Bubanza, le 18 août 2020 (Net Press) . Selon des sources concordantes en provenance de la colline de Gifugwe, dans la commune de Mpanda, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, des enfants ont découvert une grenade cachée dans un champ de palmiers à huile. Ils cherchaient des noix à manger et ils se sont servis de cette grenade pour casser leurs coquilles. Cette dernière a explosé, les a blessés ainsi que deux autres passants qui étaient dans les parages à moto.
La nouvelle administratrice de Mpanda, Nadine Nibitanga, confirme l’information et fait savoir que les blessés ont été évacués vers l’hôpital de cette commune pour des soins. Cette autorité demande à la population de remettre les armes à la police ou à la commission nationale permanente de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.
Dans la commune de Gihanga, un certain Fiston Majambere a trouvé la mort dans la soirée d’hier, à 19 heures. Des sources dignes de foi indiquent qu’il a passé toute la journée dans ses champs situés dans la réserve naturelle de la Rukoko. Selon les mêmes informations, il est rentré la nuit et quand les militaires qui montent la garde à cet endroit l’ont sommé de s’arrêter, il a pris fuite et les forces de l’ordre ont tiré sur lui, croyant que c’est un malfaiteur.
Dans la capitale économique du pays, plus précisément dans la commune de Muha, quartier de Kibenga de la zone Kinindo, une femme dénommée Béatrice Nkundwanabake, travaillant à la prison centrale de Mpimba, a tué son mari Guillaume Nkeshimana, via des tueurs à gage qui se trouvaient dans sa chambre à coucher au moment des faits.
Cette femme est pour le moment entre les mains de la police pour des raisons d’enquêtes. Le couple avait demandé à divorcer et cette mesure était sur le point d’être décidée par les autorités judiciaires compétentes. Il laisse trois enfants issus de l’union avec cette femme, dont l’aîné est seulement âgé de 11 ans. N.R.
Burundi - Justice
La place de l’enfant n’est pas en prison, les juristes n’en reviennent pas !
Bubanza, le 18 août 2020 (Net Press) . Depuis le 15 août dernier, un enfant âgé de 7 ans se trouve dans un cachot de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Des informations rapportées de cette circonscription indiquent que cet enfant est accusé d’avoir violé une fillette de 4 ans qui vit dans le voisinage
Les juristes contactés par la rédaction indiquent qu’un enfant mineur, de moins de 15 ans, est pénalement irresponsable selon le code pénal burundais, qu’il ne peut pas donc être poursuivi en justice. Pour les défenseurs des droits de l’enfant, un tel cas n’est pas à mettre en prison. Le fait qu’à cet âge, il pense aux rapports sexuels, c’est plutôt la société qui est condamnable car elle est défaillante en terme d’éducation.
Cet enfant doit être encadré, par sa famille en premier lieu, par l’école ou par les voisins, pour quoi pas l’administration, surtout dans cette période où les enfants sont en vacances. De leur côté, les juristes se demandent si un tel cas peut être juridiquement présenté comme un viol. Ch.N.
Burundi - Belgique - Politique
La Belgique enquête sur l’impact de sa colonisation en Afrique
Bruxelles, le 18 août 2020 (Net Press). Le parlement belge vient de mettre en place une commission qui mènera des enquêtes sur l’impact de la colonisation belge dans trois pays africains, à savoir le Burundi, le Rwanda et la République démocratique du Congo. La commission aura également pour tâche de connaître l’impact des autres acteurs dans les pays colonisés, comme l’église catholique notamment.
L’impact portera sur l’économie, le respect des droits de l’homme, les travaux forcés, etc. La Belgique a l’intention de tout mettre au clair pour éviter des invectives en provenance de ces trois pays. Selon des informations de Bruxelles, la commission a une durée d’une année pour faire ce travail.
Il y a des insatisfaits dans cette décision de Bruxelles car des populations des trois pays qui vivent en Belgique auraient aimé être associées pour l’objectivité des enquêtes. Pour le moment, nous avons appris que le Burundi sera représenté par Mgr. Jean Louis Nahimana, ancien patron de la commission vérité et réconciliation.
De son côté, le Rwanda est également insatisfait car celui qui a été choisi pour représenter ce pays est un Rwandais qui ne reconnaît pas le génocide des Tutsi de 1994 qui a fait entre 800.000 et un million de morts, essentiellement des Tutsi dans une période de trois mois.
L’on saura que l’enquête s’étendra de 1919 à 1962 pour le Burundi et le Rwanda et de 1885 à 1908, quand le Congo était une propriété privée du roi des Belges Léopold II et de 1908 à 1960 quand ce pays était géré par la Belgique. Signalons qu’avant de mourir, le roi des Belges, Léopold II a légué le Congo à son pays la Belgique. J.M.
Burundi - Santé
Une évasion qui inquiète !
Muyinga, le 18 août 2020 (Net Press). Il s’appelle Onesphore Ndayishimiye, il s’est évadé du centre de prise en charge de malades de Covid-19, à l’hôpital de Muyinga (nord-est du Burundi). Les responsables de cette structure sanitaire inquiétés par cette évasion ont pris des mesures draconiennes pour lutter contre la propagation à grande échelle de la pandémie Covid-19
Selon nos sources, l’individu qui a trompé la vigilance des infirmiers et gardiens faisait partie d’un groupe de quatre patients pris en charge à l’hôpital provincial et privilégient la piste qu’il a escaladé le mur. La partie de l’hôpital réservée aux malades de Covid-19 n’est pas accessible à tout le monde, seuls les prestataires de soins formés pour prendre en charge les personnes testées positives au coronavirus sont autorisées d’y entrer .
Les autorités sanitaires, en synergie avec l’administration et la police, appellent à la traque de ce patient pour tenter de mettre la main sur l’homme en question. Des habitants de Muyinga craignent une propagation de la pandémie « avec des individus qui ont un tel état d’esprit ».
L’on saura que la semaine dernière, un magistrat du parquet de Karusi (centre-est du Burundi) s’était évadé dans des circonstances similaires, d’un centre de prise en charge des malades de Covid-19 dans la capitale politique Gitega, après avoir été testé positif au Coronavirus.
Il s’est par après rendu après la divulgation de l’incident par le gouverneur de la province de Gitega, Venant Manirambona. D.N.
Burundi - Santé Animale
Une autre maladie de la peste porcine africaine déclarée en province de Rumonge
Rumonge, le 18 août 2020 (Net Press). Dans un point de presse animée ce mardi 18 août, le directeur général de l’élevage a annoncé une autre maladie qui attaque les porcs, la peste porcine africaine (PPA) a été déclarée dans la commune Bugarama, de la province Rumonge, au Sud-est du pays, spécialement sur les collines Mugara II et Mugendo ou il a été confirmé par le laboratoire.
Selon cette autorité, cette maladie est suspectée dans les provinces de Muyinga et de Rutana mais le ministère de l’environnement attend les résultats du laboratoire pour confirmer ou infirmer qu’il s’agit de la peste porcine africaine et les équipes du laboratoire ont été envoyé sur terrain.
Les échantillons prélevés dans cette province en date du 13 août 2020 ont confirmé la maladie et enregistré onze cas de mortalités et cinq encore malades. Pour le moment, selon le ministère en charge de l’environnement et de l’agriculture et de l’élevage dans ses attributions, les services vétérinaires de ce ministère sont en train de procéder a la désinfection des locaux et que bientôt des réunions de sensibilisation des éleveurs des localités concernées seront organisées pour leur informer sur les méthodes de prévention contre cette maladie .
Selon ce ministère, la peste porcine africaine est une maladie a virus très contagieuse des porcs. Elle est causée par un virus de la famille des asfarvidae et peu revêtir des formes aigue, surbague et chronique, sans vaccin et ni traitement. Pour contrôler cette maladie et éviter la propagation, le ministère a pris des mesures visant à interdire d’acheter, de vendre ou d’abattre les porcs dans les communes où la maladie a été déclarée jusqu’à ce qu’elle soit maîtrisée, la distribution des porcins dans les zones non affectées et provisoire suspendue. .
Le ministère conseille aux éleveurs de protéger leur élevage porcin contre la peste porcine africaine de clôturer l’espace où sont implantés leurs porcheries afin de limiter l’accès des personnes et des animaux et installer un pédiluve à l’entrée des porcheries afin que tout éleveur, employé ou vétérinaire qui veut accéder à la porcherie puisse se désinfecter avant d’entrer et surtout ne pas mélanger les animaux et ceux nouvellement introduits dans les porcheries même si ces derniers proviennent d’une région exempte de cette maladie. N.R.
Burundi - Environnement
Les victimes de l’inondation de Buterere lancent un cri d’alarme !
Bujumbura, le 18 août 2020 (Net Press) . Plus de 700 victimes de l’inondation de la zone Buterere, commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique Bujumbura, site de Mubone, lancent un cri d’alarme, arguant que 12 personnes sont mortes suite à la famine qui sévit dans ce camps.
Selon des sources sur place, les déplacés localisés au site de Mubone font savoir que le manque criant des vivres et les mauvaises conditions d’hygiène sont à l’origine de ce décès depuis qu’ils ont été relocalisés dans cette circonscription. Ils demandent aux âmes charitables et au gouvernement burundais de les aider à retourner dans leurs ménages. D.N.
Burundi - Education
Les enfants de la 6ème année passent un test d’accès à l’école d’excellence
Bujumbura, le 18 août 2020 (Net Press) . Les écoliers de tout le pays qui fréquentent la 6ème année ont passé le test d’entrée à l’école d’excellence. Ceux qui concourent sont ceux qui occupent les trois premières places de la classe dans tout le pays. Des informations dignes de foi indiquent que les places convoitées sont au nombre de 240.
Burundi - Usa - Politique
La convention démocrate s’ouvre dans l’unité autour de Biden
Washington, le 18 août 2020 (Net Press) . Les démocrates américains ont commencé à se rassembler pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle, Joe Biden, ce mardi 18 août. Épidémie oblige, la convention, qui dure jusqu’à jeudi, se déroule entièrement en ligne. Michelle Obama, précédée de Bernie Sanders, perdant de la primaire démocrate, mais aussi l’ex-gouverneur républicain John Kasich, ont ouvert le bal.
Elle déteste la politique et elle l’a redit. Mais Michelle Obama, l’une des femmes les plus admirées en Amérique, ne pouvait pas se défiler. « À chaque fois que nous nous tournons vers la Maison Blanche pour une direction, ou du réconfort, ou un semblant de stabilité, ce que nous recevons à la place c’est du chaos, de la division et un manque complet et total d’empathie. » Par ce réquisitoire passionné, l’ancienne première dame des États-Unis n’a pas tourné autour du pot : Donald Trump, selon elle, « n’est pas le bon président » pour ce pays.
Michelle Obama s’exprimait en clôture de la première soirée de cette convention inédite, entièrement virtuelle à cause de la pandémie de nouveau coronavirus, mais installée jusqu’au 20 août dans le Wisconsin, un État clé que Donald Trump avait remporté avec surprise en 2016 avec une très courte avance. Joe Biden, 77 ans, doit être formellement désigné mardi comme le candidat du parti pour l’élection du 3 novembre.
De son côté, Donald Trump a immédiatement ironisé sur le discours pré-enregistré de l’épouse de son prédécesseur : « Rien de très excitant ! ». Le président américain avait, plus tôt, confirmé qu’il accepterait formellement la nomination du Parti républicain la semaine prochaine, « en direct, depuis la Maison Blanche », une décision inédite qui suscite déjà des critiques. J.M.