Bujumbura, le 9 juillet 2020 (Net Press) . Nous sommes dans la zone de Buterere, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Une grenade a explosé hier soir vers 19 heures tout près d’un marché que l’on appelle communément Kw’isamariro, faisant plusieurs dégâts humains.
Selon des informations recueillies sur place, 10 personnes ont été grièvement blessées et un parmi elles a trouvé la mort des suites de ses blessures à l’hôpital. Les autres ont vu leurs membres supérieurs amputés alors que d’autres encore ont été blessés, qui au niveau des bras, qui au niveau des jambes, qui encore au niveau du ventre. Les victimes ont été transférées à l’hôpital de l’Ong Médecins sans frontières.
L’administration indique qu’elle ne connaît pas encore les auteurs de cette explosion de grenade, mais par précaution, elle empêche aux citoyens de cet endroit de ne pas fréquenter les lieux où sont rassemblées plusieurs personnes, ce qu’on appelle communément les "ligalas". Ceux qui se sont rendus dans le centre-ville indiquent que ce matin, la vie continuait comme si de rien n’était.
Malgré cela, les citoyens de Buterere demandent avec insistance à l’administration et à la police de redoubler d’effort pour annihiler ce phénomène. Ces dernières recommandent à leur tour aux populations de participer aux comités mixtes de sécurité pour renforcer leur sécurité. Ch.N.
Burundi - Droits de l’Homme
La situation du mois de juin vue par les activistes des droits de l’homme
Bujumbura, le 9 juillet 2020 (Net Press) . Ces derniers se sont penchés sur des violations observées dans différentes prisons, dont celles de Gitega, de Muramvya, de Bujumbura et de Rumonge au cours du mois de juin de cette année. Il s’agit essentiellement des cas de traitements inhumains et dégradants constitutifs d’actes de tortures, les difficultés d’accès aux soins de santé et à la prévention contre la pandémie du Covid-19, sans oublier d’autres violations, dont notamment celles liées à la surpopulation carcérale.
Selon ces activistes des droits de l’homme, les présumés auteurs de ces violations se recrutent chez les détenus membres du parti de l’Aigle et qui se retrouvent dans les organisations dénommées "comités de sécurité". Ceux-ci agissent en complicité avec l’administration pénitentiaire et la police assurant la sécurité dans ces prisons pour commettre ces forfaits.
Toujours au sujet des droits de l’homme, mais dans le domaine de la justice, la chambre de cassation de la cour suprême a annulé ce 8 juillet le jugement du tribunal de grande instance de Ntahangwa d’une condamnation à 32 ans de prison à l’encontre de Germain Rukuki, ancien employé de l’Acat-Burundi détenu depuis bientôt trois ans. Ce jugement avait été confirmé par la cour d’appel de Ntahangwa.
Pour rappel, cet activiste des droits de l’homme a été arrêté chez lui dans la zone de Ngagara en date du 13 juillet 2017 par le service national des renseignements. Deux semaines plus tard, le 26 juillet de la même année, il a été transféré dans la prison de Ngozi située au Nord du pays.
Ses avocats-conseil avaient saisi cette cour et avaient relevé les irrégularités qui ont émaillé ce procès et au bout de deux mois de délibération, cette chambre a décidé de casser ce jugement et de renvoyer le dossier en appel, avec un nouveau siège. Les avocats-conseils de la défense accueillent cette décision avec satisfaction et espèrent que les nouveaux juges vont lire et dire le droit dans ce dossier. D.N.
Burundi - Justice
Le barreau de Bujumbura donne la lumière sur l’enlèvement de l’avocate Yvette Niyokindi
Bujumbura, le 9 juillet 2020 (Net Press) . Le bâtonnier de l’ordre des avocats près la cour d’appel de Bujumbura, Me Dieudonné Muhuzenge, donne la lumière sur l’enlèvement de l’avocate Yvette Niyokindi en date du 30 juin 2020 et demande à la justice burundaise de traduire ses bourreaux devant les juridictions compétentes de notre pays.
Le barreau de Bujumbura près la cour d’appel de Bujumbura, à travers le Bâtonnier, Me Dieudonné Muhuzenge, donne les mobiles de cet enlèvement. Il a été commandité par sa cliente car la victime revendiquait ses frais honoraires sur un procès qu’elle a gagné, ce qui a tourné vers son calvaire.
Selon Me Muhuzenge, en date du 30 juin dernier vers 11 hoo, Me Niyokindi a reçu un coup de téléphone de quelqu’un prétendant être son ami qui a changé de voix et qui se trouvait entre le clinique Prince Louis Rwagasore et l’Etat-major général de l’armée burundaise. Arrivée sur le lieux, ses ravisseurs l’on embarquée par force et ses yeux ont été bandés, à destination de Bugarama – Muramvya –Tenga et Rubirizi dans la commune Mutimbuzi dans Bujumbura dit rural.
Selon le barreau, ses bourreaux se sont rentrés dedans sur son exécution et une des partie a estimé qu’il serait cruel d’assassiner cette avocate qui ne revendique que ses frais honoraires, elle a plongé dans un état d’inconscience et avec l’intervention de la police et de l’administration ainsi que la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, la victime a été récupérée et ramenée dans sa famille biologique et elle est restée sous la sécurité de quelques éléments de la police.
Selon Me Muhuzenge, la vie de la victime n’est pas en danger et quelques éléments de ses ravisseurs ont été arrêtés et l’instruction se poursuit. Sa cliente est en cavale depuis l’arrestation de ces ravisseurs et le bâtonnier demande à la justice de tout mettre en œuvre pour appréhender les autres auteurs et complices de cet acte, de le poursuivre et de les sanctionner de façon exemplaire et conformément à la loi .
Me Muhuzenge dit que l’identité d’un avocat, homme bon, serviable, désintéressé, qui accepte de porter le fardeau et le chagrin des autres et qui passe des nuits blanches à gérer les douleurs des autres, mérite sa sécurisation par le pouvoir public. N.R.
Burundi - Eac - Communication
La communauté de l’Afrique de l’Est dément une information d’un journal kenyan
Arusha, le 9 juillet 2020 (Net Press) . Le secrétariat de la communauté de l’Afrique de l’Est s’est vu dans l’obligation de démentir une information parue dans un journal kenyan "The East African" mais qui, en réalité, sort dans trois pays à savoir le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, relative à la radiation du Burundi et du Soudan du Sud de la famille de cette communauté.
Selon ce journal, ces deux pays avaient des arriérés de cotisation de 15 millions de dollars américains et de 27 millions de dollars de ce pays, respectivement pour le Burundi et le Soudan du Sud. Il affirme que cette situation avait entraîné une défaillance dans la paiement de salaires des députés de cette communauté.
Poursuivant son information qu’il dit détenir d’une source sûre mais non précisée, "The East African" fait savoir que des réunions ne sont pas régulièrement tenues suite aux mésententes qui existent entre le secrétaire de cette communauté et le président de l’assemblée de l’Eala, un Burundais et un Rwandais.
Le secrétariat de l’Eac a fait savoir qu’il s’agit des rumeurs car sur les 6 pays qui composent cette communauté, seul un pays, que l’on n’a pas désigné, est en ordre, tous les autres ayant des arriérés de cotisation, d’où il n’y a pas de radiation de ces deux pays comme avancé par le journal.
En outre, si des réunions n’ont pas été tenues régulièrement, il fait remarquer que pour qu’une décision soit appliquée, il faut qu’il y ait consensus de tous les six pays. Or, le Soudan du Sud et le Burundi ont demandé à ce que ces réunions soient ajournées car le Burundi préparait ses élections, suivies des décès des plus hautes autorités de ces deux pays, d’où la communauté de l’Afrique de l’Est devrait observer un deuil.
Il n’y a pas donc de mésententes entre les deux personnalités de l’Eac comme le confirme le journal qui est par ailleurs prié de démentir l’information, de demander des excuses et d’informer objectivement son lectorat. J.M.
Burundi - Politique
Un "Cnloi" détenu dans la province de Rumonge
Rumonge, le 9 juillet 2020 (Net Press). Des informations concordantes indiquent qu’un membre du Cnl, Janvier Nibitanga, est détenu depuis le 6 juillet par le responsable du service national des renseignements sur la colline de Cashi, dans la commune de Bugarama, en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Il a été transféré au cachot du commissariat de police le 7 juillet après un bref séjour au domicile du responsable local des renseignements. Sa famille politique, tout comme biologique, dit ignorer les mobiles de son arrestation et demande d’être informée sur les raisons de sa détention.
Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent la pratique de détenir des individus à domicile car cela est contraire à la loi. Ils s’inscrivent en faux contre cette pratique, surtout qu’elle vise essentiellement les membres des partis de l’opposition, dont le Cnl. N.R.
Burundi - Société
L’association Zirikana Ub, de concert avec l’université du Burundi, commémore le 25ème anniversaire des massacre des étudiants hutu
Bujumbura, le 9 juillet 2020 (Net Press) . L’association Zirikina Ub, de concert avec l’université du Burundi, a commémoré le 25ème anniversaire des massacres des étudiants hutu intervenu en date du 11 juin 1995 avec comme mot d’ordre "Plus jamais ça" , dans toutes les composantes ethniques.
Selon l’ambassadeur Joseph Nkurunziza, le président de cette association, c’est une lueur d’espoir que ces massacres ne puissent pas se reproduire sur toutes les ethnie confondues au Burundi et dans le concert des nations.
Sur la question de savoir si l’arrestation de Clément Nkurunziza, expulsé des Etats-Unis d’Amérique, qui se retrouve à la prison centrale de Ngozi pourrait être étendue par le comité vérité et réconciliation aux autres commanditaires de tels crimes qui ne sont pas inquiétés, Joseph Nkurunziza dit qu’il faut laisser le pouvoir en place et la justice faire son travail .
Faisant comparaison des massacres des élèves du Lycée de Kibimba en province de Gitega, tués en 1993 et le massacre des étudiants hutu de 1995, Joseph Nkurunziza dit qu’il faut combattre toute idéologie de génocide et demande au gouvernement burundais et à la justice qu’il n’ait pas une politique de deux poids deux mesures et de traduire devant la justice les auteurs de ces deux massacres. J.M.
Burundi - Usa - Politique
Le président Trump à couteau tiré avec son administration
Washington, le 9 juillet 2020 (Net Press) . Cet énervement du président américain tient du fait qu’il souhaité que les écoles rouvrent normalement au mois de septembre en dépit du coronavirus dont les cas de testés positifs dépassent actuellement trois millions de citoyens américains.
Il se heurte cependant aux réticences des autorités locales et des syndicats des enseignants qui, inquiets de la propagation de la pandémie, envisagent une réouverture progressive ou un enseignement virtuel à la rentrée scolaire. Le président semble être bloqué car ce sont les autorités locales qui décident de l’ouverture des établissements scolaires.
Donald Trump dénonce des décisions politiques de garder les écoles fermées et il entend mettre la pression sur les gouverneurs et sur tout le monde pour ouvrir les écoles. Ce serait très important pour le bien-être des écoliers, surtout que cette catégorie de n’est pas menacée par cette maladie, d’aller à l’école. Cela pourrait être également important pour les parents, d’où il envisage une pression maximale pour ouvrir les écoles le moment venu. Ch.N.