Cankuzo, le 13 mars 2020 (Net Press) . Elle s’appelle Pascasie Ntiruyorwa, elle a été tuée dans la nuit de ce mercredi11 mars vers minuit sur la sous colline Kiruhura, en commune de Cendajuru, en province de Cankuzo à l’Est du pays. Son mari, Barbatus Busengwa, a été grièvement blessé, un forfait commandité par des éléments non encore identifiés, selon le commissariat communal de la police de cette localité.
Des sources sur place font savoir que les auteurs de ce crime ont défoncé la porte du domicile des victimes. Le mari a échappé de justesse au moment où sa femme a succombé à ses blessures suite aux coups de machettes lui infligés sur presque tous les membres inferieur et supérieur. Les auteurs de ce forfait se sont volatilisés dans la nature.
Et dans la même foulée, toujours dans la même province, deux maisons appartenant aux membres du parti de l’opposition Cnl ont été brulées dans la nuit de ce mercredi 11 mars. Elles appartenaient à Liboire Rwasa et à René Miburo, tous membres du parti de l’opposition conseil national pour la liberté (Cnl).
Selon le représentant provincial de cette formation politique en province de Cankuzo, l’intervention musclée des voisins a pu éteindre le feu et sauver les biens immobiliers de ces deux ménages. Il ajoute que mardi 10 mars, le député de la coalition Amizero y’Abarundi élu dans cette province, Anglebert Ngendabanka, avait fait une réunion de pacification entre les militants du parti au pouvoir Cndd-Fdd et ceux du Cnl.
Cet élu a profité de cette occasion pour lancer un appel vibrant au administratifs locaux de la commune Cendajuru de faciliter l’octroi des documents administratifs aux membres du parti Cnl car selon ce député, les autorités locales ne facilitent pas la tâche aux militants de l’opposition.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme ont documenté des violations des droits humains commises sur les personnes privées de liberté et ce, pour le mois de février écoulé. Malgré que ce phénomène s’observe dans la plupart des établissements pénitentiaires, ces défenseurs des droits humains ont focalisé leur attention sur les prisons de Gitega, de Muramvya, de Bujumbura et de Rumonge.
Ils estiment que les violations sont dirigées essentiellement aux détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique en particulier. C’est notamment la privation des soins de santé aux détenus malades, la non-exécution des décisions judiciaires et des mauvaises conditions d’hygiène conséquentes à la surpopulation carcérale. N.R.
Burundi - Politique - Opinion
Vers le discrédit des élections de mai 2020 ?
Bujumbura, le 13 mars 2020 (Net Press) . La question se trouve sur toutes les lèvres des analystes politiques qui trouvent que tous les quatre prétendants malheureux à la course présidentielle se plaignent de la décision prise par la Ceni en date du 10 mars dernier. L’on se rappellera que tout le monde a rejeté les jugements de la commission, d’où certains ont pris la résolution de saisir la cour constitutionnelle à cet effet.
Il y en a d’autres, notamment ceux de la coalition Kira Burundi, qui se plaignent également des mauvaises prestations des commissions électorales dans les provinces et les communes, ce qui peut pousser les mêmes hommes politiques à soupçonner la Ceni de partiale et par conséquent, douter des résultats qui seront proclamés plus tard, même en cas d’objectivité de la commission électorale.
Il ne faut pas perdre de vue que dès la mise en place de cette structure électorale, outre le parti au pouvoir et les formations politiques satellites, les autres ont vu en cette équipe une commission dont les membres sont des adhérents du Cndd-Fdd au pouvoir et dont la mission est de faire en sorte que le parti de l’Aigle gagne les élections haut la main en 2020.
En d’autres termes, cette conception controversée de la commission électorale risque d’être une source de vives polémiques au lendemain de la proclamation des résultats issus des consultations populaires au cours de cette année, tout comme par le passé. Signalons que les élections non contestées sous le régime de la démocratie sont celles de 1993 et de 2005. J.M.
Burundi - Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" dans les kiosques
Bujumbura, le 13 mars 2020 (Net Press) . Ce journal se rend compte dans un premier temps que les affiliés de la Mutuelle de la fonction publique peinent à trouver les médicaments. Les pharmacies de la Mutuelle de la Fonction publique sont presque vides des médicaments essentiels de certaines maladies chroniques, tandis que celles des privées refusent de servir les affiliés de cette institution.
Publiquement, les tenanciers de ces pharmacies privées disent que ces produits ne sont pas disponibles. Discrètement, ils font savoir que la Mutuelle de la Fonction publique rembourse les médicaments à un prix très bas par rapport à leur cout réel et avec retard. Pour cela, ils préfèrent vendre à ceux qui payent cash. Cette situation irrite les affiliés qui estiment que les prestations de l’assureur ne sont pas au prorata de leur cotisation. Ils demandent au gouvernement d’obliger la Mutuelle de la fonction publique à respecter ses engagements.
Revenant sur l’éducation, le journal informe que des tests d’entrainement dans les classes terminales est une stratégie pour booster la réussite. Des responsables scolaires de la direction provinciale de l’Education, de la Formation Technique et Professionnelle de la mairie de Bujumbura proposent qu’il y ait une organisation des tests d’entrainement pour les élèves des classes terminales à l’examen d’Etat.
Cela pourrait améliorer le taux de réussite. Elles ont constaté que les écoles de l’intérieur du pays parviennent à mieux se classer alors qu’elles travaillent dans des conditions difficiles. Leur secret et de travailler dans des réseaux scolaires sans oublier les tests communaux d’entrainement.
Même la liberté syndicale n’est pas mise de côté car la Cosesona vient de réagir contre les prises de position de la Cnidh. Après un temps d’accalmie sans parler de la Cosesona, cette coalition des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale vient de réagir et désavouer le rapport d’enquête sorti par la Cnidh. Une enquête qui n’est pas digne de ce nom car faite dans des bars et dans la rue, les informations recueillies via le réseau social whatsapp.
Pour la coalition, elle n’a jamais vu la plainte déposée contre elle. Les questions posées n’ont aucun rapport avec l’adhésion à la Cosesona. Les structures nationales de gestion de conflits en milieu du travail n’ont jamais été saisies. La position est penchée. La Coalition juge que la Cnidh s’est immiscée dans des dossiers auxquels elle ne devrait pas intervenir la première. Elle en appelle à la transparence de ses décisions. D.N.
Burundi - Santé
Coronavirus au Burundi, plus de peur que de mal
Bujumbura, le 13 mars 2020 (Net Press) . Une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux, évoquant un cas de Coronavirus à l’hôpital Kira Hospital, un homme originaire de l’Afrique de l’Ouest qui serait venu au Burundi en provenance de l’Europe et qui a été dépêchée à cet hôpital pour des soins.
Faux, archifaux, rétorque le directeur de cet hôpital, le Dr. Christophe Sahabo. Non seulement il n’y a pas de cas à son hôpital, mais il n’y en a pas non plus au niveau du pays, selon des informations diffusées par le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida qui dit suivre de près l’évolution de cette pandémie, comme le fait le monde entier par ailleurs.
L’on saura que dans un point de presse de ce 12 mars, le ministre ayant la santé dans ses attributions, Thaddée Ndikumana, a annoncé que son ministère a procédé à une mise en quarantaine des voyageurs en provenance des pays touchés par ce virus. Ils étaient au nombre de 34 pensionnaires de l’hôtel Source du Nil pour une durée de 14 jours.
Si dans un premier temps, la mesure concernant quelques pays, elle a été étendue sur tous les voyageurs en provenance de l’Union européenne. Le ministre a informé que l’hôtel est sous haute protection, gardé par des policiers du groupement mobile d’intervention rapide, Gmir, avec masques de protection contre le virus.
Jusqu’à présent, aucun cas suspect n’a encore été recensé dans le pays, a précisé le ministre Ndikumana. L’on saura que la région où se trouve le Burundi commence à enregistrer des cas de ce virus car, après la République démocratique du Congo, un deuxième cas vient d’être signalé au Kenya. Ch.N.
Burundi - Brésil - Santé
Le président présilien soumis au test de dépistage du coronavirus
Brasilia, le 13 mars 2020 (Net Press) . Au Brésil, le président Jair Bolsonaro a été soumis à un test de dépistage du coronavirus. La raison : il revient d’un voyage de quatre jours aux États-Unis et qu’un des membres de sa délégation a révélé qu’il était porteur du virus.
Jair Bolsonaro est apparu avec un masque lors d’une vidéo sur les réseaux sociaux, aux côtés du ministre de la Santé, lui aussi masqué. Il a expliqué que le résultat du dépistage ne serait connu que vendredi. S’il est testé positif, le président affirme qu’il continuerait à travailler et que la vie continuerait.
C’est le secrétaire à la communication du gouvernement Bolsonaro, qui, le premier, avait donné le signal d’alarme. Fabio Wanjgarten a su qu’il était atteint par le coronavirus au retour d’un voyage du président à Miami, où il avait notamment été photographié près du président Donald Trump, lors d’un dîner.
Par précaution, Jair Bolsonaro a d’ores et déjà annulé un déplacement dans le nord du Brésil, et demandé à ses collègues et amis de ne pas venir lui rendre visite personnellement. Il a également reporté une interview qu’il devait accorder à Cnn Brésil, à l’occasion du lancement de la chaîne en portugais. Il y a quelques jours seulement, le président brésilien avait pourtant minimisé le danger du coronavirus en estimant qu’il s’agissait d’une « petite crise ». J.M.
Burundi - Canada - Santé
L’épouse du premier ministre canadien atteinte du coronavirus
Ottawa, le 13 mars 2020 (Net Press) . L’épouse du premier ministre Justin Trudeau, Sophie Grégoire, est atteinte de la COVID-19. Le chef du gouvernement poursuivra son isolement. Dans une annonce du Bureau du premier ministre transmise par voie de communiqué, jeudi en fin de soirée, il est mentionné que Mme Grégoire se porte bien et qu’elle poursuivra son isolement à la maison.
Sur sa page Facebook, Sophie Grégoire a écrit quelques mots en réponse aux messages d’encouragements qu’elle a reçus. Sophie Gregoire Trudeau dit qu’elle se retrouve en quarantaine mais rien de sa condition ne se compare au sort d’autres familles canadiennes dont la santé est affectée plus sérieusement.
Et ajoute que rien n’indique que le premier ministre soit malade, précise l’annonce. Il demeurera en quarantaine pendant 14 jours, sur l’avis d’experts et de médecins. Il ne fera pas non plus l’objet d’un test de dépistage pour l’instant, puisqu’il ne démontre aucun symptôme de la maladie COVID-19.
Le premier ministre continuera d’assumer pleinement ses fonctions et s’adressera [vendredi] aux Canadiens, mentionne le communiqué. Par ailleurs, la liste des politiciens fédéraux en isolement volontaire s’allonge. Le chef néo-démocrate a fait savoir jeudi, par l’intermédiaire de son compte Twitter, qu’il reste chez lui.
« Je suis à la maison aujourd’hui, je ne me sens pas bien. J’ai contacté un médecin et il ne pense pas que je présente des symptômes compatibles avec la COVID-19. Mais il me conseille de limiter les contacts avec le public jusqu’à ce que je me sente mieux, » a écrit Jagmeet Singh.
Le ministre fédéral des Ressources naturelles, Seamus O’Regan, est en quarantaine volontaire depuis l’apparition de symptômes semblables à ceux d’une grippe, mardi. Sa collègue ministre des Petites Entreprises, Mary Ng, s’est également retirée des lieux publics, mercredi, en attendant le résultat d’un test de la COVID-19.
Le député libéral montréalais Anthony Housefather a, lui, décidé de s’isoler parce qu’il a participé à une réunion, aux États-Unis, où certains participants ont reçu des diagnostics de la maladie COVID-19Donald Trump suspend tous les voyages depuis l’Europe vers les États-Unis pour 30 jours
Et dans la même foulée, Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir lors d’une allocution solennelle la suspension pour 30 jours à partir de vendredi de tous les voyages depuis l’Europe vers les États-Unis pour endiguer l’épidémie de nouveau coronavirus. Cette nouvelle mesure entrera en vigueur vendredi à 00H00 locales (04H00 TU). Elle ne concerne pas le Royaume-Uni, a précisé Donald Trump. D.N.