Bujumbura, le 6 mai 2020 (Net Press). Une sentinelle connue sous le sobriquet de Kaboko a été tuée dans la nuit de ce mardi 5 mai par une attaque armée qui visait de cambrioler un ménage sis au quartier Kinindo , commune urbaine de Muha. Selon nos sources, la victime a été tuée alors qu’il s’apprêtait à empêcher le vol à main armée, ses ravisseurs lui ont tiré dessus et il a rendu son dernier soupir sur le champs. Ceux qui connaissaient le défunt indiquent qu’il était à l’aise avec tout le monde.
Dans le même chapitre sécuritaire des coups de feu ont été entendu dans la soirée de ce dimanche, dans un bistrot situé en zone Ijenda, commune Mugongo Manga dans Bujumbura rural .Selon des sources sur place, quelques éléments de la police basés dans cette localité se sont introduits dans l’établissement pour demander des explications à propos du dépassement de l’horaire de fermeture de la buvette.
L’un des policiers a tiré un coup de feu sans occasionner aucun dégât humain ni matériel. Dans la matinée de ce mardi 5 mai, il s’est observé une vague d’arrestations qui ont visé notamment le propriétaire de ce bistrot. Des sources concordantes indiquent que ce sont les militants du parti de l’opposition Cnl qui battaient campagne au-delà des heures prévues par la loi électorale (les meetings ne peuvent pas aller au-delà de 18h). N.R.
Burundi - Sécurité - Politique
Ils restent introuvables depuis plus d’une semaine d’enlèvement
Cankuzo, le 6 mai 2020 (Net Press). Selon des informations en provenance de la province de Cankuzo, trois personnes, qui seraient membres du Cnl, ont été kidnappées il y a une semaine et leurs familles perdent de plus en plus de l’espoir de les retrouver vivantes d’autant plus qu’il n’y a aucune trace d’elles jusqu’à ce jour.
Ces dernières indiquent qu’elles ont cherché dans pratiquement tous les cachots mais en vain. L’un d’eux aurait été attrapé en train de monter des images d’un meeting de sa formation politique au moment où une autre avait des relations inamicales avec le gouverneur et un député élu dans cette circonscription et tous les deux, issus du Cndd-Fdd au pouvoir.
Nous apprenons que la police confirme d’ores et déjà cet enlèvement et qu’en collaboration avec la justice, elles mènent une enquête afin de retrouver les disparus et ceux qui sont derrière cette disparition. L’on saura que deux des trois victimes ont été identifiées et que la troisième reste inconnue des autorités judiciaires et policières de la place. Ch.N.
Burundi - Politique
Le Parena demande l’immortalisation de Jean Baptiste Bagaza
Bujumbura, le 6 mai 2020 (Net Press) . En date du 4 mai 2020, quatre ans jour pour jour venaient de s’écouler après la mort de l’ancien président de la République, le colonel Jean Baptiste Bagaza. L’on rappellera que ce dernier, de son vivant, avait créé une formation politique dénommée Pari pour le redressement national, Parena-Imbogoraburundi
Ce parti politique vient de sortir un communiqué de presse où il renouvelle son souhait de voir les pouvoirs public rendre hommage au colonel défunt, notamment en l’immortalisant par un symbole qu’il estime à même de mieux témoigner la reconnaissance de la postérité à son œuvre de modernisation du pays.
Pour sa modeste contribution à l’installation des infrastructures socio-économiques sans lesquelles le pays aurait eu du mal à tenir ces derniers temps, poursuit le Parena, il souhaite qu’à l’occasion du 58ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, occasion idéale pour évaluer l’apport des uns et des autres pour que l’indépendance ne soit pas un concept vide de sens, son vœu soit enfin exhaussé.
Signalons que le parti pour le redressement national, Parena-Imbogoraburundi, fait parie intégrante des formations politiques qui ont apposé leurs signatures sur l’accord d’Arusha en août 2000. Il estime que cet accord a été violé et enterré par la toute nouvelle constitution, d’où la formation politique dirigée par Zénon Nimubona a décidé de ne pas mener de campagne pour les élections de 2020 en dehors dudit accord. J.M.
Burundi - Justice
Les magistrats burundais à l’école...
Bujumbura, le 6 mai 2020 (Net Press) . Des sources dignes de foi indiquent qu’il vient d’y avoir des premiers ateliers de formation sur la justice pénale et la traite des personnes, avec le soutien de l’organisation internationale pour les migrations ainsi que l’agence américaine pour le développement, Usaid.
Selon un communiqué, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a soutenu le ministère de la justice du gouvernement burundais à organiser la semaine du 20 avril deux ateliers sur la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants, en mettant l’accent sur les poursuites, grâce au financement fourni par l’USAID. Ces ateliers sont les premiers événements au Burundi dédiés à la poursuite des cas de la traite des personnes ; ils se sont déroulés à Bujumbura et ont duré deux jours chacun.
Les ateliers ciblaient 56 juges, y compris les procureurs des parquets et présidents des tribunaux des ressorts judicaires des Cours d’Appel de Ntahangwa, Bujumbura Mairie et Muha, qui sont confrontés au traitement des cas de traite dans l’exercice de leurs fonctions. L’accent a été mis sur le renforcement de leurs connaissances en rapport avec la nature criminelle de la traite et du trafic illicite des migrants.
L’un des objectifs était d’améliorer leur capacité à détecter, identifier, protéger et aider les victimes de traite tout en appliquant la législation de lutte contre la traite conformément aux normes internationales.
L’accent mis sur les poursuites par les autorités burundaises est motivé par le Comité ad hoc interministériel de lutte contre la traite, et les événements marquent une étape importante dans son Plan d’activités intégré Le Comité a récemment été également actif dans les efforts de prévention, ayant organisé les premières séances de sensibilisation du gouvernement, avec des milliers de bénéficiaires, au début de 2020.
« Pour lutter efficacement contre ces réseaux internationaux, fortement structurés et très réactifs, nous avons besoin de renforcer la coopération judiciaire et policière au niveau international et national » a indiqué Monsieur Arcade HARERIMANA, Secrétaire permanent du Ministre de la Justice de la protection civique et garde des sceaux.
« Les enquêteurs et les magistrats disposent de moyens d’investigations plus larges : ils peuvent procéder à des perquisitions nocturnes et mettre en place des techniques spéciales d’enquête. Ils doivent donc user des outils juridiques à leur disposition et être fermes dans leurs décisions pour bien lutter contre la traite des personnes » ajoute-t-il.
Malgré les progrès réalisés pour renforcer le cadre juridique et institutionnel du Burundi en faveur des victimes de la traite, davantage d’actions sont nécessaires pour veiller à ce que les magistrats du Burundi soient suffisamment sensibilisés à la réalité de ce phénomène et à sa classification pénale.
Les prochaines sessions auront lieu dans les ressorts judiciaires des Cours d’Appel de Bururi, Gitega, Makamba et Ngozi, au bénéfice de 176 magistrats au total, tant du siège que du ministère public.
« Ces premiers événements sur les poursuites, sous la direction du gouvernement du Burundi, complètent d’autres travaux impressionnants réalisés en début d’année sur le pilier prévention, de la lutte contre la traite des personnes, » a expliqué Eliza Galos, Cheffe de projet (Protection et Assistance) de l’OIM Burundi.
« Nous allons continuer à soutenir les autorités sur tous les piliers, et travailler avec nos partenaires de la société civile en menant des initiatives de prévention et de sensibilisation, en fournissant une assistance aux victimes et en soutenant le travail des agents d’immigration, des autorités judiciaires et de la police. » D.N.
Burundi - Ouganda - Santé
Deux Burundais vivant en Ouganda testés positifs de covid-19
Kampala, le 6 mai 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance des journaux ougandais, deux Burundais vivant dans ce pays ont été testés positifs de covid-19. L’un d’eux, âgé de 46 ans et réfugiés en Ouganda, s’était rendu en Tanzanie et au retour, il a été testé positif de coronavirus.
Avant le dépistage, il s’était entretenu avec un autre Burundais en compagnie d’un Ougandais qui ont eux aussi développé la maladie par après. L’on signalera ici que la Tanzanie est le pays le plus touché de la communauté de l’Afrique de l’Est. Ch.N.
Burundi - Tanzanie - Justice
Un Burundais condamné à mort au pays de John Pombe Magufuli
Dar Es Salam, le 6 mai 2020 (Net Press) . Selon des informations concordantes, un Burundais du nom de Jean Philippe, a été condamné à une peine capitale dans la région de Kigoma, en Tanzanie. Selon les mêmes informations, l’homme a été reconnu coupable d’avoir tué son épouse, Scholastique James.
Le tribunal de Kasulu, qui se trouve dans la région de Kigoma, fait savoir que cet homme a tué sa femme en 2017 et qu’il a été condamné à la peine de mort pour dissuader d’autres hommes qui auraient la même intention. Le même tribunal fait savoir enfin que cet homme a le droit d’interjeter appel. J.M.