Ngozi, le 20 juillet 2020 (Net Press) . Il s’appelle Athanase Nibitanga, originaire de la colline Murengera, commune Gatara en province de Kayanza, au Nord du pays. Ce détenu de la prison centrale pour hommes de Ngozi a été tué par des policiers dans la nuit de ce samedi 18 juillet lorsqu’il tentait de s’évader avec un autre détenu
Selon des sources sur place, les détenus de la prison centrale de Ngozi ont été réveillés par des tirs nourris des crépitements d’armes automatiques. Le fugitif a trouvé la mort sur place au moment où son codétenu a échappé de justesse à ces tirs. Ce dernier n’a eu d’autre choix que de rebrousser chemin vers la prison. La surpopulation carcérale, les mauvaises conditions de vie sont à l’origine des évasions de plus en plus massives dans cet établissement pénitentiaire.
La victime accusée de vol qualifié avait écopé d’une peine d’une année de prison ferme. Il aurait déjà purgé cette peine, d’où la tentative d’évasion. L’on saura qu’une dizaine d’autres détenus se sont évadés dans des conditions similaires ces deux derniers mois et selon des informations sur place, ils restent introuvables. N.R.
Burundi - Sécurité- Administration
Des responsables policiers et du parti aux affaires inquiété par la justice
Makamba, le 20 juillet 2020 (Net Press). Deux responsables policiers soupçonnés d’avoir trempé dans les rackets, vols et assassinats des Burundais en provenance de la Tanzanie, ont été limogés le weekend dernier. Il s’agit de l’Opc Martin Ntahomvyariye et de l’Opp2 Gilbert Ngendankazi, respectivement commissaire communal de Kayogoro (province de Makamba, Sud du Burundi) et chef de poste Gihofi du commissariat communal de Bukemba, dans la province de Rutana (Sud-est)
Nombreux témoignages indiquent que les deux hommes en uniforme collaboraient régulièrement avec des civils qui avaient érigé des barrières aux postes de frontière entre le Burundi et la Tanzanie. Des habitants des collines Mudaturwa, Bigina et Mayange qui assistaient impuissants, ont toujours dénoncé des exactions auprès du commissariat communal, mais aucune mesure n’a été prise. Le commissaire partageait le butin avec cet administratif et jeune du parti aux affaires les Imbonerakure
Et dans la même foulée, Diomède Ngabonziza et Salvator Ndayishimiye, respectivement secrétaire et responsable des jeunes du parti au pouvoir sur la colline de Mayange en zone de Bigina dans la commune de Kayogoro (province de Makamba, Sud du Burundi), ont été interpellés ce matin par le parquet de la même province. Les deux hommes ont été cités par leurs collègues dans le dossier d’extorsion et d’assassinats de Burundais venant de la Tanzanie.
D’après des sources proches du dossier, le parquet de Makamba détient une liste de nouveaux individus cités dans l’affaire des jeunes Imbonerakure arrêtés jeudi dernier. « C’est dans ce cadre que d’autres personnes sont recherchées et arrêtées », affirment-elles.
A la fin de la semaine dernière, le porte-parole de la police a présenté à la presse un groupe de douze individus faisant partie d’un groupe qui rackette, violente et tue des Burundais en provenance de la Tanzanie. Parmi eux figuraient trois responsables administratifs dont le chef de zone de Bigina, frontalière avec la Tanzanie. Ce lundi, les quatorze personnes devraient comparaître dans un procès de flagrance. D.N.
Burundi - Droits de l’Homme
Les activistes des droits de l’homme s’expriment...
Bujumbura, le 20 juillet 2020 (Net Press) . Ces défenseurs des droits de l’homme évoquent la situation telle qu’elle était la semaine dernière dans notre pays. Pour eux, au moins 6 personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans plusieurs localités de ce pays.
Selon ces activistes, parmi les victimes, figurent trois femmes, dont une qui a été poignardée avant d’être jetée dans un ruisseau avec son bébé de deux mois seulement ainsi qu’une autre femme qui a été brûlée à de l’essence. Ch.N.
Burundi - Politique
Elections sénatoriales dans tout le pays
Bujumbura, le 20 juillet 2020 (Net Press) . Ce matin, soit deux mois jour pour jour après le triple scrutin du 20 mai dernier, des élections sénatoriales ont été organisées dans tout le pays. Comme au mois de mai, les élections ont débuté très tôt le matin, à 6 heures du matin pour prendre fin vers 16 heures.
Les élections sénatoriales sont quelques peu spéciales car les votes sont ethniques, les Hutu de leur côté et les Tutsi d’un autre. Au total, il doit y avoir 36 sénateurs car chaque province - le Burundi en compte 18 - est représentée par deux personnes ainsi que trois personnes d’origine twa qui seront cooptées après l’élection.
Signalons que les sénateurs burundais seront élus par les produits des élections communales de mai 2020 et auront un mandat de 5 ans. Les sénateurs doivent avoir 35 ans révolus et présentent un casier judiciaire vierge, d’où ils ont le droit d’élire et d’être élu, selon la loi électorale de ce pays. Il doit y avoir également 30% de femmes.
Un peu partout dans les pays, les partis politiques qui se sont fait remarquer sont essentiellement le Cndd-Fdd, le Cnl et dans une moindre mesure l’Uprona. Les observateurs de la vie politique burundaise n’ont pas de doute que les résultats seront à l’image des élections de mai dernier. J.M.
Burundi - Santé
Douze nouveaux cas de covid19 testés positifs
Bujumbura, le 20 juillet 2020 (Net Press) . Au neuvième jour de la campagne de dépistages de masse de covid19 , douze nouveaux cas ont été détectés positifs En tout, le pays compte officiellement 322 cas de coronavirus dont un qui est décédé.
Selon le porte-parole du ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr. Jean Bosco Girukwishaka, les nouveaux cas ont été détectés sur 554 prélèvements effectués le jeudi 16 juillet 2020.dont 72 personnes-contact, 12 sont positifs Covid-19 dans les 3 sites : 2 à l’Ecole Technique Secondaire de Kamenge, 2 au terrain de football de Kanyosha, 8 à Hôtel Source Nil. 72 cas suspects avaient été en contact avec d’anciens patients, selon toujours le porte-parole du ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida. D.N.
Burundi - Tanzanie - Politique
La Tanzanie serait en train de chasser les responsables politiques et militaires de l’opposition
Bruxelles, le 20 juillet 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance des politiciens burundais en exil, le pays de John Pombe Magufuli serait en train de chasser tous les responsables politiques et militaires de l’opposition qui se trouveraient sur le territoire tanzanien.
Selon ces mêmes informations, ces responsables sont priés de quitter le sol tanzanien en toute urgence pour leur sécurité. La rédaction a contacté à cet effet le service de l’administration intérieure de ce pays pour plus de détails. Le seul commentaire qui a été recueilli par notre confrère est "No comment". J.M.