Cibitoke, le 23 juin 2020 (Net Press). Un militaire de l’armée burundaise a été tué par un policier au chef-lieu de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, dans la nuit de ce 21 juin vers 21 heures. Selon des informations en provenance de cette localité, des policiers en patrouille ont arrêté une personne qui était de passage, l’intimant l’ordre de les suivre, ce que l’homme en question a refusé.
Les policiers ont dû l’emmener de force et par hasard, ils sont passés à la 9ème avenue, devant un bistrot que le militaire de l’armée régulière tenait. Il leur a demandé pourquoi ils malmenaient cet homme et ils se sont retournés contre lui, l’accusant de vouloir s’ingérer dans leur travail. C’est ainsi que l’un d’entre eux a tiré à bout portant sur le militaire qui est décédé immédiatement. Son corps a été évacué à la morgue de l’hôpital de Cibitoke.
Au Sud du pays, plus précisément dans la province de Bururi, un jeune homme, à la fois élève en lettre modernes dans la classe terminale et Imbonerakure, a été tué par un policier ce 20 juin vers 21 heures. Le jeune a été évacué à l’hôpital de Bururi où il a succombé à ses blessures le lendemain vers 19 heures. Le policier a été arrêté et devrait comparaître dans un procès de flagrance.
Ce n’est pas non plus mieux au Nord du pays où, dans la localité de Kivogero, dans la commune et province de Kirundo, une femme âgée de 32 ans, a été retrouvée sans vie dans la matinée de ce 22 juin. Selon des informations concordantes, Chantal Mukarwego a été violée avant d’être tuée car son corps était nu quand il a été découvert. D.N.
Burundi - Droits de l’homme
Les défenseurs des droits de l’homme s’expriment...
Bujumbura, le 23 juin 2020 (Net Press). Ces activistes des droits de l’homme évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme au cours de la semaine dernière. Au moins trois personnes ont été tuées, une autre blessée tandis que trois autres ont été victimes de violences basées sur le genre. Ils ont également enregistré 2 cas de tortures et 7 personnes arrêtées de façon arbitraire.
Parmi les victimes, l’on compte une femme et 2 mineurs arrêtés arbitrairement, selon toujours ces défenseurs des droits de l’homme. Des jeunes du parti de l’Aigle, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont considérés comme étant auteurs présumés de la plupart de ces violations des droits humains. Les membres du Cnl ont été victimes de tortures, d’enlèvements et d’arrestation arbitraire, concluent-ils. Ch.N.
Burundi - Politique
Deux nouveaux visages au plus haut sommet de la République
Bujumbura, le 23 juin 2020 (Net Press) . L’assemblée nationale du Burundi, en session extraordinaire de ce mardi 23 juin, vient d’approuver le commissaire en chef Alain Guillaume Bunyoni comme premier ministre de la République du Burundi. Nous apprenons que .92 députés sur 94, dont 6 procurations, ont voté en faveur de ce candidat
Et dans la même foulée, la chambre basse du parlement burundais vient d’approuver également Prosper Bazombanza, proposé par le nouveau chef d’Etat au poste du vice-président de la République du Burundi. Là aussi,.91 députés sur 94, dont 6 procurations, ont approuvé cette candidature.
Pour rappel, ces deux personnalités ne sont pas les nouveaux arrivants sur la scène politique burundaise, le commissaire en chef Alain Guillaume Bunyoni avait par le passé occupé le portefeuille du ministère de la Sécurité publique et de la prévention du catastrophe à deux reprises. De son côté, Prosper Bazombanza a été le premier vice-président de la République au cours de la deuxième législature de feu président Pierre Nkurunziza, en 2013, en remplacement du major Bernard Busokoza, qui venait d’être destitué.
Et dans la même foulée, les députés indépendants membres du parti conseil national pour la liberté (Cnl) n’ont pas répondu à la plénière de ce mardi 23 juin 2020. Sur son compte tweeter, le porte-parole de cette formation politique de l’opposition, Terance Manirambona, dit que l’activité de l’élection du vice-président et du premier ministre de la République du Burundi a été cachée et improvisée, arguant que c’est une tricherie car la procédure est connue pour un événement de grande envergure.
Nous apprenons que les deux nouvelles personnalités politiques prêteront serment demain à 9 heures devant le président de la République, le général Evariste Ndayishimiye. L’on se rappellera que le commissaire en chef Alain Guillaume Bunyoni est sous sanctions américaines et que ce choix s’opère au lendemain d’un incident diplomatique entre le Burundi et les Etats-Unis en ce qui concerne les ressortissants burundais refusés par les autorités. Le choix du premier ministre, serait-il un message adressé à la communauté internationale ? N.R.
Burundi - Politique
Inhumation de l’ancien président de la République
Gitega, le 23 juin 2020 (Net Press) . Selon des informations officielles, les cérémonies d’inhumation de l’ancien président de la République, Pierre Nkurunziza, se dérouleront ce vendredi 26 juin 2020 à Gitega, la capitale politique de ce pays. La population est invitée à lui rendre le dernier hommage au stade Ingoma de Gitega à 10 heures du matin.
Selon les mêmes informations, la tenue exigée pour les hommes est un pantalon noir et une chemise blanche au moment où pour les dames, il s’agit de la tenue officielle de couleur blanche. Les costumes, tout comme les cravates, sont interdits. Sinon, seule la famille proche de feu président se rendra à l’hôpital "Natwe Turashoboye" de Karusi pour un dernier hommage.
Le véhicule à bord duquel se trouve la dépouille mortelle fera le tour de la piste du stade Ingoma pour que la population à son tour s’incline. Il est prévu deux discours, celui du gouvernement et celui de sa famille politique. Signalons que d’après un communiqué officiel, ce jour du 26 juin sera chômé et payé pour les fonctionnaires de l’Etat. J.M.