Makamba, le 9 mars 2020 (Net Press) . Un corps sans vie d’un sexagénaire connu sous le nom de Thomas Niyongabo a été découvert ce dimanche 8 mars par les cultivateurs dans une palmeraie dans la vallée de la rivière Mwubure, sur la colline de Buheka, dans la commune de Nyanza –Lac en province de Makamba, au Sud du pays.
Des sources concordantes indiquent qu’il aurait été tué par des éléments non encore identifiés. Selon sa famille biologique, la victime a quitté son domicile jeudi 5 mars pour aller se faire soigner dans l’un des structures sanitaires de Nyanza Lac. Suivant la gravité de la maladie, il n’écartait l’hypothèse d’aller se faire soigner dans la capitale économique (Bujumbura).
A la grande surprise de la même famille, son corps sans vie a été découvert dans la palmeraie de la rivière de Mwubure .Selon les témoignages de ses voisins, Thomas Niyongabo n’était militant d’aucune formation politique et vivait en parfaite harmonie avec son entourage. Le commissariat provincial de la police de Makamba indique qu’il a commencé des enquêtes pour élucider les circonstances de sa mort.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme ont dénombré 3 cas de personnes assassinées la semaine dernière, une femme qui a succombé aux coups et blessures infligés par des jeunes du parti de l’Aigle. Une autre femme responsable du Cnl est portée disparue à Mutimbuzi, dans Bujumbura dit rural. N.R.
Burundi - Politique
Le président de l’assemblée nationale appelle à la cohabitation pacifique
Bubanza, le 9 mars 2020 (Net Press) . A l’occasion des travaux communautaires de ce samedi 7 mars, sur la colline Ruzibira, de la zone Ntamba en commune de Musigati de la province Bubanza, le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, a appelé la population de Bubanza en particulier et celle du Burundi en général, à cohabiter pacifiquement en transcendant leur appartenance politique avant pendant et après les élections de 2020.
Nombreux témoignages indiquent que d’autres hauts gradés de la République devraient suivre cet exemple d’autant plus qu’ l’approche de ce rendez-vous électoral de 2020, les militants des partis de l’opposition sont toujours inquiétés par le parti au pouvoir Cndd-Fdd et quelques autorités administratives et policières. D.N.
Burundi - Politique
Grogne au sein du Cndd-Fdd
Bujumbura, le 9 mars 2020 (Net Press) . A la veille du dépôt des listes des candidats aux élections communales, parlementaires et présidentielles, le climat est malsain au sein du parti présidentiel.
Depuis que le parti Cndd-Fdd a désigné Evariste Ndayishimiye comme candidat aux élections présidentielles, cet heureux héritier du pouvoir jusqu’ici détenu par Pierre Nkurunziza s’emploierait activement à changer certaines règles au sein de cette formation politique.
En réalité, le Cndd-Fdd doit tenir tête au Cnl qui gagne du terrain dans tout le pays. La stratégie adoptée par le Cndd-Fdd est donc d’apporter un peu du tonus dans ses rangs par l’émergence de nouvelles figures. Evariste Ndayishimiye est convaincu que les représentants du peuple élus en 2015 n’ont pas satisfait les attentes de la population de leurs circonscriptions respectives et veut un changement qui pourrait inspirer confiance au Cndd-Fdd aujourd’hui en perte de vitesse face au Cnl plus attrayant devenu plus sympathique aux yeux des Burundais épris de changement.
Ainsi, aucun représentant de ce parti n’est autorisé à figurer sur une liste électorale. En contre partie, il aurait majoré sensiblement le traitement salarial de ses responsables au niveau provincial et communal, arguant qu’ils sont de fait des élus du peuple. Leur tâche d’animer ce parti ne peut pas être bien rempli quand on l’assume avec d’autres responsabilités.
Une autre catégorie de "Cnddfddistes" mal à l’aise pour le moment est constituée par des parlementaires et députés en fonction. Lors de la constitution des listes des candidats aux élections de mai prochain, ces élus du peuple avaient usé de leur influence pour figurer sur des positions utiles dans toutes les provinces, de commun accord avec les présidents provinciaux de ce parti.
Cependant, après la transmission de ces listes, le secrétaire général de ce parti aurait procédé à leur remaniement en les ordonnant autrement. Des informations en provenance du Cndd-Fdd indiquent que leur candidat président aurait accepté uniquement la reconduction d’une dizaine de parlementaires au niveau national car, il aurait préféré faire la promotion d’une nouvelle classe de représentants du peuple.
Cette intransigeance du secrétaire général du Cndd-Fdd face aux députés en fin de mandat et aux représentants de cette formation politique pousse l’opinion à émettre des critiques. Des gens se demandent alors pourquoi Ndayishimiye empêcherait les présidents provinciaux de ce parti d’être candidats aux élections de mai alors que lui-même est candidat président puisqu’il représente le parti au niveau national, deux poids deux mesures en somme.
Les cadres de ce parti pensent que si la règle adoptée est largement appliquée, qu’il n’y ait pas d’exceptions. Cette conception de l’héritier du Cndd-Fdd divise l’opinion au sein du parti au pouvoir et le risque qu’il court est celui de se réveiller à la veille des élections avec un constat tout à fait amer d’un revirement de la majorité de ses membres convertis au Cnl, surtout qu’en termes d’idéologie, la distance entre ces deux formations politiques est tout aussi ténue qu’une épaisseur d’un papier de cigarette et que passer du Cndd-Fdd au Cnl, il suffit d’un petit glissement. J.M.
Burundi - Politique
Un homme retourne à la maison après quelques jours de détention au servie secret
Mwaro, le 9 mars 2020 (Net Press) . Dans nos dépêches antérieures, nous faisions état d’un homme du nom de Claver Baranyikwa, de la commune Nyabihanga, province de Mwaro, qui a disparu alors qu’il venait de rentrer de la République démocratique du Congo, le 25 février dernier, où il exerce comme domestique. (voir Net Press du 4 mars 2020).
Il avait alors été arrêté le 26 février alors qu’il était chez une parenté et les siens avaient vu un véhicule l’embarquer vers une destination inconnue. Ces derniers ont été agréablement surpris de le voir arriver à la maison, sain et sauf, ce 7 mars peu après 19 heures. Des informations indiquent qu’il a été détenu dans les cachots du service national des renseignements en mairie de Bujumbura, non loin de la cathédrale Regina Mundi.
Ses allées et sorties vers le pays de Félix Tschisekedi ont inquiété les services d’immigration qui, après quelques enquêtes, ont constaté qu’il n’y a aucune infraction de sa part. Dans sa famille, c’était la fête car son épouse, qui est membre active du Cnl, avait perdu tout espoir de le revoir vivant. Ch.N.
Burundi - Genre
L’Afjo toujours insatisfaite de la représentation des femmes dans les médias
Bujumbura, le 9 mars 2020 (Net Press). A l’occasion de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, l’association des femmes journalistes, Afjo, a rendu publique une déclaration où elle constate avec amertume la sous représentation des femmes dans les médias et ce, 25 ans après la déclaration de Beijing en Chine.
Malgré cela, elle a tenu à se joindre aux autres mouvements et associations féminins de défense et de promotion des droits des femmes pour dire aux femmes et aux filles de se lever pour la réalisation des droits des femmes pour un futur égalitaire. Malgré la tenue de la conférence mondiale sur les femmes du 4 au 15 septembre 1995, la femme burundaise reste sous représentée dans les contenus médiatiques et dans les postes de prise de décision, déplore cette association.
Elle trouve que seules 9% de femmes se trouvent au sommet des médias sans aucune femme au poste de directeur général dans les médias publics. Par ailleurs, le rapport de monitoring du conseil national de la communication démontre bien que les hommes sont de loin dominants par rapport aux femmes.
Malgré cela, 17% des personnes ressources sont des femmes et 30% au niveau des reporters avec une légère amélioration au niveau de la présentation où la femme est représentée à 43%. Elle tient à remercier le ministère de la communication, le conseil national de la communication et les organisations partenaires pour les efforts fournis dans la prise en compte de l’aspect genre dans les médias.
Elle demande à l’autorité qui nomme de prendre en compte l’équilibre homme femme afin d’appliquer la parité prônée par la politique nationale de la communication. A cette occasion, elle a une pensée spéciale à ses consœurs du journal Iwacu emprisonnées ainsi qu’à toutes celles qui risquent leur liberté et parfois leur vie pour donner voix à la femme et à l’être humain en général. J.M.
Burundi - Usa –Sport
Une Burundaise primée meilleure basketteuse aux Etats-Unis d’Amérique
Des Moines, le 9 mars 2020 (Net Press) . Elle s’appelle Inès Nezerwa, connue sous le sobriquet de " Giti", une basketteuse d’origine burundaise, de la zone Nyakabiga, mairie de Bujumbura, issu d’un père, Melence Ntihozako, agent à la banque nationale de développement économique et de Candide Ruzoviyo, infirmière, qui a été primée meilleure basketteuse de l’Université d’Iowa, aux Etats-Unis d’Amérique
C’était ce dimanche 8 mars lorsque l’hymne national burundais a résonné au stade de basketball de l’université d’Iowa state, devant une foule des blancs et des noirs qui attendaient impatiemment la remise de prix à cette meilleure basketteuse d’origine burundaise. La plupart des populations d’Iowa, dont les intérêts et connaissances se limitent sur leur propre Etat, se demandaient où se situe géographiquement le Burundi dont l’une de ses ressortissants venait faire l’honneur de ce pays.
Des sources sur place ont été étonnées par l’absence remarquable de la mission diplomatique burundaise accréditée dans ce pays de Donald Trump. Elles se demandaient pourquoi ces dernières s’empressent d’intervenir quand une voix s’élève pour "ternir" l’image du Burundi alors qu’il y a des Burundais qui font l’honneur au pays sous le silence coupable des mêmes représentants du pays.
Selon les sources de son entourage, cette ferté burundaise a quitté le Burundi lors de la crise politico-sécuritaire déclenchée en 2015 pour fréquenter un collège dans un pays voisin à l’Université du Rwanda, avant d’atterrir au pays de Donald Trump où elle s’est acclimatée au basket-ball américain et à la vie dans un collège junior au Texas. N.R.