Bubanza, le 17 juin 2020 (Net Press). Cinq enseignants ainsi qu’un ancien directeur du lycée de Bubnza incarcérés dans cette province de l’Ouest du pays, en plus de deux élèves, ont été entendus hier par le tribunal de grande instance de cette entité administrative. L’on saura que parmi les élèves, figure une fille qui a été enlevée par des gens non encore identifiés il y a plus ou moins deux semaines.
Selon des informations en provenance de cette province, il semble que lors de la séance d’hier, le ministère public a présenté de nouvelles charges différentes de celles qui avaient fait objet d’enquête Malgré cela, les avocats-conseil ont exprimé leur satisfaction dans cette audience de plus de trois heures car, disent-ils, ils ont pu être entendus.
Suite à cette même arrestation de ces enseignants, les parents des élèves du lycée s’inquiètent quant aux résultats de leurs enfants au cours de ce trimestre. En effet, les examens sont choisis par des enseignants autres que ceux qui les ont formés, d’où la crainte d’une prestation non efficace. Le directeur du lycée trouve que cela ne cause aucun problème. D.N.
Burundi - Sécurité
Vers la probable inhumation du feu président de la République Pierre Nkurunziza à Gitega
Gitega, le 17 juin 2020 (Net Press). Selon des sources de la Voix de l’Amérique de ce mardi 16 juin, le défunt président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, mort des suites d’un arrêt cardiaque le 8 juin 2020, sera inhumé probablement dans la capitale politique Gitega, située au centre du pays.
Selon cette station, le corps de l’ancien président reposera au quartier Musinzira, au centre-ville de Gitega, dans la place réservée aux grands combattants, sur la route qui mène vers Muyinga, comme l’affirme Pierre Claver Niyonkuru, correspondant de la Voix de l’Amérique au Rwanda.
Pierre Claver Niyonkuru a fait savoir que les travaux préparatifs de cette inhumation ont été commandités par le chef protocole du feu président de la République, Zephilin Maniratanga et le ministre des travaux publics et de l’équipement, Jean Bosco Ntunzwenimana, qui étaient présents sur la place du monument du combattant, situé quartier Musinzira au centre-ville de Gitega, en présence des experts en construction et sous la présence des dispositifs de sécurité.
Des sources divergentes indiquent que la première dame Dénise Bucumi Nkurunziza avait proposé que cette inhumation se tienne dans sa commune natale Mwumba, en province de Ngozi au Nord du pays, mais d’autres hauts gradés proches du pouvoir proposent que l’ancien président soit enterré au palais Ntare Rushatsi. N.R.
Burundi - Politique
L’Olucome s’exprime à l’occasion du décès inopiné de Pierre Nkurunziza
Bujumbura, le 17 juillet 2020 (Net Press) . A l’occasion de la mort inopinée du président Pierre Nkurunziza en date du 8 juin 2020, l’Olucome présente ses condoléances à sa famille biologique, à sa famille politique ainsi qu’au peuple burundais. Rappelons que feu le président a trouvé la mort dans un hôpital du cinquantenaire "Natwe Turashoboye" de Karusi, au Centre-est du pays, suite à un arrêt cardiaque.
L’observatoire trouve que pendant cette période, c’est un moment important pour tous les citoyens burundais de prise de conscience collective en vue de renforcer l’unité, le développement durable et le partage équitable du bien commun comme le disait souvent Son Excellence Président Pierre Nkurunziza. Ch.N.
Burundi – Education
Cacophonie au sein du ministère de l’éducation
Bujumbura, le 17 juin 2020 (Net Press) . Incroyable mais vrai ! Un communiqué émanant de la direction provinciale de l’éducation, de la formation technique et professionnelle (Dpeftp) en mairie de Bujumbura vient de suspendre une ordonnance de son ministre.
Depuis hier, le responsable scolaire en mairie de Bujumbura a publié un communiqué dûment signé qui sera plus tard relayé par les autorités scolaires au niveau communal qui invitait les directeurs et les enseignants à reporter les examens.
Selon des explications fournies par le directeur provincial de l’éducation en mairie de Bujumbura, les cérémonies d’investiture du général-major Evariste Ndayishimiye en remplacement de Pierre Nkurunziza, verront la participation des majorettes. Or, celles-ci, au nombre de 300, sont choisies uniquement dans plus de 160 écoles de la mairie de Bujumbura.
Selon le Dpe mairie, ces jeunes filles se trouvent en pleins examens et doivent les passer dans toute équité. Sa mesure de réviser le calendrier scolaire préalablement établi par le ministre de tutelle depuis la rentrée scolaire du mois de septembre 2019 est dictée par cet esprit de garantir les mêmes conditions aux élèves lors de la passation des examens de fin d’année.
Pour lui, les examens prévus ces jeudi et vendredi seront effectués samedi et lundi. Ainsi, ils vont se repousser jusqu’à reporter la date de la proclamation, non pas au 2 juillet comme il était prévu sur le calendrier mais plutôt au 7 juillet. Le même communiqué précise que le calendrier des examens de repêchage et la date de la 2ème proclamation seront incessamment annoncés aux responsables scolaires de sa circonscription de la mairie.
Ses modifications ont été communiquées aux élèves de toute la capitale économique du Burundi depuis ce matin et ils sont rentrés chez eux en s’étant convenus qu’ils retourneront à l’école ce samedi pour passer les examens qui étaient prévus ce jeudi ou ce vendredi, selon le niveau de scolarité.
A la surprise des responsables scolaires de la mairie, le porte-parole du ministère de l’éducation, de la formation technique et professionnelle, Juma Edouard, a tardivement réagi, en mettant en cause ce communiqué de la mairie et en appelant les responsables de l’éducation à organiser les examens en conformité du calendrier scolaire et en rappelant que la date de proclamation reste maintenue au 2 juillet 2020.
Mais il faut remarquer que la communication du Dpe est déjà relayée depuis ce matin et que la réaction du ministre tard venue lors du bulletin d’informations de midi 30 minutes sur les ondes de Rema Fm, n’aura pas d’audience car, son porte-parole a attaqué dans un vide puisque les enfants et les enseignants étaient déjà rentrés.
Dans ce cas, le Dpe aura dérogé une mesure de son ministre qui le rendra plus populaire surtout que tous les moyens sont bons pour se positionner politiquement en cette période de fin de mandat du ministre en charge de l’éducation.
Cependant, cette brave dame de l’éducation aurait évité ce scandale en acceptant, la mort dans l’âme, d’être contrariée jusqu’à considérer son ordonnance comme un chiffon de papiers à déchirer et à jeter dans la poubelle. La résignation aurait été préférable pour sauvegarder son honneur au lieu d’engager un combat déjà perdu d’avance. J.M.
Burundi – Environnement
Une thérapie naturelle à Mugara
Rumonge, le 17 juin 2020 (Net Press). La circonscription de Mugara en zone Gatete de la province de Rumonge au Sud-ouest du pays est réputée pour renfermer des eaux chaudes au traitement curatif.
En effet, l’existence des eaux thermales à Mugara est connue depuis fort longtemps. Mais les populations n’avaient pas curieusement découvert cette qualité curative de ces eaux. Elles s’y rendaient souvent pour réchauffer leur corps en ignorant complètement que ces eaux peuvent être utiles à l’organisme humain.
Des géographes ont alors entrepris des recherches-excursions pour étudier la géomorphologie de cette région. Ils ont remarqué que cette zone a fortement connu d’intenses mouvements de fissuration de la croûte terrestre lors de la formation du rift-valley. Une chaleur en provenance de la profondeur de la terre serait à l’origine du réchauffement excessif de ces eaux qui atteignent une température variant entre 49 – 53° Celsius.
Depuis plus d’une dizaine d’années, cette zone est devenue un lieu touristique. Il accueille chaque jour des gens venus de tous les coins du pays pour y baigner afin d’exposer leur corps à l’énergie thermale.
Le gouvernement a alors aménagé le lieu en construisant deux bassins carrelés pour améliorer les conditions hygiéniques. A partir de cette période, l’administration locale organise la perception de taxes communales. Auparavant, une somme de 500 Francs bu était exigée à chaque personne pour y accéder mais depuis la construction des hôtels à cet endroit, on exige une somme de 1000 Francs bu aux visiteurs.
Aujourd’hui, le mouvement touristique prend des allures remarquables dans la région. Car, des gens venus d’autres provinces et bien même des pays étrangers séjournent à cet endroit pour subir un traitement curatif par la prise de bains de ces eaux. L’on compte plus de 300 personnes par jour qui fréquentent ce site. Mais à présent, l’affluence de touristes a diminué à cause de la pandémie du coronavirus.
Les personnes interrogées sur place affirment que ces eaux constituent une thérapie pour les maladies chroniques et bien d’autres. Parmi ces personnes contactées, figuraient celles qui avaient été frappées par la paralysie, le nerf sciatique, l’hypertension, le diabète et d’autres maladies du système immunitaire.
Elles ont affirmé avoir recouvré leur santé suite aux séances de bains dans ces eaux. Soulignons que les sites d’eaux thermales existant dans notre pays sont nombreux. L’on en trouve aussi à Buta, à Ruhwa, à Kabezi etc. Mais le site le plus attrayant et le bien aménagé reste celui de Mugara. Ch.N.
Burundi - Rdc - Justice
"Le juge Raphaël Yanyi tué par des coups à la tête, selon le vice-Premier ministre", dixit Rfi
Kinshasa, le 17 juin 2020 (Net Press). Le flou entourant la mort du juge Raphaël Yanyi Ovungu commence à se dissiper en République démocratique du Congo (RDC). Décédé la nuit du 26 au 27 mai, Raphaël Yanyi Ovungu présidait les audiences du procès Vital Kamerhe et ses coaccusés dans le cadre du programme d’urgence de Félix Tshisekedi. Les résultats de deux autopsies ont été révélées par le vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Célestin Tunda, mardi 16 juin.
Deux autopsies ont été réalisées dont la deuxième en présence d’un médecin légiste de la Monusco. Selon les rapports de ces examens cités par Célestin Tunda, vice-Premier ministre et ministre de la Justice, le juge ca été victime d’une hémorragie.
« Le juge Yanyi est mort principalement à la suite des coups qu’il a reçus, qui ont occasionné un traumatisme crânien. Il y a eu coagulation de sang dans le crâne. C’est cette situation qui a entraîné l’arrêt cardiaque, donc la mort. »
La famille et certains activistes soupçonnaient une mort par empoisonnement. Ce n’est pas le cas, d’après le ministre : « On a découvert des substances végétales non létales, qui étaient dans le corps. Ces substances ne sont pas la cause de la mort, mais c’est les coups qui ont provoqué la mort du juge ».
Plusieurs questions demeurent : quand est-ce que le juge a été battu ? Comment la famille ne l’avait-elle pas constaté ? Dans quel état était-il arrivé à son domicile, ensuite à l’hôpital ?
Le vice-Premier ministre Célestin Tunda annonce une enquête pour déterminer les circonstances de ce qu’il a qualifié de meurtre. Il est prévu qu’il reçoive la famille du défunt ce mercredi 17 juin. D.N.
Communiqué
La direction de l’agence de presse en ligne Net Press annonce à son aimable lectorat que la Boîte Postale de ladite agence vient d’être modifiée. Désormais, le nouveau numéro est le 2863. Il est demandé à nos partenaires de prendre en compte cette information pour qu’ils déposent leurs courriers au bon endroit.