Bujumbura, le 7 février 2020 (Net Press). Un jeune Imbonerakure du prénom d’Egide a été poignardé dans la nuit du 6 au 7 février 2020, vers 2 heures du matin, par des gens qui ne sont pas encore identifiés. Selon des informations à notre disposition, il a eu 6 coups de poignard avant d’être laissé pour mort dans un ravin situé tout près de la paroisse Saint Sauveur de Nyakabiga.
Ce jeune homme qui habitait le quartier III à Jabe, toujours dans la zone de Bwiza, aurait tenu une réunion des Imbonerakure cette semaine qui est en cours. Pour le moment, il est hospitalisé dans une structure sanitaire de la capitale économique Bujumbura. Une personne aurait été arrêtée pour des raisons d’enquête.
Nous apprenons que son père, Mukorumbone, a été tué par balles lors de la crise qui s’est déclenchée en 2015. Les sources d’information à notre disposition indiquent qu’il était soupçonné de livrer les jeunes aux agents des forces et de sécurité. La police confirme cette tentative d’assassinat de ce jeune homme. N.R.
Burundi - Rdc - Sécurité
Que font les militaires burundais en Rdc ?
Uvira, le 7 février 2020 (Net Press). Selon des informations en provenance de la République démocratique du Congo, des militaires burundais auraient traversé la rivière Rusizi vers des localités du Sud-Kivu. Selon les mêmes informations, ce mouvement est observable depuis le 31 janvier de cette année.
Ils passent par la transversale III, sur la colline de Nyamitanga, dans la commune de Buganda, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Les témoins indiquent que ces militaires partent la nuit pour rejoindre les autres partis bien avant, ce qui inquiète les populations de cette entité administrative.
Selon des informations concordantes, ces militaires ont la mission de combattre les rebelles burundais du Red-Tabara qui voudraient perturber les élections des mois de mai et de juillet prochains. Il semble qu’avant de partir, ils se regroupent dans les camps de Cibitoke et de Butara, en province de Cibitoke et de Mudubugu, dans la province voisine de Bubanza, à l’Ouest du pays, un mouvement bien connu des forces armées congolaises.
La rédaction a cherché à entrer en contact avec le porte-parole adjoint du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, le major Gahongano, mais sont téléphone était éteint. Nous apprenons que le commandant en charge des opérations à la frontière indique ne pas être au courant de ces déplacements de nos forces de l’ordre.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme ont fait un bilan pour le mois de janvier 2020. Durant cette période, au moins 21 personnes ont été tuées, 3 autres enlevées, 8 personnes ont été victimes de violations basées sur le genre. D’un autre côté, 6 personnes ont été torturées au cours de la même période tandis que 65 autres ont été arrêtées de façon arbitraire.
Ils ont relevé également le phénomène de cadavres qui se manifestent à plusieurs endroits sans qu’il y ait des enquêtes. Les cas d’intolérance politique apparaissent également et des membres des partis politiques en viennent aux mains, sans oublier le vol des drapeaux et la démolition des permanences. Des jeunes du parti de l’Aigle, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont soupçonnés d’entre les auteurs. J.M.
Burundi - Justice
Un leader du Cnl détenu à l’Ouest du pays
Bubanza, le 7 février 2020 (Net Press) . Il s’appelle Anatole Nzisabira, représentant du Cnl dans une localité de la commune et province de Bubanza. Il est détenu à la prison centrale de cette province depuis plus d’une semaine, accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Les membres de sa famille politique rejettent cette accusation et présentent qu’il est victime de ses succès en ce qui concerne le recrutement de nouveaux membres "cnlois".
Des sources fiables indiquent qu’il a été arrêté par des responsables de l’administration sur accusations des jeunes Imbonerakure. Il semble que l’allure des adhésions, y compris des membres du Cndd-Fdd, au Fnl, a inquiété les rivaux sur les deux localités de Buhororo 1 et 2, d’où il fallait à tout prix arrêter ce mouvement. Il vient d’être présenté à la chambre de conseil du tribunal de grande instance, mais la décision des juges se fait attendre.
Les "Cnlois" de cette province rejettent en bloc les accusations contre l’un des leurs et demandent sa libération immédiate et sans condition. Il y a quelques mois, ses téléphones portables avaient été confisqués par le responsable local du service national des renseignements. Ch.N.
Burundi - Politique
Les extraits du casier judiciaire distribués dans toutes les provinces du pays
Bujumbura, le 7 février 2020 (Net Press) . Selon des informations officielles, désormais, les extraits du casier judiciaire seront distribués dans toutes les provinces du pays. En effet, il y a une file indienne ces derniers jours à la police judiciaire de Jabe où de nombreuses personnes cherchent ce document.
Selon les informations de la police, ce sont surtout les étudiants qui cherchent ces documents, pour des raisons académiques, en plus de ceux qui les demandent pour les échéances électorales de mai 2020. Il y a donc cette volonté de la part du gouvernement de le mettre à la disposition de toute personne qui voudrait se procurer de ce document, somme toute important pour les citoyens.
L’on saura qu’il y a des catégories de personnes, pour être poursuivies par la justice notamment,, se voient le droit de voter annulé, tout comme les détenus d’ailleurs. C’est par le biais donc de cet extrait de casier judiciaire que l’on accorde aux électeurs le droit se s’exprimer dans des isoloirs par la voie des urnes. D.N.
Burundi - Nécrologie
Départ pour l’Eternité d’un professionnel des médias
Bujumbura, le 7 février 2020 (Net Press) . Une bibliothèque vient de brûler dans le monde médiatique. Né à Mukike en décembre 1954, Athanase Ntiyanogeye a fait l’école primaire de Mayuyu avant de poursuivre les études secondaires à l’Athénée de Bujumbura. Diplômé de l’école supérieure de journalisme de Paris, option radio et télévision, il avait également un autre diplôme en Santé et Nutrition décroché à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Retraité de la radio et télévision nationale après 35 ans de bons et loyaux services, cet homme jovial était souvent l’invité de la télévision pour expliquer la bonne nutrition dans la vie de tout être humain. Il était également professeur dans plusieurs universités du Burundi et du Rwanda et consultant en journalisme et membre de formateurs à la Maison de la Presse à Bujumbura. Ch.N.