Bujumbura, le 25 février 2020 (Net Press) . Des sources policières indiquent qu’au moins 22 personnes ont été tuées la semaine dernière dans trois localités de la province de Bujumbura dit rural. Ils ont été tués par des policiers au cours des affrontements entre les assaillants et les forces de défense et de sécurité.
La police a enregistré le décès d’un enseignant du lycée Maranathan, du prénom de Bosco, qui était apparemment le chef de la bande des criminels. Du côté de la police, l’on a enregistré deux policiers tués lors des hostilités et deux autres blessés. L’on saura que d’après les mêmes sources, 6 malfaiteurs ont été également appréhendés par la police.
Quant aux effets militaires, les mêmes informations précisent qu’au moins 6 fusils ont été saisis par la police. Le porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes fait un lien entre de telles subversions et l’approche des échéances électorales un peu partout dans le monde. J.M.
Burundi - Sécurité
Un Imbonerakure échappe de justesse à un attentat
Cibitoke, le 25 février 2020 (Net Press). Une grenade a été lancée dans la soirée de ce dimanche 23 février à la Transversale VI, sur la colline Kagazi, de la commune Rugombo, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Selon des informations en provenance de cette contrée, elle visait un jeune du parti de l’Aigle, prénommé Eric alias Gafuni.
Apparemment, le jeune homme était au courant de l’attaque et ses collègues Imbonerakure ont été mobilisés pour traquer les auteurs de ce forfait, sans succès. La police locale confirme cette information avant de révéler qu’une enquête est déjà en cours. Mais une certaine opinion croit de moins en moins dans de telles enquêtes du fait qu’elles n’aboutissent presque jamais.
Les activistes des droits de l’homme de leur part évoquent au moins 6 personnes qui ont été tuées la semaine dernière et d’un cas d’une victime de violences basées sur le genre. Une personne a été torturée et 11 autres arrêtées arbitrairement. Les jeunes du parti au pouvoir, des policiers et des administratifs sont soupçonnés d’être les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Parmi les victimes enregistrées, figurent des membres du parti Cndd-Fdd et du parti Cnl. Ce bulletin relève des cas de tueries, de violences basées sur le genre, de torture et d’arrestations arbitraires dans le pays. Les mêmes défenseurs des droits de l’homme ont relevé des cas de personnes blessées suite aux attaques et de vol d’un drapeau du parti Cnl. D.N.
Burundi - Politique
Le secrétaire général du Cndd-Fdd dépose son dossier de candidature
Bujumbura, le 25 février 2020 (Net Press) . Le général Evariste Ndayishimiye, candidat du parti Cndd-Fdd à la présidentielle de mai prochain, a présenté son dossier de candidature à la commission électorale nationale indépendante (Ceni) ce mardi le 25 février. A travers son discours de circonstance, Evariste Ndayishimiye a remercié tous les militants du Cndd-Fdd qui l’ont mis en avant pour qu’il défense les couleurs de cette formation politique.
En outre, le secrétaire général de cette formation politique et candidat à la présidentielle a fait savoir que le pays connaît une période cruciale de préparation des élections dans le calme et la sécurité, ce qui témoigne de la maturité du peuple burundais. Enfin, il a demandé à ses compatriotes de rester solidaires malgré leurs différences d’idéologies. N.R.
Burundi - Politique
L’intolérance politique atteint un point de paroxysme dans le pays
Kirundo, le 25 février 2020 (Net Press). Il s’appelle Martin Ndagijimana, il est chef de la jeunesse du parti d’Agathon Rwasa dans le district de Gitobe, qui regroupe trois communes à savoir Gitobe, Vumbi et Busoni, dans la province de Kirundo, au Nord du pays. Il est détenu dans les cachots de la commune Busoni depuis le 20 février dernier.
Il est accusé d’avoir appelé au téléphone le chef de la colline Kabanga, dans la zone de Murore, en commune de Busoni. En effet, celui-ci l’appelait pour lui parler de deux cas de ses membres qui ont été arrêtés par les jeunes du parti de l’Aigle alors qu’ils rentraient d’une cérémonie de mariage dans une localité voisine.
Le chef de colline lui a demandé de se rencontrer au chef-lieu de la commune où il a été aussitôt arrêté par des policiers sous la supervision de ce chef collinaire du nom de Léonard Nkeraguhiga. Selon les mêmes informations, l’officier de police judiciaire chargé de ce dossier lui a signifié qu’il a été arrêté pour avoir osé l’appeler au téléphone, sans permission et à des heures avancées.
Il semble que le chef de colline confirme les faits et affirmé que c’est une façon de corriger des gens qui ne font pas partie des comités mixtes de sécurité comme lui, qui n’ont pas le droit de l’appeler parce qu’ils doivent passer par des intermédiaires. Cette punition va servir d’exemple aux autres, indiquant par là qu’il le libérera le jour où il le décidera. Ch.N.
Burundi - Administration
Grève ce matin à la société Afritextile
Bujumbura, le 25 février 2020 (Net Press) . Ce matin, les travailleurs de la société textile Afritextile, ancien Cotebu, ont observé une grève pour réclamer trois mois d’arriérés de salaires que l’entreprise leur doit. Ils disent que la société a transféré leurs comptes de la Mutec à la Banque de crédit de Bujumbura, Bcb.
Par après, le chef du personnel a déclaré à la même banque que ces travailleurs sont au chômage, d’où la banque, à défaut de leur accorder des crédits, a également refusé l’accès à leurs comptes. Ils demandent que l’autorité de l’entreprise corrige à temps ce problème pour qu’il y ait harmonie au travail.
Cette grève a eu lieu au moment où le secrétaire général du parti Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, a quitté sa permanence, située non loin de l’Afritextile, se rendait au siège de la Ceni pour déposer son dossier de candidature. Il y avait donc plusieurs policiers et les gens qui étaient sur place n’ont pas su s’ils étaient là à cause de la grève ou du départ du secrétaire général du parti au pouvoir.
Dans un cas comme dans un autre, rapportent ceux qui ont assisté à de telles scènes, cette présence de policiers a rencontre un sentiment de désapprobation de la part des commerçants des marchés dits "Sion" et "Cotebu".J.M.