Bujumbura, le 11 mai 2020 (Net Press) . L’incident s’est produit dans la soirée de ce dimanche dans le quartier Twinyoni, en zone de Kamenge, au Nord de la capitale économique. Deux individus à bord d’un véhicule ont attaqué le bar appelé communément chez Patrick. Le bilan est de deux morts et 12 autres blessés
Selon plusieurs témoignages, deux individus à bord d’un véhicule sans plaque d’immatriculation se sont déguisés en clients et ont lancé une grenade, deux personnes ont trouvé la mort sur place, d’autres ont été blessées. Les auteurs de ce crime ont pris le large vers une destination inconnue, les blessés ont été évacués à l’hôpital de Médecins Sans Frontières dans le quartier de Kigobe, non loin de Kamenge.
L’on saura que selon plusieurs témoignages, ce bistrot est fréquenté par des agents du service national des renseignements et les hauts gradés de la police nationale.
Dans le même chapitre sécuritaire, la ville de Gitega compte un mort et 12 personnes grièvement blessées dans un accident de roulage d’un bus de transport en commun survenu ce dimanche sur la route Gitega–Masanganzira. Selon le commissariat provincial de la police de cette province, l’excès de vitesse est à l’origine de cet accident mortel. N.R.
Burundi - Droits de l’Homme
les activistes des droits de l’homme s’expriment ...
Bujumbura, le 11 mai 2020 (Net Press) . Ils indiquent que la semaine dernière, au moins deux personnes ont été assassinées. Les deux victimes sont des membres des partis politiques Cndd-Fdd et Cnl qui sont à couteaux tirés dans cette campagne. La victime du Cnl avait été enlevée à son domicile dans la province de Mwaro par des membres du parti de l’Aigle. Ils évoquent aussi 8 cas d’arrestations arbitraires dans la même période et dans différentes localités et que les cibles sont les membres du Cnl, principal parti d’opposition.
Une autre équipe de défenseurs des droits de l’homme viennent de confectionner un bulletin sur le processus préélectoral de cette année. Dans ce document de 17 pages ; ils évoquent des allégations de violations, des violations et atteintes aux droits de l’homme liées à l’intolérance politique ainsi que des personnes enlevées et ou portées disparues.
Ils font part aussi des personnes torturées par des Imbonreakure, des administratifs, des agents du Snr et des policiers. Il évoquent dans ce bulletin des faits sécuritaires liés à l’intolérance politique pendant les campagnes électorales. C’est notamment des attaques et affrontements entre les membres des partis politiques et des destructions méchantes liées à l’intolérance politique. Ils reviennent sur les discours d’incitation à la haine ainsi que l’utilisation des biens publics pendant les campagnes électorales.
Ces activistes des droits de l’homme observent des faits marquant la partialité des organes des élections et autres institutions publiques. Elles sont liées aux fraudes dans la distribution des cartes d’lecteurs, sans oublier des campagnes électorales précoces, tout comme ils se rendent compte que des responsables des institutions publiques exhibent leur partialité.
Ils pointent du doigt le conseil national de la communication, la police nationale du Burundi ainsi que la radiotélévision nationale du Burundi. Ils terminent leur bulletin par une conclusion et des recommandations. Ch.N.
Burundi - Politique
Intolérance politique au Sud comme au Nord de ce pays pendant la campagne électorale
Rumonge, le 11 mai 2020 (Net Press). D’après des informations des proches du Cnl dans la commune de Burambi, province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, 4 militants du Cnl ont été transférés ce dimanche 10 mai vers le cachot du commissariat provincial de Rumonge, après une semaine de détention au cachot de Murago, dans la commune de Burambi.
Selon des informations en provenance de cette contrée, ils auraient été accusés de fraude électorale par un membre de la commission chargée des élections. Tout a commencé quand des membres du Cnl ont récupéré les cartes d’électeurs d’autres "Cnlois" munis de leurs procurations. Or, d’après la Ceni, ceux qui récupéraient les cartes d’électeurs devaient présenter les identités des personnes non disponibles. Il semble que 27 personnes, toutes membres du Cnl, ont été appréhendées dans une période de deux semaines.
Ce n’est pas mieux au Nord car dans la commune de Ruhororo, province de Ngozi, au moins 10 "Cnlois" ont été arrêtés vers 2 heures du matin hier, accusés de recruter les membres du Cndd-Fdd par force. Les interpellations ont été faites par des policiers accompagnés de jeunes Imbonerakure.
L’on apprend que toutes ces personnes arrêtées étaient à leurs domiciles respectifs au moment des faits. L’on nous apprend que s’il y a des choses que le Cndd-Fdd ne tolère pas, c’est bien le fait de quitter cette formation politique pour changer de parti, mais surtout pour entrer au Cnl, une réaction normale en somme, surtout à l’approche des élections. D.N.
Burundi - Confessions Religieuses
Une bagarre en pleine messe à l’église vivante de Jabe, du rififi
Bujumbura, le 11 mai 2020 (Net Press) . Il été vers 8 h30 de ce dimanche, les fidèles de l’église vivante de Jabe se sont rentrés dedans, le pasteur Terence Mpanuwanka et ses fidèles, cerveaux de ces échauffourées, ont été arrêté conduits manu militari au service national des renseignements
Selon des sources qui étaient sur place, le pasteur Terence Mpanuwanka, accompagné par des jeunes, ont voulu s’emparer du quartier général de l’église vivante de Jabe. Les fidèles en pleine messe se sont rentrés dedans et n’eut été l’intervention musclée de la police, les choses allaient tourner vers le calvaire. Le pasteur Terence Mpanuwanka et ses partisans ont été arrêtés.
Depuis 2019 , ce pasteur responsable de cette église dans la région nord du Burundi essaie de récupérer par force le quartier général de l’Église Vivante à Jabe et selon des informations concordantes, le prélat de cette église serait soutenu par le ministre de l’intérieur Pascal Barandagiye.
L’on saura que le pasteur responsable de l’église vivante de Jabe, Arthemon Nzambimana, est en détention depuis mercredi dernier pour avoir refusé de céder aux menaces des officiels qui soutiennent Mpanuwanka. N.R.
Burundi - Culture
Les fans de Bob Marley fêtent 39 ans de sa mort
Bujumbura, le 11 mai 2020 (Net Press) . Aujourd’hui, 39 ans jour pour jour viennent de s’écouler après que le monde apprit, vers 11h30, que le roi du reggae Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, venait de rendre le dernier soupir à l’hôpital de Sainte Anne à Miami, aux Etats-Unis d’Amérique. C’était le 11 mai 1981 et il était âgé à l’époque de 36 ans.
De part des chansons, ce Jamaïcain de père anglais et de mère jamaïcaine, qui se sentait proche des Africains, mettait en avant la lutte contre l’injustice, la défense des droits de l’homme, l’amour du travail bien fait, l’unité, la tolérance politique, bref, un monde où tout le monde se sentirait à l’aise sans domination de qui que ce soit, surtout des oppresseurs blancs qu’il qualifiait de Babylone.
Selon les fans de ce musicien très célèbre, certains de ses messages sont toujours d’actualité car ils fustigeaient des hommes qui volent à bas étage. C’est notamment où il disait qu’ils (des hommes malhonnêtes, Ndlr) veulent devenir des stars et ils mènent une guerre tribale. Dans un concert en 1978, il a pu rassembler deux hommes politiques de son pays qui se haïssaient cordialement et qui, contre toute attente, se son embrassés.
Dans notre pays, les fans de Bob Marley se comptent par milliers, mais ils n’ont pas pu fêter aujourd’hui pour des raisons indépendantes de leur volonté. Il semble que les autorités administratives dans plusieurs régions du pays les en ont empêché, arguant que c’est pour des raisons de sécurité au cours de cette période électorale.
Ceux regroupés au sein de l’association "Rasta in Action" ont jugé bon de rendre visite à un musicien pauvre et malade, qui vit dans la zone de Buyenzi, 23ème avenue n° 10, du nom de Matajos, ce 10 mai 2020. Pour ces musiciens, ils estiment qu’aujourd’hui c’est lui qui est frappé et que demain, ce sera quelqu’un d’autre. Ils lui ont laissé une enveloppe, lui ont donné de la guitare et il a joué de la musique de son époque.
Signalons que Matajos est un grand artiste qui a formé les grandes figures comme Kidumu, Jean Christophe Matata et Carton Ntirampeba, dit Américain. Il était le patron de l’équipe de Buyenzi qui portait le nom de Jasmin. Ceux qui étaient jaloux de ses succès ont monté un coup où il fut accusé d’avoir violé une jeune fille de 14 ans. Il sera condamné à 10 ans de prison ferme. Mais jusqu’à la fin de sa peine, il a toujours clamé son innocence. Trois mois après sa détention, tous les instruments de Jasmin avaient été volés et vendus.
Aujourd’hui, les membres de cette association ont décidé de se déplacer à pieds partout où ils iront, d’où ils ont entamé une marche de la zone de Kamenge vers celle de Cibitoke avant de se rendre au centre-ville en mairie de Bujumbura. J.M.