Cibitoke, le 22 juillet 2020 (Net Press). Des sources concordantes parlent de deux militaires burundais tués et quatre autres blessés dans la nuit de ce lundi à mardi 21 juillet lors d’une attaque armée dans la réserve naturelle de la Kibira, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Selon nos informations, l’attaque a été perpétrée par des éléments qui parlent le Kinyarwanda et quelle s’est déroulée non loin de la sous colline de Mushanga, colline de Gafumbegeti, dans la zone de Butahana, voisines de la réserve naturelle de la Kibira, en commune Mabayi , en province de Cibitoke.
Les deux corps sans vie ont été embarqués manu militari vers l’une des morgues d’une structure sanitaire non encore connue et les quatre blessés transférés dans un hôpital non encore identifié. Cependant, le porte-parole du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, le colonel Floribert Biyereke, joint par la rédaction au téléphone, a indiqué qu’il n’est pas au courant de cette attaque. N.R.
Burundi - Droits de l’Homme
Les activistes des droits de l’homme mettent en place un 4ème bulletin de justice
Bujumbura, le 22 juillet 2020 (Net Press) . Ce bulletin confectionné en date du 20 juillet compte 11 pages et semble indiquer qu’avec le nouveau gouvernement, l’Etat de droit est à l’épreuve de l’héritage encombrant de Pierre Nkurunziza. A la une, les photos du président Evariste Ndayishimiye, de son vice-président Prosper Bazombanza et du premier ministre Alain Guillaume Bunyoni.
Dans les pages intérieures, les défenseurs des droits de l’homme évoquent des présumés coupables de violations graves des droits humains au sein de l’équipe qui constituent une source d’inquiétude. Ils dressent en outre un tableau sombre des violations des droits de l’homme "héritées" du troisième mandat de feu Pierre Nkurunziza.
Malgré cela, les activistes des droits de l’homme notent que le début du régime coïncide avec quelques gestes importants, quoi que non suffisants, qui pourraient annoncer la rupture par rapport à l’héritage encombrant de Pierre Nkurunziza, allusion faite notamment à la lutte contre le covid-19.
Un long chemin reste cependant à parcourir et les défenseurs des libertés et de la démocratie doivent rester debout, peut-on lire dans ce bulletin avant qu’il ne passe à la conclusion. Cette initiative a été conçue quelques semaines avant l’entrée de notre pays dans la période électorale. D.N.
Burundi - Politique
A partir de la province de Ngozi , une assise pour refaire le Burundi !
Ngozi, le 22 juillet 2020 (Net Press). A partir de la commune de Mwumba, en province de Ngozi, au Nord du pays et sous l’égide du nouveau président de la République, le général major Evariste Ndayishimiye, il est organisé depuis ce mardi 21 juillet une retraite gouvernementale de trois jours pour refaire le Burundi .
Selon des sources sur place, le débat téléguidée par le numéro un burundais sera centré sur la lutte contre la corruption, le rapatriement des refugiés et leur réintégration sociale, le chômage des jeunes, l’octroi des crédits pour financer les projets de développement de la population , le réchauffement diplomatique entre le Burundi et le Rwanda, la passation des marchés publics, la lutte contre l’impunité au Burundi ainsi que l’aménagement des espaces réservés au marché international, .
Selon le président burundais, cette retraite sera une occasion de définir les grandes réalisations que le gouvernement burundais prévoit de réaliser pour le bien-être de la population. Une large opinion contactée par la rédaction trouve que le nouveau gouvernement, dans sa mission de refaire le Burundi, a du pain sur la planche d’autant plus que le pays regorge des personnalités qui sont derrière divers crimes économiques et politiques qui ont endeuillés le Burundi depuis 2005. J.M.
Burundi - Médias
Les professionnels des medias commémorent le 4ème anniversaire de la disparition du journaliste Jean Bigirimana
Bujumbura, le 22 juillet 2020 (Net Press) . Il était vers 12 hoo dans les enceintes du groupe de presse Iwacu quand les professionnels des médias ont procédé aux cérémonies du souvenir au confrère Jean Bigirimana, un journaliste de cet organe de presse disparu depuis quatre ans dans la commune de Muramvya, zone de Bugarama..
Devant l’écran de la page du site du groupe de presse Iwacu, les professionnels des médias ont rendu hommage mercredi à 12hoo à Jean Bigirimana, le journaliste de l’hebdomadaire Iwacu , ce dernier porté disparu depuis le 22 juillet 2016
Selon le directeur de publication du groupe de presse Iwacu, Antoine Kaburahe, en exil au royaume de Belgique, dans les colonnes du groupe de presse Iwacu se souvient d’un événement douloureux lorsque le 22 juillet 2016, le tenancier d’un petit Kiosque de Bugarama, en province de Muramvya, appelle la rédaction pour annoncer que le journaliste Jean Bigirimana vient d’être embarqué par un pickup aux vitres teintées et porté disparu depuis 4 ans .
Selon Antoine Kaburahe, cette disparition bascule sous le silence de la part des autorités ou « soit de l’indifférence, soit un silence gêné accompagné de l’éternel refrain qui sonne d’ailleurs comme un avis de décès « Baracabitohoza « ou les enquêtes continuent .
Antoine Kaburahe deplore qu’il y a eu aussi quelques cyniques comme un certain Jean de Dieu Mutabazi, dirigeant d’un parti politique, qui s’est fendu d’un tweet qui est toujours dans toutes les mémoires, arguant que le journaliste du groupe de presse Iwacu est parti en vacances chez son oncle, le neveu d’un ancien membre du Cndd-Fdd qui a été longtemps porte parole du président et qui vit en exil.
Selon ce professionnel des media, quatre ans après, l’homme politique, à défaut, des excuses à la famille de Jean Bigirimana, devrait préciser que les vacances de Jean Bigirimana sont devenues éternelles.
Selon Antoine Kaburahe, le 22ème jour du mois n’est pas une date heureuse pour Iwacu, le 22 octobre 2019, des affrontements sont signalés à Bubanza, Agnes , Christine , Egide et Térance se rendent sur les lieux pour faire ce que font les journalistes dans une telle situation : voir écouter , comprendre .bref, faire le métier.
Selon lui, ils sont arrêtés avant de faire leur travail officiellement pour « leur sécurité « et pourtant, les autorités provinciales avaient annoncé que la situation était maitrisée et les quatre journalistes accusé d’un crime grave « intelligence avec l’ennemi , et depuis, ce jour les quatre journalistes sont derrière les barreaux. Antoine Kaburahe dit que Jean Bigirimana disparait le 22 juillet 2016, .le « 22 », un chiffre maudit.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome demande la réouverture des bureaux de change et des maisons de transfert
Bujumbura, le 22 juillet 2020 (Net Press) . L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, vient d’adresser une correspondance au président de la République, Evariste Ndayishimiye, pour lui demander de rouvrir les bureaux de change et les maisons de transfert.
Selon cet observatoire, la banque centrale a pris une mesure en février dernier de retirer l’agrément aux bureaux de change, une décision qui a pris l’effet en date du 15 février. Pour l’Olucome, cette décision de la banque centrale est injuste car elle punit tous les échangeurs alors qu’elle devait cibler les transgresseurs de la loi.
Par ailleurs, cette décision a eu des répercussions négatives sur la vie des échangeurs, de leurs familles et de l’économie du pays, alors que le redressement de cette dernière fait partie des priorités du nouveau président de la République. Suite à cette décision, il n’y a plus de taxes ni d’impôts de la part des échangeurs, plus de touristes car il y a carence de devises.
Ceci a engendré la fraude dans le métier d’échangeur car, à défaut des devises, les gens recourent au marché noir avec toutes les conséquences qui peuvent en découler, d’autres se rendent dans les pays limitrophes pour de telles transactions. Les devises sont vendues dans notre pays comme des stupéfiants, d’où la corruption.
Le Burundi est devenu pratiquement le seul pays au monde où ces bureaux ne fonctionnent pas, d’où l’Olucome demande au président de la République de rouvrir ces bureaux de change et les maisons de transfert pour que la diaspora puisse envoyer des devises dans le cadre de relever l’économie du pays.