Bujumbura, le 24 avril 2020 (Net Press) . Il était vers 22 h 55 de ce jeudi 23 avril quand un couple qui rentrait tranquillement chez lui au quartier Twinyoni, zone Kamenge au Nord de la capitale économique Bujumbura, a été assailli par un groupe de bandits. Une somme d’argent non encore connue a été subtilisée et le couple a été grièvement blessé et admis dans l’une des structures sanitaires proches de l’endroit.
Selon nos sources, presqu’au même moment, cinq jeunes qui venaient de partager un verre au bar Treibeka, en zone Kinama, toujours au Nord de la mairie, ont été la cible d’une attaque de bandits. Comme à Kamenge, là aussi une somme non encore connue a été volée les cinq pauvres jeunes ont été assénés des coup et des blessures s’en sont suivies. Selon toujours les mêmes informations, leurs vies seraient entre la vie et la mort.
Une bonne partie de la population desdites zones de la commune urbaine de Ntahangwa s’inscrit en faux contre ce banditisme qui prend une allure inquiétante d’autant plus que de tels forfaits sont commis sous le silence complice des comités mixtes de sécurité qui, souvent, font des rondes nocturnes et qu’en retour, aucun délinquant n’est appréhendé. N.R.
Burundi –Politique
Le parti Cnl dénonce l’intolérance politique à l’approche des élections de 2020
Bujumbura, le 24 avril 2020 (Net Press) . Au cours d’une conférence de presse tenue ce aujourd’hui, le porte-parole du parti Conseil national pour la liberté, Terence Manirambona, s’est inscrit en faux contre l’intolérance politique perpétrée à l’endroit des militants de cette formation politique.
Terence Manirambona a affirmé sans détour que l’approche des élections de 2020 s’annonce mal d’autant plus que les militants de ce parti sont souvent malmenés quand ils exercent des activités politiques alors qu’ils sont agréés. Cela relève, à ses yeux, de l’intolérance politique perpétrée à ses militants et a demandé aux militants du parti Cnl de rester sereins pour bien préparer les rendez-vous électoraux de 2020. D.N.
Burundi - Education
Le journal "La Voix des Enseignants" alerte !
Bujumbura, le 24 avril 2020 (Net Press) . Pour notre confrère, au lycée technique communal de Rugombo, des enseignants/syndicalistes sont harcelés. Il règne un climat malsain né d’une dénonciation par 20 enseignants faisant le gros du personnel de l’école. Dans une correspondance adressée à la ministre de l’Education, de la Formation Technique et Professionnelle, le personnel dénonce une mauvaise gouvernance de l’établissement : falsification des bulletins pour faire avancer des élèves qui n’ont pas réussi, octroi de diplômes aux élèves qui n’ont pas fréquenté l’établissement, absence de réunion pédagogique, …
Sur les 20 signataires, le directeur de l’établissement tente de mettre à la disposition de la direction communale de l’éducation quatre enseignants, syndicalistes, originaires d’autres provinces que Cibitoke. Une délégation du ministère constate que 23 élèves ont avancé alors qu’ils avaient échoué. Le porte-parole promet une sanction aux auteurs. Les 4 enseignants syndicalistes demandent justice.
Toujours dans ce domaine, les enseignants du Sport et Santé déplorent le manque du matériel didactique. A l’occasion de la célébration de la journée internationale du sport qui s’est déroulée au campus universitaire de Kiriri samedi le 18 avril 2020, les enseignants du sport et santé à l’école secondaire regroupés en association ont déploré la façon dont le cours est dispensé suite au manque du matériel didactique ainsi que des enseignants non qualifiés.
Le président de l’association demande au gouvernement de fournir aux écoles secondaires le matériel nécessaire et réserver les espaces de jeux mais aussi de financer l’association pour qu’elle assure la formation des enseignants et l’encadrement des jeunes.
Tout n’est pas que rose dans les universités publiques et privées car les étudiants qui les fréquentent vivent dans la précarité. Les étudiants des universités publiques comme ceux du privé de la mairie de Bujumbura disent que leurs conditions d’études sont intenables. Certains d’entre eux n’arrivent pas à se payer le ticket de transport ou à se nourrir convenablement .
Ceux qui ont la chance de bénéficier de la pré-bourse disent que la somme qu’ils reçoivent ne peut pas couvrir toutes les dépenses et déplorent que cette allocation leur est octroyée tardivement, alors qu’il y a des dépenses, comme la restauration à l’université du Burundi, qu’ils doivent régler dès le début de chaque mois. La situation est plus compliquée pour les étudiants qui sont totalement pris en charge par leurs familles, compte tenu du pouvoir d’achat de ces derniers. J.M.
Burundi - Santé
Un stagiaire du service de chirurgie à un hôpital testé positif du covid-19
Bujumbura, le 24 avril 2020 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public ce vendredi le 24 avril, le ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, Thaddée Ndikumana, a affirmé qu’un stagiaire dans le service de chirurgie à l’hôpital clinique prince Louis Rwagasore a été testé positif de covid-19
Dans ce même communiqué, l’on peut lire qu’en dates des 22 et 23 avril 2020, l’équipe d’intervention rapide de ce même ministère a effectué des prélèvements de 60 personnes –contact des patients positifs au covid -19 qui sont sous le suivi médical au centre de traitement de covid -19 à la clinique prince Louis Rwagasore.
Parmi les 60 personnes –contact , 1 cas est revenu positif au covid -19 , il s’agit d’un stagiaire dans le service de chirurgie à l’hôpital clinique prince Louis Rwagasore. La recherche et l’identification de toutes les personnes ayant été en contact avec le stagiaire sont pour le moment en cours
Le ministère de la santé et de lutte contre le Sida affirme que l’état de santé de 5 patients est suivi au centre de traitement de covid 19 à l’hôpital clinique prince Louis Rwagasore. Il réitère son appel aux populations de rester sereines tout en respectant scrupuleusement les mesures de prévention individuelles et collectives contre le covid-19. Ch.N.
Burundi –Corée du Nord –Politique
Qui dirigera la Corée du Nord si Kim Jong-Un meurt ?
Pyongyang, le 24 avril 2020 (Net Press) . Depuis qu’un site web basé à Séoul, le Daily NK, a annoncé que Kim Jong-Un avait subi une opération pour des problèmes cardio-vasculaires, les spéculations sur son état de santé vont bon train. La chaîne CNN a même assuré qu’un haut fonctionnaire américain lui avait confié que le leader nord-coréen « pourrait être en danger grave après une intervention chirurgicale » et que Washington surveillait l’évolution de la situation.
Si la Corée du Sud a déclaré ne pas pouvoir confirmer ces informations, un indice laisse à penser qu’il se passe bel et bien quelque chose chez son voisin. Le 15 avril, Kim Jong-Un n’a pas assisté à la commémoration du 108e anniversaire de la naissance Kim Il-Sung, son grand-père et fondateur de la Corée du Nord, un événement pourtant crucial dans le pays. Bien que la disparition du chef d’État de 36 ans reste à ce jour une pure hypothèse, l’enjeu de sa succession interpelle.
Succession épineuse
À la mort de Kim Jong-Il en 2011, la question ne s’était pas posée : son fils Kim Jong-Un prendrait les rênes du pays. Aujourd’hui, il semble compliqué de se prononcer sur le nom du futur leader. Le système politique de la Corée du Nord est dynastique, aussi les chances sont-elles grandes qu’un membre de la famille Kim se retrouve à nouveau à la tête du pays. Bien que cela ne soit pas officiellement confirmé, Kim Jong-Un aurait deux filles et un fils, vraisemblablement âgé d’une dizaine d’années ; celui-ci ne serait donc pas encore prêt à succéder à son père.
Le demi-frère du chef d’État ayant été assassiné, il reste Kim Jong-Chol, son autre frère aîné. Sauf que ce dernier n’aurait aucun intérêt pour la politique de son pays, ce qui l’éloigne d’une potentielle succession. L’actuel leader nord-coréen a également un oncle diplomate, Kim Pyong-II, mais il serait resté trop longtemps en dehors du cercle du pouvoir pour prétendre à une telle promotion, note le site Quartz.
Le numéro 2 du Parti du travail Choe Ryong-Hae pourrait lui aussi aspirer à plus de responsabilités, tant son influence est large. Seulement, il est difficile d’imaginer une lignée autre que celle des Kim au pouvoir. Une seule personne semble remplir tous les critères (ou presque) : la petite sœur de Kim-Jong-Un, Kim Yo-Jong. Personnage médiatique, elle a pris une place plus importante au sein du régime ces dernières années, notamment en accompagnant son frère lors de réunions avec les chefs d’État de la planète.
Un élément ne jouera toutefois pas en sa faveur : son sexe. Selon Antoine Bondaz, chargé de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et spécialiste de la région, la culture machiste du régime nord-coréen risque d’être un obstacle de poids. « C’est un système et une société très paternalistes : l’arrivée au pouvoir d’une femme est un scénario pas impossible mais peu probable », indique-t-il à Paris Match. À moins, peut-être, qu’elle ne devienne régente en attendant que le fils de Kim-Jong-Un soit en âge de gouverner.
Ce n’est pas la première fois que des rumeurs sur la mort du dirigeant nord-coréen font irruption dans les médias. En 2014, Kim Jong-Un avait disparu pendant six semaines, avant de réapparaître boitillant, une canne à la main. Ch.N.