Bujumbura, le 10 avril 2020 (Net Press) . Nous sommes sur la colline Rukuba, de la zone Kiyenzi, commune Kanyosha dans Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. Un chef de ménage, Juvénal Hicuburundi, a été attaqué par des gens qui n’ont pas été identifiés dans la nuit de ce 9 avril vers 20 heures.
Comme la personne agressée était membre du Cnl, des habitants de la place, ainsi que la famille de la victime soupçonnent les jeunes du parti Cndd-Fdd d’être à l’origine de cette attaque. Toutefois, des voisins qui ont entendu des cris et qui sont venus au secours ont constaté que les assaillants avaient déjà pris le large.
Nos confrères de la radio Isanganiro qui se sont rendus sur les lieux pour reportage n’ont pas eu la vie facile. Ils ont été malmenés par des Imbonerakure qui demandaient avec arrogance pourquoi les journalistes étaient sur les lieux. Le chauffeur de cette station a été violenté et deux pneus de la voiture dégonflés.
Les habitants de cette localité déplorent le comportement de ces jeunes du parti de l’Aigle et demandent qu’ils soient poursuivis par la justice. Au niveau de la radio, l’on signale que les auteurs de ces forfaits sont connus et que les responsables de ce médium entendent saisir les juridictions compétentes pour que justice soit rendue. Ch.N.
Burundi - Droits de l’Homme
Les activistes de droits de l’homme s’expriment sur les violations des droits des détenus
Bujumbura, le 10 avril 2020 (Net Press) . Ceux-ci se sont focalisés sur la période du mois de mars dernier où ils ont documenté des cas de violations des personnes privées de liberté dans quatre établissements pénitentiaires à savoir celui de la mairie de Bujumbura, de Murarmvya, de Gitega et de Rumonge.
La plupart des violations constatées concernent les traitements inhumains et dégradants constitutifs d’actes de torture, la privation des soins de santé, détentions arbitraires et autres violations comme l’insalubrité liée à la surpopulation carcérale. Il s’agit essentiellement des membres du parti de l’Aigle déguisés en ceux du comité de sécurité qui sont indexés comme étant les auteurs présumés de ces violations.
Selon toujours ces défenseurs des droits des personnes, ces jeunes ont la complicité active de l’administration pénitentiaire et de la police. Les personnes citées par ces activistes des droits de l’homme ne veulent pas souvent répondre à des questions des journalistes qui leur demandent de confirmer ou d’informer de telles informations. N.R.
Burundi - Politique
International crisis group contre des contributions forcées
Addis Abeba, le 10 avril 2020 (Net Press) . L’Ong International crisis Group ou Icg, dénonce les contributions forcées en tenant compte de la déclaration du président de la République Pierre Nkurunziza en 2019. En effet, celui-ci avait mis fin officiellement aux contributions qui se voulaient volontaires pour les élections de mai de cette année.
Introduites en 2017, le gros de Burundais ont contribué malgré leur volonté car les autorités s’en prenaient à ceux qui refusaient de payer et des membres de la police, de l’administration ou de jeunes Imbonerakure demandaient directement de l’argent aux ménages, ce qui a alimenté des polémiques.
Ceux qui refusaient de payer étaient des fois intimidés ou alors incarcérés car ils étaient taxés de combattre le programme de la nation. Deux ans plus tard en 2019, juste à la veille du 57ème anniversaire de l’indépendance, le président de la République a mis fin à cette pratique de contributions volontaires.
Selon Icg, le président Nkurunziza avait annoncé que la somme collectée était suffisante pour le bon déroulement des élections. Il avait également précisé que ceux qui le voulaient pouvaient continuer à contribuer, toujours de façon volontaire. L’Icg trouve que sur terrain, le forcing est toujours de mise à un mois des élections.
Dans certaines circonstances, un citoyen ne peut pas avoir un service au niveau des communes sans avoir payé cette contribution, déplore l’Icg. Cette Ong estime que pour apaiser les tensions à l’approche des élections et préparer le terrain pour un engagement constructif, des partenaires internationaux devraient faire pression sur les autorités burundaises pour qu’elles mettent fin définitivement à la collecte des contributions forcées. J.M.
Burundi - Environnement
Le ciel se fâche contre la commune de Gisozi
Mwaro, le 10 avril 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la colline Musivya, de la commune de Gisozi en province de Mwaro, des pluies torrentielles se sont abattues sur cette colline qui a enregistré beaucoup de dégâts matériels, heureusement sans pertes en vies humaines.
Nous apprenons que 5 vaches et 2 moutons ont été foudroyés sur cette colline, plusieurs champs détruits ainsi que des infrastructures abîmées. Les autorités communales confirment les faits et demandent aux âmes charitables de venir en aide aux populations sinistrées par cette situation issue du changement climatique dans cette localité. D.N.