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Burundi - Sécurité

La pluie ne donne plus de cadeaux dans ce pays

4 février 2020

Muyinga, le 4 février 2020 (Net Press). Nous apprenons que 7 personnes d’une même famille ont trouvé la mort dans la soirée de ce 3 février, vers 20 heures 45, sur la colline Nyarunazi, dans la commune de Butihinda, en province de Muyinga, au Nord-est du Burundi. La famille de Hicuburundi et de son épouse ainsi que leurs cinq enfants, Jeanine, Raissa, Lionel, Charles et Maurice ont été foudroyés.

Selon des sources sur place, la maison où ils se trouvaient a pris feu suite à une foudre, entraînant la mort de toutes ces personnes ainsi que l’incendie de leurs biens et bétails, comme des poules et des lapins. Les survivants à ce désastre sont un nourrisson et un coq. L’on apprend que ce dernier est sorti sain et sauf de cet incident au moment où l’enfant a été dépêché à l’hôpital.

Dans Bujumbura dit rural, le ciel n’a pas été non plus clément car plus de 300 maisons ont été détruites à Gatumba suite aux inondations liées aux eaux de ruissellement en provenance de la rivière Rusizi qui a dévié de son lit. Les mêmes populations craignent l’’apparition des maladies des mains sales suite à la stagnation des eaux, notamment dans les toilettes.

Les défenseurs des droits de la personne évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme enregistrées la semaine dernière. Au moins 6 personnes ont été tuées, 1 autre a été victime de violations basées sur le genre tandis qu’une autre encore a été victime de torture. Les activistes des droits de la personne mettent en relief enfin 33 personnes arrêtées arbitrairement.

Parmi les victimes identifiées, figure une femme arrêtée arbitrairement. Des jeunes du parti de l’Aigle, des policiers, des agents du service secret et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Parmi les victimes enregistrées, figurent des membres du parti Cnl et des membres du parti Fnl. Ch.N.

Burundi – Sécurité

Des jeunes du parti Cndd-Fdd accusés d’atteinte aux droits humains

Makamba, le 4 février 2020 (Net Press). Les habitants des collines Nkaramanyenye et Rutenderi de la zone Gatabo en commune Kayogoro, de la province Makamba au Sud du pays, dénoncent les violations graves des droits humains dont se rendent coupables les jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd.

Des sources locales indiquent que 25 personnes ont été tuées dans la localité de Gatabo cette année qui vient de s’écouler. Les criminels sont au nombre de quatre individus et se seraient rendus coupables de beaucoup d’actes criminels sous l’œil complice de l’administration locale et des instances judiciaires jusqu’à présent inactives.

Les habitants de cette zone dénoncent par conséquent le silence complice des autorités locales face aux crimes commis par des auteurs bien connus. Cette terreur entretenue par les Imbonerakure, couverte par l’administration et la police, pousse les membres des familles des victimes à ne pas porter plainte de peur d’être tués à leur tour. Ces habitants accusent Gervais Habonimana, chef de zone Gatabo, d’être derrière cette criminalité.

Les mêmes sources précisent que le groupe des Imbonerakure négocient souvent au plus offrant le marché tout aussi criminel de liquider les personnes en conflits fonciers. La tête de tout individu gênant est à couper à vil prix, selon les conclusions du marchandage.

Malgré cette situation déplorable, les responsables du parti Cndd-Fdd indexent toute personne qui ose dénoncer les abus des jeunes Imbonerakure d’être des ennemis de la paix qui cherchent toujours à ternir l’image de notre patrie comme si la jeunesse du Cndd-Fdd est tout à fait innocente des exactions extrajudiciaires dont elle est des fois accusée d’être responsable. D.N.

Burundi – Tanzanie – Sécurité

Quand des rapatriés volontaires prennent encore le chemin d’exil

Nduta, le 4 février 2020 (Net Press) . Depuis le matraquage persuasif et souvent forcé des gouvernements burundais et tanzanien sur les réfugiés de notre pays, certains de nos compatriotes sont rentrés au Burundi.

Mais arrivés dans notre pays, malgré l’accueil chaleureux de ceux qu’ils avaient laissés sur leurs collines, les rapatriés sont vite retournés en Tanzanie. Ils indiquent que leur mouvement de retour en masse en Tanzanie est causé par le traitement inhumain leur réservé sur leur terre natale par les jeunes du parti au pouvoir, les représentants du Cndd – Fdd et les agents du service national des renseignements.

Selon des sources sur place en Tanzanie, le retour de ces réfugiés dans ce pays est mal accueilli car la Tanzanie leur refuse le droit d’asile et les considère plutôt comme des éléments perturbateurs de la paix dans le pays de John Pombe Magufuli.

Les mêmes sources affirment que les vagues d’arrivants dans le camp de Nduta sont constitués en grande partie de jeunes gens originaires des provinces de Ruyigi à l’Est du pays et de Makamba située au Sud du Burundi.

Certains de ces jeunes qui se sont confiés à nos sources ont témoigné qu’ils ont encouru des risques de mort dès leur arrivée au Burundi. Ils sont accusés de servir d’éclaireurs du probable mouvement rebelle. Souvent, ces réfugiés étaient des membres de la coalition Amizero y’Abarundi avant leur exil en 2015. Aujourd’hui, ils ont intégré le parti Cnl, ce qui leur attire des ennuis avec le parti rival, le Cndd- Fdd, de plus en plus intolérant à leur égard.

Leur mise en quarantaine par les membres du parti Cndd-Fdd avait poussé l’administration locale et les jeunes Imbonerakure des provinces de Ruyigi et de Makamba à les intégrer dans les comités mixtes de sécurité pour mieux les surveiller.

Cette marginalisation les avait poussés à reprendre le chemin de l’exil vers la Tanzanie. Cependant, depuis la semaine dernière, les responsables administratifs et policiers de la région de Kigoma multiplient des menaces envers ces nouveaux demandeurs d’asile pour qu’ils retournent au Burundi.

Nos sources indiquent que même les responsables des services de l’immigration à Kigoma ont accusé ces nouveaux réfugiés sur les ondes d’une radio locale d’être des fauteurs de troubles. Aussi, tous les chefs de zones du camp de Nduta ont reçu l’ordre de ne pas recevoir les Burundais qui retournent sur leur sol. Ils sont pour l’instant dans une situation intenable car, ils n’ont ni abri ni nourriture.

Les défenseurs des droits humains tirent la sonnette d’alarme pour amener la Tanzanie à respecter les conventions internationales en matière de réfugiés demandeurs d’asile. Ils ont peur que ces Burundais ne soient refoulés avec un grand risque de subir des traitements cruels et inhumains. Ils demandent à la Tanzanie de revenir sur sa décision de les expulser après l’ultimatum donné du 28 février de cette année et de leur accorder l’asile. N.R.

Revue annuelle de la presse. Décembre 2019

Burundi – Politique

Le parti Sahwanya Frodebu Nyakuri présente son candidat aux élections présidentielles

Bujumbura, le 2 décembre 2019 (Net Press) . Keffa Nibizi, l’actuel président du parti Sahwanya Frodebu Nyakuri iragi rya Ndadaye, a été élu ce dimanche 1er décembre candidat aux élections présidentielles de l’année prochaine.

S’adressant à la presse, le nouvel élu, Keffa Nibizi, a dit qu’au cours de sa course aux élections de 2020, cette formation politique mettra en avant les quatre projets phare qui visent l’amélioration politico–économique et sociale du pays, tout en mettant un accent particulier sur la lutte contre la pauvreté.

Il entend également renforcer des relations diplomatiques avec d’autres pays, lutter contre la mauvaise gouvernance, restaurer la paix et l’unité du peuple, établir un Etat de droit, la transparence dans le processus électoral, etc.

A la question de l’intolérance politique qui sévit entre les différentes formations politiques, Keffa Nibizi a affirmé que les membres des partis politiques accrédités au Burundi devraient être téléguider par le culte de la tolérance dans la divergence de leurs projets de société et mettre en avant les projets de société qui visent l’épanouissement général de la nation.

Il a invité, par cette occasion, la classe politique burundaise à favoriser l’entente dans la diversité pour le bon déroulement des élections de 2020 surtout à l’approche des échéances aussi importantes pour notre pays. D.N.

Burundi - Ouganda - Politique

La plateforme de l’opposition burundaise donne le bilan des assises de Kampala de ce dimanche !

Kampala, le 3 décembre 2019 (Net Press) . La plateforme de l’opposition burundaise en exil Cnared, au terme de sa rencontre de ce dimanche dans la capitale ougandaise, Kampala, a demandé aux partis membres de cette plateforme reconnus par Gitega de former d’urgence une autre coalition de l’opposition pour répondre aux rendez-vous électoral de 2020 C’était dans un communiqué rendu publique à cet effet

Dans ce communiqué, l’on déplore le verrouillage de l’espace politique qui est une source de la liberté d’opinion. Selon une opinion, cet appel de former une nouvelle coalition politique de l’opposition reconnue par Gitega risque de connaitre un fiasco d’autant plus que le parti Sahwanya, qui s’est retiré du Cnared, a déjà présenté son candidat aux élections présidentielles de 2020, en la personne de Léonce Ngendakumana. Ch.N.

Burundi - Eac - Justice

Le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza n’a pas violé la constitution, dixit l’instance judiciaire de l’Eac

Arusha, le 4 décembre 2019 (Net Press). Pierre Nkurunziza vient d’être réhabilité par la cour de justice de l’Eac qui, hier, a rendu son verdict concernant l’échéance politique en cours du président actuel du Burundi. Pour cette cour, le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza n’a pas violé la constitution, d’où elle a décidé de classer sans suite les plaintes allant dans ce sens.

Une chaine de télévision ougandaise NTV a lu cette décision hier mardi 3 décembre. De son côté, le conseiller principal chargé de la communication à la présidence a repris ce communiqué sur son compte Twitter. Rappelons que cette plainte avait été déposée par les associations de la société civile ainsi le forum des avocats africains après que la cour constitutionnelle eut accordé un visa au président Nkurunziza de briguer son troisième mandat.

Pour le moment, il n’y a pas encore de réaction officielle de ceux qui avaient porté plainte, mais une certaine opinion déplore le fait que la cour a pris un temps relativement long pour le déclarer, entraînant des casses terribles, notamment des morts d’hommes, des fuites à l’étranger ainsi que des emprisonnements massifs liés à la crise inhérente à cette décision.

Rappelons également qu’à la veille des élections de 2020, certains partis politiques continuent de dénoncer ce troisième mandat , ce qui pourrait engendrer des spéculations diverses des acteurs et des partis politiques. J.M.

Burundi - Tanzanie - Justice

Apres l’arrêt de la cour de justice de la communauté est Africaine , des plaignants !

Bruxelles, le 5 décembre 2019 (Net Press) . Dans un arrêt rendu par cette juridiction est-africaine considérant que le mandant du président de la République du Burundi de 2015 à 2020 n’a pas violé la constitution, ni les accords d’Arusha ou encore moins le traité de la communauté est-africaine, des interprétations divergentes fussent d’un peut partout.

Les milieux de la société civile en exil estiment que cette juridiction de la communauté est-africaine se pose la question de savoir pourquoi cet arrêt validant le mandat du président burundais Pierre Nkurunziza tombe à la veille des élections de 2020, d’autant que pour prévenir la crise post 2015, la cour de justice est-africaine devait se prononcer avant le calvaire que traverse le Burundi depuis 2015.

Rappelons qu’au cours de cette période, des milieux des manifestants ont été emprisonnés ; arrêtés, tués ou contraints à l’exil vers les pays limitrophes ou alors dans les pays occidentaux, voire en Amérique.

D’autres font savoir que cette cour de la communauté est-africaine travaille sous le botte des mains qui l’ont bénie, du fait que les conseillers de cette cour sont instrumentalisés par les chefs d’États de l’EAC qui les nomment. En outre, poursuivent-ils, le gros des ressortissants de ladite communauté vont afficher une méfiance envers cette cour, ce qui ne garantira plus les valeurs de la démocratie, des droits de l’homme et de la bonne gouvernance censés être ses piliers.

De son coté, Me Nestor Kayobera, avocat du gouvernement, sur les ondes de la radio nationale, s’est dit satisfait de cet arrêt et a ajouté que la partie demanderesse devrait prendre conscience de cet arrêt qui vient a point nommé. La partie défenderesse entend interjeter appel. D.N.

Burundi – Sécurité

Les membres du Cnl toujours sous le harcèlement du pouvoir Cndd – Fdd

Makamba, le 6 décembre 2019 (Net Press) . L’horrible scène se passe sur la colline Mukingo en zone Bigina, de la commune Kayogoro, dans la province méridionale de Makamba en date du 1er décembre dernier.

Deux militants du parti Cnl, Louis Mutokambari et Donatien Nkurunziza, ont été très sérieusement tabassés par des membres de la ligue des jeunes du parti Cndd-Fdd, les Imbonerakure, avant d’être mis aux cachots de police de la zone Bigina. Lors de cette bastonnade, ils étaient assistés par un responsable du parti au pouvoir dans cette localité.

Ces membres du parti Cnl rentraient d’une réunion tenue au chef-lieu de ladite zone. Soudain, des Imbonerakure dirigés par le secrétaire communal du parti Cndd-Fdd, Elysée Kadoyi, les ont interpellés et les ont battus avant de les conduire au cachot de la zone.

Cet acte a été vite dénoncé par le responsable du parti Cnl à Kayogoro comme étant un fait relevant de l’intolérance politique digne d’un autre âge. Pour lui, les membres du Cnl sont partout pourchassés et font souvent objet de violences en toute impunité.

C’est pour cette raison qu’il demande leur libération immédiate et sans conditions pour qu’ils aillent se faire soigner. Car, selon le représentant du parti d’Agathon Rwasa, la place des membres du Cnl n’est pas sous tôles mais plutôt aux affaires pour bientôt. Ch.N.

Burundi - Sécurité

Pas de répit pour les populations de la commune Mugina

Cibitoke, le 7 décembre 2019 (Net Press) . Après la catastrophe naturelle qui s’est abattue sur la commune Mugina, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, dans l’après-midi du 4 décembre dernier, nous apprenons que jusque ce vendredi 6 décembre, les maisons continuaient à s’écrouler suite justement aux pluies torrentielles.

Les populations de la place, surtout dans la localité de Nyempundu, ne savent plus à quel saint se vouer et commencent à quitter la localité pour chercher où loger ailleurs. Elles demandent aux bienfaiteurs de leur aménager un site où vivre car elles craignent de subir le sort des autres qui y ont trouvé la mort.

L’on apprend que ces intempéries rentrent dans le cadre du changement climatique dû aux activités de l’homme sur la nature. Les spécialistes des questions environnementales indiquent qu’il y a moyen de prévenir des catastrophes et de déménager des populations et leurs biens à temps.

Pour eux, cela ne demande pas beaucoup de moyens, d’où ils trouvent que l’administration de la commune de Mugina, en compagnie de ceux qui sont chargés de l’agriculture et de l’environnement pouvaient devancer ces catastrophes au regard des fissures qui se présentent généralement sur les montagnes ou sur les terrains avant l’éboulement des sols. Ch.N.

Burundi - Rwanda - Ouganda - Sécurité

Le ministre burundais de la défense accuse à son tour le Rwanda

Kampala, le 9 décembre 2019 (Net Press) . Alors qu’il participait à une réunion des pays de la communauté d’Afrique de l’Est sur la sécurité, le ministre burundais de la défense et des anciens combattants, Emmanuel Ntahovukiye, a accusé ouvertement le Rwanda d’avoir attaqué le Burundi via la commune Mabayi de la province de Cibitoke, dans la nuit du 16 au 17 novembre 2019.

Dans un anglais approximatif, il a invité l’organisation des Nations unies ainsi que la communauté internationale de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que le Rwanda arrête ses agressions contre le Burundi. Il a rappelé que suite à ces provocations, le Burundi a porté plainte à l’Onu, à l’Eac, à l’Ua, mais il semble déçu que jusqu’à présent, rien n’a été fait.

Rappelons que même le président de la République, Pierre Nkurunziza, lors de l’ouverture d’un forum des parlementaires de la Cirgl à Bujumbura, avait également dénoncé les provocations de Kigali contre Gitega. Ch.N.

Burundi – Trafic Aérien

L’aviation civile burundaise dans ligne de mire de l’audit international

Bujumbura, le 10 décembre 2019 (Net Press). Depuis l’arrivée au pouvoir du parti Cndd-Fdd, les promesses faites à ses militants ont été mises en exécution. L’autorité de l’aviation civile en est l’illustration parfaite où les travailleurs bien formés ont été licenciés et remplacés par des militants pur sucre du parti aux affaires.

Ce coup de balai des sapeurs-pompiers formés a été opéré malgré les protestations des représentants des travailleurs de cette boîte. Mais, l’on ne peut pas affirmer que quelques erreurs techniques survenues lors de l’atterrissage de certains avions seraient dues au manque de formation de ces employés.

Pourtant, cette inefficacité des services de l’aéroport international Melchior Ndadaye s’invite au menu de l’audit international en déplacement dans notre pays. Une réalité qui crève les yeux est que sur 28 sapeurs-pompiers, y compris leur chef, seuls 2 possédaient une formation pour travailler à l’autorité de l’aviation civile. Pour masquer ce problème, ces personnes avaient débuté une formation qualifiante mais les experts ont procédé à l’annulation immédiate de tout certificat octroyé par des centres de formation non recommandés par l’aviation internationale.

Ces experts se demandaient comment deux sapeurs-pompiers uniquement peuvent assurer le travail durant tout un mois de formation de ces 25 collègues avant, après- midi et la nuit sans être relevés afin de se reposer.

Cette situation a failli créer des désagréments à notre pays. Car, l’aéroport international Melchior Ndadaye allait être désormais placé sous problèmes graves de sécurité. Dans ce cas, l’aviation internationale devrait prendre des sanctions à l’encontre de notre pays. Ainsi, aucun avion ne serait autorisé d’utiliser pendant son atterrissage ou son décollage notre aéroport international pendant une période de 3 ans.

Cette sanction a été évitée à la dernière minute suite à la clémence de l’audit international qui a donné par conséquent certaines exigences à l’autorité de l’aviation civile. C’est le cas notamment d’envoyer sans délais 12 travailleurs en formation à Douala au Cameroun pour être qualifiés de sapeurs-pompiers. Il a été recommandé à l’autorité de l’aviation civile de recruter immédiatement 12 sapeurs-pompiers dans les pays étrangers en remplacement de ceux qui sont en formation pendant un mois pour permettre le bon fonctionnement de l’aéroport Melchior Ndadaye. Ces injonctions ont été vite exécutées à la lettre.

Le problème qui risque de rendre caduque cette entreprise que le gouvernement a été obligée de mettre en exécution reste la langue d’apprentissage. Car, nos très chers sapeurs-pompiers ont été recrutés parmi les jeunes affiliés au parti au pouvoir, les Imbonerakure, qui n’avaient pas de niveau de compréhension de la langue de Voltaire. Vont-ils alors apprendre dans quelle langue ? Leurs formateurs seront alors obligés de recourir aux traducteurs en Kirundi à défaut d’apprendre eaux-même le Kirundi avant de procéder à la formation puisque nous sommes par ailleurs un pays souverain.

Mais ce qui nous étonne est le recrutement de 12 sapeurs-pompiers étrangers puisqu’ils proviennent de 12 pays à savoir le Sénégal, Benin, Togo, Cameroun, Nigéria, Mali, Lesotho, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Guinée, Burkina Faso et la République centrafricaine.

Ces manœuvres sont hébergés dans un quartier très huppé de Sororezo à Gahahe Hills hôtel où le coût dépasse 50.000 Fr burundais par nuitée sans compter le prix de la restauration durant tout un mois. A cette enveloppe, s’ajoutent les frais de déplacement, d’hébergement, de restauration et de formation des 12 Burundais partis au Cameroun. Ce qui amène les travailleurs de l’autorité de l’aviation civile à tirer la sonnette d’alarme pour que les services légistes suivent de près cette situation qui dégage déjà une odeur de corruption puisqu’il s’agit d’un montant colossal de plus d‘un milliard de nos francs qui est en jeu.

Les syndicats des services de l’autorité de l’aviation civile indiquent que cette perte aurait été évitée si les responsables de l’aéroport n’avaient pas chassé sans manière les travailleurs formés et expérimentés pour les remplacer par des apprentis. Ch.N.

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