Kayanza, le 17 août 2020 (Net Press). Des sources concordantes indiquent qu’un policier a tué son collègue dans la matinée de ce lundi 17 août. Il a tiré une balle à bout portant sur son compagnon d’armes qui a trouvé la mort sur le champs. Apres le forfait, l’auteur a tenté de fuir, mais en a été empêché par quelques éléments de la police de Kayanza. Ceux-ci l’ont interpellé transféré au cachot du commissariat provincial de la police de Kayanza, pour une enquête préliminaire .
Et nn week end peu tendre !
Il était vers 19 h 45 minutes de ce vendredi 14 août au chef-lieu de la commune Bukemba, en province de Rutana, au Sud-est du pays, lorsqu’un élément non encore identifié a fait une attaque à la grenade, quatre personnes ont été grièvement blessées, dont trois adultes et une fille de moins de huit ans.
Selon un responsable local du Cnl, cette grenade visait un militant du parti de l’opposition, le conseil national pour la liberté (Cnl), Vincent Sabushimike, candidat aux collinaires du 24 août prochain et comme le confirme la police locale, l’attaque a été perpétrée dans une maisonnette abritant un moulin. La pauvre jeune fille de huit ans venait faire moudre les grains de maïs a été touchée par éclats de cette engin explosif , les victimes ont été évacué vers les différentes structures sanitaires de Rutana
Sur la même rubrique sécuritaire, un militant du parti conseil national pour la liberté (Cnl) Protais Macumi, a été interpellé, selon des témoins sur place, par des jeunes Imbonerakure sur sa colline natale de Sarongo, en zone de Ruyaga, dans la commune de Kanyosha (province de Bujumbura, ouest du Burundi). C’était mercredi 12 août 2020. Accusé d’outrage à chef de l’État, il est détenu au cachot de la zone. Ses proches parlent d’un montage et exigent sa libération.
Selon des témoins oculaires, l’homme a été arrêté dans une buvette à bière locale. Des jeunes Imbonerakure dirigés par un certain Mamert sont venus, l’ont violenté avant de l’interpeller. Ils l’ont accusé d’avoir affirmé que les élections présidentielles ont été truquées et que le vrai vainqueur est Agathon Rwasa. Mais c’est une histoire montée de toutes pièces, nous étions là et ne l’avons jamais entendu tenir de tels propos, affirment des témoins.
Ses proches dénoncent « une arrestation abusive » et exigent sa libération. Contacté, le chef de zone de Ruyaga s’est contenté de dire que la justice s’est saisie de l’affaire. Selon des informations qui circulent un peu partout, cette situation d’intimidation à l’endroit des "Cnlois" est observable un peu partout dans le pays. N.R.
Burundi – Société
Le nouvel administrateur de la commune Mukaza pour la salubrité du centre-ville
Bujumbura, le 17 août 2020 (Net Press) . Il s’appelle Rénovat Sindayihebura, c’est un chic type tout noir dans un costume tout aussi noir. Il est à l’aise avec les médias car il n’a pas peur de s’exprimer, contrairement aux autres administratifs. Il a un franc-parler, un constat fait par un reporter de Net Press un peu après-midi.
Il était vers 13h 30 minutes lorsque l’administrateur de la commune Mukaza, Renovat Sindayihebura, accompagné par les autorités policières et administratives, a fait arrêter les constructions anarchiques érigées à la chaussée du prince Louis Rwagasore. Contacté par la rédaction, cette autorité a dit que d’autres mesures vont être prises pour l’amélioration des conditions d’hygiène en commune urbaine de Mukaza
Rénovât Sindayihebura a fait savoir que son administration se donne un mois pour l’amélioration des conditions d’hygiène de la commune urbaine de Mukaza, insistant particulièrement sur le fait que chaque centre commercial ou ménage doit se doter d’une poubelle pour les jets des déchets nocifs à la santé de la population et le curage des caniveaux ou chaque au centre commercial devrait signer un contrat avec les sociétés d’hygiène pour récupérer les immondices. Le nouvel administrateur a demandé le concours de la population pour la réussite de cette accompagne.
Rénovât Sindayihebura a émis le souhait que chaque ménage puisse disposer de quatre ampoules pour l’éclairage du foyer. L’éclairage du centre-ville de Bujumbura devrait être une des conditions sine quoi none pour la sécurité de cette partie de la capitale économique Bujumbura. Il a enfin souhaité que chaque construction dans les quartiers et au centre-ville soit autorisée par le service d’urbanisme, conditionné par l’avis de l’autorité administrative
Burundi - Santé
De nouveaux cas de Covid-19 confirmés au Burundi
Bujumbura, le 17 août 2020 (Net Press). Le ministère de la santé publique et de lutte contre le sida ne cesse de mettre à jour les effectifs des cas de covid-19 qui apparaissent dans notre pays. Ainsi, 413 individus ont été atteints par la maladie de coronavirus depuis le mois de mars dernier, date où le premier patient a été découvert dans notre pays.
Selon des informations émanant de ce ministère, 19993 prélèvements ont été déjà faits jusqu’à ce jour et les résultats ont confirmé 413 personnes infectées. Nous apprenons 336 patients ont été guéris et que 76 autres sont encore sur le lit d’hôpital, avec un seul décès depuis l’apparition de la pandémie. D.N.
Burundi - Usa - Politique
Présidentielle américaine : les démocrates veulent « sauver » la poste du « sabotage » de Trump
Washington, le 17 août 2020 (Net Press) . Accusant Donald Trump de vouloir détruire la poste pour saboter l’élection du 3 novembre, la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a annoncé ce dimanche 16 août la tenue d’une séance extraordinaire cette semaine afin d’approuver une loi qui empêcherait tout changement dans les opérations de la poste.
« L’existence et le gagne-pain des Américains, tout comme la vie de notre démocratie, sont menacés par le président, écrit Nancy Pelosi dans une lettre aux représentants démocrates, citée par le New York Times. C’est pourquoi j’appelle la Chambre des représentants à revenir pour une session plus tard dans la semaine. »
La Chambre des représentants, en vacance jusqu’au 14 septembre, serait ainsi sur le point de voter une loi sur le service postal autour de ce samedi 22 août, selon le quotidien new-yorkais.
Cette décision soudaine de la leader démocrate reflète l’inquiétude montante dans le pays sur l’intégrité de la présidentielle du 3 novembre : comment la poste va-t-elle gérer les quelque 80 millions de votes par courrier d’Américains peu enclins à se rendre dans l’isoloir par peur du coronavirus ?
Courrier qui s’accumule, boîtes aux lettres supprimées
C’est que les témoignages sont éditifiants, notamment dans la presse américaine de ces derniers jours, rapporte notre correspondante à New York, Loubna Anaki. Des employés de la poste affirment qu’on leur interdit de faire des heures supplémentaires, qu’on leur demande de commencer leur service plus tard et de finir plus tôt. Des tas et des tas de courriers s’accumulent, des boîtes aux lettres supprimées des rues…
Pour les démocrates, il n’y a aucun doute, le président a lancé une opération contre la poste pour empêcher le vote par courrier à l’élection de novembre. Ce samedi, Bernie Sanders a même réclamé la démission de Louis Dejoy, directeur des services postaux américains, un proche de Donald Trump et l’un de ses plus importants donateurs. Ch.N.