du Burundi. Très jeune, il apprend la musique dans les quartiers populaires, une pratique inconcevable dans son entourage, d’où des pressions énormes sur lui qui n’ont rien changé malgré tout.

Cette contradiction qui l’habite fera de lui un aventurier car à 18 ans, le jeune garçon quitte son pays dans un camion-citerne en direction de Mombassa au Kenya. C’était le tout premier voyage qui allait l’entraîner sur trois continents, à savoir l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.

Après Mombassa, il rentre au pays dans les années 80 et se voit recruter à l’orchestre national rattaché à l’époque au ministère de la jeunesse, des sports et de la culture. A la fin des années 80, Buddy se trouve en Europe où il s’exhibe en compagnie d’une star burundaise, Khadja Nin.

Avec la crise politico-sécuritaire au Burundi des années 1990, l’artiste s’exile au Canada avec toute sa famille, au début des années 2000. Même dans son exil, Buddy Magloire poursuit sa carrière musicale au Canada, notamment à Montréal. En 2008, il est de nouveau dans son pays où il se met au service de la musique et des artistes. Il est notamment membre du jury de l’East African Music Award, et président du jury des éditions 2012 et 2013 du Primusic, le plus grand concours musical du pays jusqu’à ce jour.

La mort le surprend alors qu’il travaillait sur un album-héritage avec quelques uns de ses grands classiques intitulé "Agacaca" qui devrait sortir au cours de cette année. Le défunt a été victime d’une attaque cardiaque et a subi une opération en Belgique, qui a d’ailleurs très bien réussi.

Mais quand l’heure de Dieu a sonné, l’on doit partir, dit-on dans plusieurs homélies des croyants. Alors qu’il était en pleine convalescence, il a subi une complication d’un accident vasculaire cérébral, AVC, qui l’a emporté très tôt ce matin à l’âge de 62 ans. Que la terrer de ses ancêtres lui soit légère. Ch.N.

Burundi - Confessions Religieuses

Le président de l’union adventiste burundaise arrêté à l’aéroport international

Bujumbura, le 28 octobre 2019 (Net Press). Le pasteur Lamec Barishinga, président de l’union adventiste burundaise non reconnue par Gitega a été interpellé le 24 octobre dernier l’aéroport international Melchior Ndadaye, alors qu’il se rendait aux réunions de fin d’année à Nairobi au Kenya. Il serait accusé de ternir l’image du pays à l’étranger.

Pasteur Ted Wilson, le représentant au niveau mondial de cette église, sur son compte tweeter, a appelé la communauté de l’église adventiste du 7ème jour de prier pour lui dans cette période difficile et s’est inscrit en faux contre l’intimidation et l’emprisonnement arbitraires des leaders de cette église qui ne sont pas reconnus par Gitega.

Interrogé sur cette affaire par nos confrères de la Bbc, le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, s’est gardé de tout commentaire.

Pasteur Joseph Ndihokubwayo, le représentant de l’église adventiste du 7ème jour reconnu par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, dit que ce prélat est accusé d’envoyer une vidéo au siège de cette église qui ternit l’image du pays et qu’une correspondance a été envoyée à tous les fidèles de cette église, faisant savoir qu’il n y a pas de liberté de culte.

L’on saura que ce prélat de l’église adventiste du 7ème jour a été interpellé à l’aéroport international Ndadaye Melchior alors qu’il s’apprêtait à s’embarquer dans l’avion à destination de Nairobi.

La rédaction de Net Press a pu se procurer d’une correspondance que le représentant de l’église adventiste du 7ème jour au niveau mondial, Pasteur Ted Wilson, a adressée aux fidèles du Burundi suite à l’emprisonnement du pasteur Lamec Barishinga. Elle se trouve sur http://www.netpress.bi, rubrique "Tribune". D.N.

Burundi - Tanzanie - Réfugiés

La Tanzanie persiste et signe : le rapatriement est volontaire

Kigoma, le 29 octobre 2019 (Net Press) . Le haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Hcr, vient de réaffirmer que le rapatriement des réfugiés burundais en provenance de la Tanzanie est volontaire. Sa position reste inchangée alors que le Burundi et la Tanzanie avaient décidé de rapatrier tous les réfugiés burundais, de gré ou de force.

Le Hcr indique également que dans le passé récent, une forte pression a été exercée sur les réfugiés burundais basés en Tanzanie pour qu’ils rentrent chez eux même si par après, ce pays a changé d’avis, soutenant l’idée que le rapatriement des réfugiés doit respecter avant tout leurs droits.

Le Hcr, ce 28 octobre, a demandé encore une fois à la Tanzanie et au Burundi de respecter la convention internationale sur les réfugiés de 1951 et d’assurer la sécurité et les droits des réfugiés lors de leur rapatriement. Pour le Hcr, ce phénomène est volontaire, personne d’autre ne peut s’en mêler. Ch.N.

Burundi – Onu - Justice

Les Nations unies demandent la libération du défenseur des droits de la personne humaine Germain Rukuki

New York, le 30 octobre 2019 (Net Press) . Professeur à l’Université Arcadia de Philadelphie, Sètondji Roland Adjovi est aussi membre du groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire. Il a demandé la libération du défenseur des droits de la personne humaine au Burundi Germain Rukuki, condamné à 32 ans de prison, accusé de « participation à un mouvement insurrectionnel ». Roland Adjovi dit que le défenseur des droits de la, personne humaine Germain Rukuki ce dernier n’a commis aucun crime. Et ajoute que rien de justifie son incarcération.

Roland Adjovi s’interroge si Gitega sera flexible aux demandes du groupe de travail et ajoute que les Nations unies sont au courant d’autres cas, au Burundi, où le pouvoir ne se plie pas aux demandes des Nations unies pour le respect des droits de la personne humaine.

Des experts de l’ONU appellent Gitega à libérer Germain Rukuki, arrêté il y a deux ans au Burundi. Ce membre de l’ONG Acat, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, a été condamné à 32 ans de prison, notamment pour « participation à un mouvement insurrectionnel ». D.N.

Burundi - Nations Unies - Sécurité

L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies remet le tablier

New York, le 31 octobre 2019 (Net Press) . Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu au Burundi, l’ancien président burkinabe, Michel Kafando, a présenté hier sa démission de son poste, deux ans après sa nomination. Pour une certaine opinion, Michel Kafando a volé à bas étage dans le dossier burundais au regard de son bilan.

En effet, selon des analystes de sa mission dans notre pays, il n’a rencontré le président Pierre Nkurunziza qu’une seule fois pendant les deux ans. En outre, sous son mandat, l’office du haut-commissariat aux droits de l’homme a fermé ses portes à Bujumbura au moment où le dialogue inclusif tel que souhaité par l’Onu a abouti à une impasse.

Lors de la présentation de sa démission, Michel Kafando a signalé que quand bien même il y a une amélioration de la situation sécuritaire, il est à noter une intensification de l’intolérance politique pour ce dernier trimestre. Il a également fustigé le fait qu’il n’y a pas eu de dialogue, faute de volonté politique des uns et des autres, surtout des chefs d’Etat de la sous-région.

Il a fait remarquer qu’il faut espérer que le processus électoral au Burundi de l’année prochaine sera transparent, rappelant en même temps que des élections mal organisées et contestées sont souvent, si pas toujours, sources de conflit dans le pays. Cette inquiétude est partagée par la plupart des opposants au régime de Gitega quand bien même ce dernier tente de rassurer.

De son côté, l’ambassadeur du Burundi auprès des Nations unies, Albert Shingiro, a pris note d’une bonne fin de mandat de Michel Kafando. Il souligne que ce dernier laisse derrière lui un pays calme et stable. Ch.N.

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