Cibitoke, le 1er février 2020 (Net Press) . Trois jeunes du parti de l’Aigle dans la commune de Rugombo, province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, Pierre Nkunzizmana, connu sous le sobriquet de Ndakwica, Fabien Nsabimana et un nommé Nizigiye, ont été appréhendés en flagrant délit de vol. Ils avaient sur eux plusieurs objets volés dans des boutiques et des ménages sur la colline de Kiramira, dans la commune de Rugombo de cette province.
Des informations concordantes indiquent qu’ils ont été arrêtés par des populations de cette localité dans la nuit de ce 30 janvier. Ces dernières constatant que le banditisme dans les ménages et boutiques était devenu insupportable, elles ont décidé de veiller au moyen des rondes nocturnes. C’est dans ce contexte qu’ils pu mettre la main sur ces délinquants.
C’est ainsi que la même population a décidé de se faire justice à l’endroit des trois jeunes, mais la police est intervenue très rapidement, avant que les habitants de cette localité ne commettent l’irréparable. Ces jeunes Imbonerakure se trouvent pour le moment au cachot du commissariat provincial de police.
Le patron des Imbonerakure de cette entité administrative ne nie pas le faits mais se contente de dire que l’infraction est individuelle en matière pénale. Pour lui, si ces jeunes devraient être entendus et reconnus coupables par la justice de notre pays, ils seraient condamnés en tant que citoyens et non comme membres du Cndd-Fdd. Les populations de Kiramira craignent que ces Imbonerakure ne soient libérés dans un proche avenir. J.M.
Burundi - Politique
Le premier vice-président élu candidat de l’Uprona aux présidentielles de mai
Bujumbura, le 1er février 2020 (Net Press) . Le parti Uprona proche du parti au pouvoir et piloté par Abel Gashatsi, a organisé hier soir un congrès extraordinaire en toute discrétion pour élire le candidat de cette formation politique aux échéances électorales présidentielles de mai 2020. Gaston Sindimwo, actuel premier vice-président de la République a été élu candidat de l’Uprona.
De son côté, Madame Marie Claire Burikukiye, la fille du père de l’indépendance, a été écartée en raison de son âge, 39 ans, alors que la loi est claire. Le candidat président doit avoir 40 ans et plus. Même ce matin, lors de la présentation des personnes en lice, son nom n’a pas apparu, ce qui a étonné plus d’un pour les gens qui étaient au stade Cecinga, dans la zone de Ngagara
Cette élimination a cependant surpris les congressistes car les gens qui se nomment Burikukiye sont généralement nés en 1962, avec l’indépendance du pays, il y a aujourd’hui plus de 57 ans. En outre, si réellement elle est la fille de Louis Rwagasore, en aucun cas elle peut avoir moins de 50 ans. En d’autres termes, ils ont conclu qu’il y a du non-dit dans l’élimination de cette candidature.
Le président de cette formation politique, Abel Gashatsi, s’est réjoui de l’élection de Gaston Sindimwo car, a-t-il précisé, c’est l’une des figures emblématiques du parti de Rwagasore. Il en veut pour preuve que c’est l’Uproniste qui vient de battre le record de longévité à la vice-présidence de la République.
Le candidat de l’Uprona de son côté a fait savoir que sa formation politique n’est pas derrière le passé douloureux qu’a traversé le pays, une formation politique par contre qui a conduit à l’aboutissement des accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi. Concernant les perspectives d’avenir, l’Uprona va œuvrer pour l’égalité genre dans les méandres du pouvoir.
Signalons que ce congrès de l’Uprona a vu la participation invités, notamment l’ambassadeur de Chine au Burundi, les représentants des parti Cnl, Upd, Msp Inkinzo, Cndd-Fdd, Fpn Imboneza ainsi que le Florina. N.R.
Burundi - Justice - Opinion
Lecture de l’opinion sur la condamnation des journalistes du groupe de presse Iwacu
Bujumbura, le 1er février 2020 (Net Press) . Après la condamnation à 2 ans et 6 mois des journalistes du groupe de presse Iwacu, une certaine opinion des juristes de la capitale économique Bujumbura trouve que le jugement est un message à l’endroit du juge d’appel pour lui dire que les professionnels des médias détenus sont innocents et que par conséquent, il doit prendre des mesures qui s’imposent pour les libérer sans conditions.
Ils tiennent compte du fait que le ministère public a requis 15 ans d’emprisonnement contre eux, la saisie de leurs biens, l’impossibilité de vote pendant 5 ans etc, et qu’au bout de 30 jours de délibéré, le juge condamne à seulement deux ans de détention. Quand bien même 2 ans de détention arbitraire c’est trop long, le juge a désavoué le ministère public, ce qui est un indice d’espoir pour Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Ndereyimana.
Signalons que le jugement de ces 4 journalistes est tombé le 30 janvier dernier et que le chauffeur du même organe de presse, Adolphe Masabararkiza, qui était également poursuivi dans le même dossier, a été quant à lui acquitté. Rappelons qu’ils ont été arrêtés le 22 octobre de l’année dernière dans la commune de Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Ch.N.
Revue annuelle de la presse. Novembre 2019 (suite)
Burundi - Eac - Politique
Vers le sommet des chefs d’Etat de l’Eac
Arusha, le 11 novembre 2019 (Net Press) . Nous apprenons qu’un sommet des chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est est prévu pour ce 30 novembre à Arusha en Tanzanie. Les points à l’ordre du jour sont notamment l’intégration de la Somalie dans cette communauté, les relations délétères entre le Burundi et le Rwanda d’une part, entre le Rwanda et l’Ouganda d’autre part ainsi que le soutien du Kenya pour qu’il obtienne un siège au conseil de sécurité de l’Onu.
Selon nos informations, ces mauvaises relations entre pays sont la source du blocage de la libre circulation des personnes et des biens entre les différents ressortissants de ces pays. Pourtant, les citoyens de ces pays devraient voyager uniquement avec leurs cartes d’identité, comme le prévoit la loi.
Ces mêmes mauvaises relations bloquent les déplacements des chefs d’Etat dans ces trois pays qui s’accusent mutuellement de soutien aux rebelles. Les présidents congolais et angolais avaient tenté une médiation entre Paul Kagame et Yoweri Museveni, mais jusqu’à présent, l’on ne voit rien venir entre les présidents burundais et rwandais. J.M.
Burundi - Sécurité
Quand les "Cnlois" et les "Cnddfddistes" se rentrent dedans en commune Nyamurenza !
Ngozi, le 12 novembre 2019 (Net Press) . Des sources sur place indiquent que ce dimanche dernier, 10 novembre, les militants du parti conseil national pour la liberté (Cnl) se sont rentrés dedans avec les jeunes du parti au pouvoir (les Imbonerakure) qui voulaient empêcher aux membres du Cnl de participer à l’ouverture solennelle de leur permanence située dans la commune de Nyamurenza, province de Ngozi, au Nord du pays.
Les jeunes du parti au pouvoir, armés des gourdins et des bâtons et quelques-uns en tenues policières, ont érigé des barricades tendues aux militants du parti Cnl qui étaient nombreux et qui se rendaient à l’ouverture de la permanence du parti. Selon des sources proches des militants du Cnl, ces derniers se sont défendus et les Imbonerakure ont essuyé un échec. Selon les mêmes sources d’information, n’eut été l’intervention musclée de la police locale, les choses allaient tourner vers l’irréparable. Le bilan est des blessés des deux cotés, les Imbonerakures ont été transportés par le véhicule de l’administrateur de la commune Nyamurenza
Selon les témoins sur place, l’administrateur de cette commune, Dieudonné Niyonzima, a suspendu toute activité du parti Cnl, y compris l’ouverture de la permanence de cette formation politique. Les mêmes témoins ont ajouté que cet administratif est pointé du doigt d’être derrière des actes d’intimidation et de déstabilisation des activités du parti Cnl dans cette commune. N.R.
Burundi - Ouganda - Réfugiés
Le ministre de l’intérieur annule sa visite aux réfugiés burundais basés à Kampala
Bujumbura, le 13 novembre 2019 (Net Press) . Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, avait prévu une visite de sensibilisation au rapatriement des réfugiés burundais basés à Kampala en Ouganda le weekend dernier. Nous apprenons que pour des raisons qui n’ont pas été évoquées, son déplacement a été annulé à la dernière minute.
Pourtant, la primature ougandaise, qui est également chargée de la question des réfugiés, avait annoncé cette visite et avait demandé aux responsables de ces Burundais de partager cette information avec les autres afin qu’ils se présentent massivement à l’invitation du ministre Barandagiye.
Les mêmes informations indiquent que les réfugiés burundais avaient mal accueilli cette nouvelle et entendaient manifester contre la venue de cette autorité burundaise. Selon des informations en provenance de Kampala, ils étaient déterminés à démontrer à la face du monde qu’ils ne sont pas prêts à se faire rapatrier de force.
Au jour indiqué, le ministre Barandagiye ne s’est pas présenté et il aurait évoqué des raisons de sécurité. Mais pour ceux qui sont à Kampala, il aurait évité la réédition de 2016 à Nakivale, toujours en Ouganda, où il avait été hué jusqu’à se fâcher contre ses compatriotes qui ont fui le pays. D.N.
Burundi - Politique
L’intolérance politique toujours observable dans la province de Cankuzo
Cankuzo, le 14 novembre 2019 (Net Press) . Les militants des partis politiques Frodebu et Cnl de la province de Cankuzo, à l’Est du pays, se plaignent du comportement des membres du Cndd-Fdd qui troublent la sécurité dans la région en les provoquant par des mots incendiaires et gestes inamicaux posés à leur égard.
Selon les mêmes militants, ces Imbonerakure déstabilisent les autres partis politiques sur toutes les collines de cette province. Le représentant du parti de l’Aigle dément énergiquement ces allégations et indique qu’ils ont eu des instructions de bien cohabiter avec les membres d’autres partis politiques.
Ces grognes conjointes apparaissent au lendemain de l’élection de Léonce Ngendakumana, vice-président du Frodebu, pour représenter ce parti aux élections présidentielles de 2020. Certains analystes estiment que Léonce Ngendakumana très proche d’Agathon Rwasa alors que Pierre-Claver Nahimana, président du parti de Melchior Ndadaye, est plutôt réputé proche du Cndd-Fdd.
L’administration provinciale tente de calmer le jeu et indique que dans l’ensemble, la cohabitation est pacifique entre les différentes formations politiques même s’il y a quelques fois des accrochages. N.R.
Burundi - Sport
Les prestations de l’équipe nationale de football de plus en plus discutables
Bangui, le 15 novembre 2019 (Net Press) . Nous apprenons que les Hirondelles - équipe nationale de football du Burundi - ont volé très bas dans l’après-midi de ce 13 novembre à Bangui et se sont inclinées devant l’équipe nationale de la République Centrafricaine par un score de 2 buts à 0 en faveur du pays hôte.
Cette rencontre a eu lieu dans le cadre des matchs comptant pour les la coupe de l’Afrique des Nations qui aura lieu au Cameroun en 2021. Le Burundi fait partie du groupe E avec le Maroc et la Mauritanie ainsi que la République Centrafricaine qui l’a écrasé sur son propre terrain. Notre pays risque fort de ne pas faire une avancée significative car il rencontre ce 19 novembre à Bujumbura l’équipe nationale du Maroc, ce qui n’est pas une mince affaire au regard de l’expérience de cette équipe.
Les prestations de l’équipe nationale burundaise commencent à inquiéter le public burundais depuis la compétition qui a eu lieu en Egypte. D’ailleurs, même le public commence à se diviser sur la conception de l’entraîneur de l’équipe nationale, Olivier Niyungeko. Pour certains, il devrait démissionner au moment où d’autres trouvent que c’est l’homme qu’il faut.
L’on signalera ici que l’entraîneur de l’équipe nationale avait informé que cette formation est très techniquement moyenne, ce qui avait irrité certains supporters des Hirondelles qui estimaient qu’Olivier Niyungeko, par ces propos, a déstabilisé l’équipe dont il a la mission d’élever le niveau. Les faits viennent de lui donner raison même s’ils ont mal sonné dans les oreilles des fans de cette équipe. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Seraient-ils des Rwandais dans la Kibira ?
Cibitoke, le 16 novembre 2019 (Net Press) . Des habitants de la commune Mabayi, dans la province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays, s’inquiètent d’une présence des hommes armés parlant le kinyarwanda dans la réserve naturelle de la Kibira. Les mêmes informations indiquent qu’ils sont en tenues militaires.
Les mêmes habitants indiquent que ces hommes sont ravitaillés par des hommes qui portent des tenues militaires ressemblant étrangement avec celles de l’armée burundaise et que personne ne connaît leur identité jusqu’à présent. Des informations indépendantes indiquent qu’ils seraient venus de la République démocratique du Congo avec comme objectif l’attaque du Rwanda.
Les habitants de cette localité vivent une peur-panique et certains parmi eux ne passent plus la nuit dans leurs ménages. Malgré cette situation décrite par la population, les sources militaires affirment que la réserve naturelle est contrôlée par l’armée burundaise et qu’il n’y a pas de présence des étrangers dans la Kibira. J.M.
Burundi - Rd Congo - Réfugiés
Des demandeurs d’asile burundais transférés au camp de réfugiés de Mulongwe
Bukavu, le 18 novembre 2019 (Net Press) . Plus de deux cents réfugiés burundais, qui venaient de passer plusieurs mois dans les camps de transit de Kavimvira et de Mongemonge, ont été transférés ce 14 novembre vers le camp des réfugiés de Mulongwe, dans la province du Sud-Kivu.
Selon des informations des réfugiés, ces Burundais ont été transférés après avoir obtenu le statut de réfugiés dans ce pays. Ils sont essentiellement composés de femmes et des enfants et disent qu’ils vivaient dans de mauvaises conditions dans les camps de transit. Ils souhaitent un rapide transfert pour leurs compatriotes restés à Kavimvira et Mongemonge.
La commission congolaise chargée des réfugiés indiquent que les camps de transit sont très surpeuplés du fait que d’autres Burundais arrivent à tout moment. L’on saura que la Rd Congo regorge de deux camps de réfugiés burundais, Mulongwe et Lusenda qui sont tous localisés dans la province du Sud-Kivu. Ch.N.
Burundi - Politique
Le ministre des affaires étrangères fait une série de révélations...
Bujumbura, le 19 novembre 2019 (Net Press) . Le ministre des affaires étrangères et des relations internationales, Ezéchiel Nibigira, a fait savoir une série de réalisations auxquelles le Burundi accédera l’année prochaine. La première est l’intégration du Burundi à la communauté de développement des Etats de l’Afrique australe, Sadec.
Pour lui, le Burundi est en train de parachever les conditions qui avaient été posées avant son admission. il devrait y avoir une mission d’observation de cette communauté qui viendrait se rendre compte de l’état d’avancement de nos réalisations. Il a déclaré avec assurance que l’année prochaine, le Burundi sera membre à part entière de la Sadec.
Son ministère a également rencontré les corps diplomatiques et consulaires accrédités à Bujumbura où il compte mobiliser les partenaires traditionnels, comme l’Union européenne, pour venir en aide au Burundi. Pour eux, les bailleurs, avaient pris un prétexte de la troisième candidature de Pierre Nkurunziza pour fermer les robinets.
Maintenant que tout est clair, que le président sortant a déjà annoncé à plusieurs reprises qu’il ne sera plus candidat, il n’y a plus de raison, selon toujours ce ministère, qui pousserait les partenaires du Burundi à maintenir le blocus. Il a par ailleurs demandé aux diplomates à confectionner des rapports qui traduisent la vérité sur le Burundi, allusion faite notamment à la sécurité qui règne sur tout le territoire national. Ch.N.
Burundi - Sécurité
"Gitega entend réprimer toute forme d’agression en provenance de l’extérieur", dixit le premier vice-président
Gitega, le 20 novembre 2019 (Net Press) . Au cours d’un entretien avec notre confrère de la voix de l’Amérique, Vénuste Nshimiyimana, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a déclaré que le pouvoir de Gitega est prêt pour réprimer toute forme d’agression en provenance de l’extérieur.
Dans cet entretien, cette autorité burundaise a affirmé que le pays est en paix et que des dispositifs de sécurité nationale ont été déployés aux frontières pour parer à toute forme d’agression en provenance de l’extérieur.
Le premier vice-président Gaston Sindimwo affirme qu’un groupe armé a effectué une attaqué armée dans la nuit du 16 au 17 novembre 2019 en commune de Mabayi, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Sans faire de bilan, ce membre de l’exécutif burundais a fait savoir que cette attaque a été perpétrée dans cette localité du nord-ouest du pays à partir du Rwanda. N.R.