Bujumbura, le 12 août 2020 (Net Press) . La police de Bujumbura est priée par les populations à remplir leur mission de sécurité de toutes les populations et non de constituer un danger public. En effet, les motos qui font le taxi dans la capitale économique ont l’obligation de fonctionner jusqu’à 18 heures, pour des raisons de sécurité, dit-on officiellement.
Mais un incident s’est passé hier soir dans la zone de Kanyosha, de la commune de Muha, au Sud de Bujumbura mairie. Une moto qui rentrait une femme après 18 heures a été piégée par les policiers chargés de roulage. Ils ont tendu un fil devant la moto qui s’est renversée. Deux personnes, dont le motard et la femme qui était transportée, ont été blessés.
Les policiers sont invités à devenir professionnels dans leur travail et de chercher d’autres moyens pour arrêter les motos qui ne sont pas en ordre. L’administration policière déplore cet incident mais demande aux mêmes motards de respecter le règlement tel qu’arrêté par l’administration. J.M.
Burundi - Justice
La justice sévit contre les fauteurs de troubles
Rumonge, le 12 août 2020 (Net Press) . Seize personnes originaires de la localité de Bigina, dans la commune de Kayogoro, en province de Makamba, au Sud du pays, mais qui sont emprisonnés dans la prison de Rumonge, dite Murembwe, ont comparu hier devant la cour d’appel de Makamba qui était en itinérance dans cette province du Sud-ouest du pays.
Signalons que parmi les prisonniers, 12 détenus étaient des civils et quatre d’entre eux des policiers qui viennent de passer leur deuxième semaine dans la prison de Rumonge. Ils sont accusés de tuer, de racketter et de maltraiter les populations qui s’en vont en Tanzanie pour leurs petites affaires, parfois des travaux champêtres.
Au terme de l’audience, le ministère public a requis pour les détenus une peine de prison à perpétuité. L’affaire a été mise en délibéré et la cour de céans doit se prononcer ce vendredi 14 août. Signalons que dans la prison de Makamba, d’autres huit personnes y sont détenues pour les mêmes raisons.
L’on saura que le gros de ces détenus sont des membres influents des Imbonerakure du parti de l’Aigle. Une opinion tant de Bujumbura que de l’intérieur du pays estime que l’action de répression de ces détenus est une bonne chose de la part de l’Etat, surtout que lors des précédentes législatures, ils faisaient la pluie et le beau temps dans le pays en toute impunité. D.N.
Burundi - Administration
Nomination d’une nouvelle figure à la tête de la banque commerciale du Burundi
Gitega, le 12 août 2020 (Net Press) . Par un décret signé le 10 août dernier dans la capitale politique Gitega, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a nommé l’administrateur représentant l’Etat du Burundi au conseil d’administration de la banque commerciale du Burundi, Bancobu, Mme Trinitas Girukwishaka.
Cette "Cnddfddiste" pure dure vient de remplacer à ce poste, le "Frodebuste" pur dur, en la personne de Gaspard Sindayigaya. Ce dernier était un spécialiste des banques car il avait également présidé aux destinées de la banque de la République du Burundi. De son côté, Trinitas Girukwishaka avait eu à gérer la société gouvernementale d’assurance, Socabu.
Dans ce pays, l’on doit faire très attention avec les informations qui circulent sur les réseaux sociaux car la plupart d’entre elles sont mensongères. En effet, depuis hier soir, tout le monde raconte le départ de Jacques Bigirimana à la tête de l’office du thé du Burundi et qu’il aurait été remplacé par le général de brigade Gaspard Baratuza. Après vérification, la rédaction s’est rendue compte qu’il s’agissait d’un fake news. Ch.N.
Burundi - Médias
Le syndicat des journalistes du Burundi demande au président de la République de gracier les confrères d’Iwacu
Bubanza, le 12 août 2020 (Net Press) . En marge d’une visite aux journalistes du groupe de presse Iwacu incarcérés depuis le 22 octobre 2019, le syndicat des journaliste du Burundi, Bja (Burundian Journalist Alliance) a demandé à la justice burundaise et surtout au président de la République, qui est le magistrat suprême, de gracier les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu.
Le représentant légal et président du syndicat des journalistes du Burundi, Melchior Nicayenzi, dans un point de presse tenu ce mardi 11 août, a fait savoir que cette visite s’inscrit dans l’esprit de la devise du syndicat Bja qui est le professionnalisme et le patriotisme centrés sur la manifestation de l’amour de la patrie et des concitoyens. Il a demandé à la justice burundaise et surtout le président de la République de gracier les journalistes du groupe de presse Iwacu.
Il a demandé de leur accorder la grâce, le pardon de père de la nation afin qu’il regagne leurs familles et surtout qu’ils ont déjà écopé plus d’un quart de leur peine qui leur a été infligée. Pour ce représentant, ces journalistes, dans ces conditions, seraient dans l’obligation de rester à la disposition de la justice, tout en étant dans leur rédaction pour leur travail au quotidien.
Melchior Nicayenzi dit que cette grâce présidentielle, une fois accordée, sera un acte d’honneur pour le Burundi, un geste qui augure l’espoir dans le monde médiatique burundais et que le dialogue entre le gouvernement, à travers ses instances comme le ministère de la communication et le conseil national de la communication (Cnc) et les organes des professionnels des medias, soit renforcé pour plus de confiance entre toutes les parti prenantes dans le secteur médiatique. N.R.
Burundi - Médias
Le Cnc met en garde les médias clandestins
Bujumbura, le 12 août 2020 (Net Press) . En procédant à l’ouverture d’un atelier trimestriel ce matin, le président du Cnc, Nestor Bankumukunzi, a fait savoir que dans sa mission, ce conseil fait le monitoring de tous les médias, qu’ils soient écris ou parlés, y compris ceux qui diffusent sur les réseaux sociaux.
Il a profité de cette occasion pour informer qu’il y a des médias clandestins qui émettent des messages de haine, les invitant à arrêter et à se faire enregistrer comme les autres. Pour lui, il y en a qui reçoivent des remarques, voire qui sont punis, mais il a mis un accent particulier sur les médias qui travaillent en clandestinité. Ch.N.
Burundi - Santé
Un fonctionnaire de justice de la province de Karusi testé positif de covid 19 en cavale !
Gitega, le 12 août 2020 (Net Press) . Il s’appelle Alexis Nimbona, ce fonctionnaire de la justice en province de Karusi, au Centre-est du pays, qui a été testé positif au Covid-19 et qui, contre toute attente, s’est évadé en province de Gitega , comme l’a annoncé le gouverneur de la province de Gitega, Venant Manirambona
Selon des sources concordantes, Alexis Nimbona, qui venait d’être muté de Rutana à Karusi. est introuvable dans la province de Gitega, selon le gouverneur qui s’entretenait dans une réunion avec les autorités policières et militaires tenue ce 11 août. De peur que ce dernier ne contamine les autres, le gouverneur Manirambona a invité ces autorités de l’interpeller immédiatement dès qu’ils l’aperçoivent.
A propos de cette pandémie, le gouverneur de la province de Gitega, Venant Manirambona, a informé l’assistance que quatre autres personnes ont été testées positifs covid -19, dont deux de la province de Karusi. N.R.
Burundi - Rwanda – Diplomatie
La diplomatie rwandaise s’exprime sur les révélations de Gitega
Kigali, le 12 août 2020 (Net Press) . Au cours d’une conférence de presse animée aujourd’hui, le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, a fait savoir que Kigali reste ouvert sur le réchauffement diplomatique entre ces pays voisins, particulièrement le voisin du sud, Burundi.
S’exprimant sur les récentes révélations du président burundais, Evariste Ndayishimiye, lors de sa visite en province de Kirundo, en commune Busoni, que le Burundi n’aura pas de relations avec un « Etat Hypocrite » qui prend en otage des réfugiés et qui héberge des malfaiteurs qui ont endeuillé le Burundi au lieu de les extrader pour qu’ils soient punis, Vincent Biruta a indiqué que Kigali est disposé à entretenir de bonnes relations diplomatiques entre les deux pays voisins.
Il a ajouté que si deux voisins désirent entretenir des relations de bon voisinage, il faut qu’il y ait l’effort de tout un chacun et les révélations du président burundais démontrent que le Burundi ne fournit aucun effort pour le réchauffement diplomatique avec son voisin du nord.
Vincent Biruta dit que son pays et le troisième qui héberge beaucoup de réfugiés burundais où plus de 72.000 se localisent sur toute l’étendue du Rwanda et se demande pourquoi le Burundi accuse le Rwanda de les prendre en otage et de les empêcher de retourner au Burundi. Vincent Biruta dit que si cette accusation serait fondée, d’autres refugiés éparpillés dans d’autres pays seraient de retour sur le Burund .
Vincent Biruta dit qu’avant la propagation de la pandémie Covid19, deux cent refugiés rentraient quotidiennement sur le Burundi et a ajouté que le Rwanda n’a pas d’intérêt de prendre en otage les réfugiés burundais. Au contraire, il privilégie la piste selon laquelle la fermeture des frontières des deux pays suite à la propagation du pandémie covid 19 , serait l’origine du non-retour sur le Burundi.
Vincent Biruta affirme que ce jeudi le 13 août 2020, une réunion tripartite entre les délégations burundaise, rwandaise et l’office du haut-commissariat pour les réfugiés est prévue pour faciliter le retour volontaire des réfugiés burundais dans leur pays. N.R.
Burundi - Usa - Politique
"Joe Biden choisit la sénatrice Kamala Harris comme colistière", dixit Rfi
Joe Biden a choisi la sénatrice Kamala Harris comme colistière pour l’élection présidentielle américaine de novembre, a annoncé sa campagne dans un message à ses partisans. Kamala Harris, 55 ans, devient ainsi la première femme noire sur un ticket présidentiel dans l’histoire des États-Unis.
Le candidat démocrate à la Maison-Blanche Joe Biden a annoncé mardi avoir choisi la sénatrice noire Kamala Harris, 55 ans, pour défier avec lui Donald Trump dans les urnes le 3 novembre et devenir, en cas de victoire, la première femme vice-présidente des États-Unis.
« J’ai l’immense honneur d’annoncer que j’ai choisi Kamala Harris, combattante dévouée à la défense courageuse des classes populaires et l’une des plus grands serviteurs de l’État, comme ma colistière », a annoncé Joe Biden, 77 ans, ancien vice-président de Barack Obama.
Indo-Jamaïcaine d’origines
Joe Biden et Kamala Harris s’exprimeront ensemble mercredi 12 août à Wilmington, dans l’État du Delaware, le quartier général du candidat démocrate. « Lorsque Kamala était procureure générale, elle a travaillé en étroite collaboration avec Beau » Biden, son fils décédé d’un cancer en 2015 dont il était très proche, poursuit le vétéran de la politique.
« J’ai observé comment ils ont défié les grandes banques, aidé les travailleurs, et protégé les femmes et enfants face aux mauvais traitements. J’étais fier à l’époque, et je suis fier désormais de l’avoir comme partenaire pour cette campagne ».
Fille d’immigrés jamaïcain et indienne, Kamala Harris accumule les titres de pionnière. Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays.
Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s’inscrivant comme la première femme originaire d’Asie du Sud et seulement la seconde sénatrice noire dans l’histoire américaine. Candidate à la primaire démocrate, elle avait jeté l’éponge avant même le premier scrutin, en décembre.
Future dauphine ?
Les appels pour que Joe Biden choisisse une colistière noire se multipliaient depuis le mouvement de protestation historique contre le racisme et les violences policières provoqué aux États-Unis par la mort de George Floyd fin mai.
Si elle connaît en effet bien le candidat, qu’elle appelle « Joe » en public, Kamala Harris avait surpris en l’attaquant avec virulence lors de leur premier débat démocrate, en 2019. Et certains électeurs progressistes lui reprochent son passé de procureure à la réputation dure envers les minorités.
À 78 ans en janvier, Joe Biden serait le plus vieux président américain à prendre ses fonctions s’il remportait l’élection. Il a laissé entendre qu’il ne ferait qu’un mandat et sa vice-présidente devrait donc apparaître en dauphine désignée pour l’élection de 2024, voire être appelée à le remplacer en cas de grave souci de santé, ou de décès.
Trump à l’attaque
Sa désignation a été accueillie avec enthousiasme par le camp démocrate. C’est un choix historique, les femmes noires n’ont plus besoin de se cacher, a par exemple réagi Amy Klobuchar, ancienne candidate elle aussi à l’investiture démocrate avant de souligner l’expérience de Kamala Harris.
Elle ne fait toutefois pas l’unanimité. Certains proches de Joe Biden la jugent trop ambitieuse, des électeurs démocrates la trouvent trop centriste. Son passé de procureure jugée dure pèse contre elle. Elle est également perçue par certains comme trop engagée sur le sujet si brûlant des violences policières.
Côté républicain, Donald Trump l’a dépeinte comme une radicale et a aussitôt cherché à la décrédibiliser. « Elle est une personne qui a raconté beaucoup d’histoires qui ne sont pas vraies, elle veut augmenter les impôts, couper le budget de l’armée à un niveau inimaginable, elle est contre les produits pétroliers. Elle aussi connue comme la personne la plus libérale du Sénat américain… » a enchaîné Donald Trump.
Le président continue donc de tenter de diaboliser les démocrates. Mais l’arrivée de Kamala Harris dans la campagne risque de bousculer Donald Trump. Elle est capable de redoutables réparties et apporte à Joe Biden l’énergie et l’enthousiasme qui font jusqu’ici un peu défaut au candidat démocrate. D.N.