Bujumbura, le 21 août 2020 (Net Press) . Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, les quartiers nord de la ville de Bujumbura sont victimes de tous les maux. Nous sommes au quartier Kavumu, en zone Kamenge, commune Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura.
Des habitants riverains de la rivière Nyabagere qui sépare cette zone du quartier VII de la zone Ngagara parlent d’un manque criant d’eau potable et certain sont obligés d’aller puiser de l’eau souillée de la rivière Nyabagere et selon nos sources, très tôt le matin, des hommes sans abris utilisent cette eau pour prendre douche malgré qu’on y trouve parfois des corps sans vie.
Nous sommes au quartier III de la zone Ngagara, dans la même commune urbaine de Ntahangwa. Là aussi, un manque criant d’eau potable est une réaalité, selon plusieurs témoignages de cette contrée administrative. Il n’est pas surprenant de voir dans les eaux des robinets et dans les fontaines publiques des eaux qui coulent mélangées à des excréments, ce qui met la vie de cette population en danger.
Par ailleurs, un cadre de la régie de distribution de l’eau et de l’électricité (Regideso) sous couvert d’anonymat parle des constructions anarchiques érigées dans ce quartier qui sont à l’origine de ces eaux salies. Les habitants de ce quartier contactés par la rédaction indiquent que la Regideso ne fournit pas d’effort pour procurer de l’eau potable à ce quartier car selon nombreux témoignages, des constructions anarchiques s’observent un peu partout dans la capitale économique du pays.
Et des phénomènes de banditisme qui atteignent leur degré de paroxysme !
Selon les témoins, les quartier III, IV et V de la zone Ngagara sont victimes du banditisme poussé à outrance. Des cambrioleurs organisés en bandes sillonnent toute la nuit à la traque des citoyens qui rentrent tardivement pour leur voler de l’argent et des objets précieux comme des téléphones portables. Ce qui est étonnant, ces forfaits se commettent alors que les hommes en uniforme patrouillent dans ces quartiers.
Selon des témoins, ces cambrioleurs ne s’inquiètent pas des actes qu’ils posent pratiquement tous les jours alors que les militaires et les éléments de la police pullulent toute la nuit dans ces quartiers. Un homme contacté par la rédaction a fait savoir que les quartiers de la zone Cibitoke, toujours au nord de la ville de Bujumbura, ont recouvré la paix et la tranquillité et ne sont plus inquiétés par les cambrioleurs grâce à l’intervention musclée des corps de défense et de sécurité accrédités dans ces circonscriptions.
Quid de la consommation des boissons prohibées en zone Kamenge !
Selon nombreux témoins contactés par la rédaction, dans les quartiers de Songa et de Kavumu, certains jeunes, surtout en vacances, chauffeurs des bus de transport en commun et les chômeurs se livrent à la consommation des boissons prohibées appelées communément (Bousta). Encore une fois, comme les autres forfaits, cette consommation qui risque d’avilir la santé de ces populations se fait au vu et au su des éléments des forces de l’ordre. La rédaction a cherché à s’entretenir avec l’administrateur de la commune urbaine de Ntahangwa ,pour s’enquérir de la situation sécuritaire sans succès. N.R
Burundi - Politique
Le début de la semaine prochaine, journée chômée et payée, selon un décret présidentiel
Gitega, le 21 août 2020 (Net Press) . Selon le décret n° 100/045 du 20 août, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a déclaré que la journée du 24 août 2020 sera consacrée à l’élection des conseils de collines ou quartiers et des chefs de collines ou de quartiers. Pour cela, elle sera une journée fériée, chômée et payée.
Rappelons que ces élections sont de petits enjeux car l’essentiel a été fait en date du 20 mai dernier. Par ailleurs, c’est l’un des scrutins où les candidats ne sont pas envoyés par des partis politiques même si ces derniers sont derrière des gens qui veulent se faire élire. Quoi qu’il en soit, les résultats sont connus d’avance, le Cndd-Fdd aura la part du lion chez ces élus collinaires et de quartiers. J.M.
Burundi - Environnement
Et ces Batwa qui s’approvisionnent par force !
Bubanza, le 21 août 2020 (Net Press). Au moins 700 arbres de pinus répartis sur 2 hectares ont été endommagés dans la commune de Rugazi, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Des informations en provenance de cette localité rapportent que des Batwa armés de flèches, de lances, de machettes et accompagnés de chiens se rendent à cet endroit pour trouer les troncs des arbres et d’en tirer des produits qui ressemblent à des graines.
Selon les mêmes informations, les Batwa originaires de Bukeye, de la province de Muramvya, au Centre du pays, s’y rendent armés pour intimider les responsables de l’environnement dans la région. Et ces produits tirés des pinus, ils s’en servent pour allumer le charbon ou alors les vendent dans plusieurs villes, essentiellement à Bujumbura.
Ces arbres troués tombent dès qu’il y a apparition du vent, selon les spécialistes de l’environnement. Ces derniers et les autorités tant administratives que policières se rendent compte que ces Batwa agissent ainsi par pauvreté extrême qui les frappe, d’où ils cherchent comment contourner ce problème.
Mais dans l’entre-temps, les forces de l’ordre sont envoyées sur place pour garder ces pinus qui se trouvent tout près de la Kibira, une forêt protégée mais qui, parfois, subit des destructions de la part des hommes du voisinage. Ch.N.
Burundi - Education - Environnement
La Chine au chevet des victimes d’inondation en zone Gatumba
Bujumbura, le 21 août 2020 (Net Press) . L’ambassade de la république populaire de Chine a octroyé une aide de 300 bancs pupitres aux écoles fondamentales de Mushasha I et II en zone Gatumba, de la commune de Mutimbuzi, en province de Bujumbura dit rural qui a été victime d’inondations par le passé.
L’ambassadeur de la République Populaire de Chine, dans son discours, a dit que cette remise a une signification particulière, en l’occurrence être au chevet des écoles qui se localisent dans les zones d’inondation, à l’approche de la rentrée scolaire prévue pour le 7 septembre 2020. Ce diplomate a indiqué que le développement de l’éducation reste l’angle de décollage du pays, en témoigne que la puissance de la Chine a été conditionnée par le développement du système éducatif, socle du développement de ce pays. L’’intelligentsia chinoise, hommes et femmes, travaillent dans tous les secteurs, ce qui fait la puissance de l’économie chinoise.
Ce diplomate a indiqué que la Chine a été depuis longtemps le partenaire traditionnel du Burundi. Ce pays a mis en avant la construction des infrastructures scolaires et se dit déterminer d’appuyer le système éducatif burundais socle du développement intégral du pays.
De son coté, le ministre de l’éducation et de la recherche scientifique, Gaspard Banyankimbona, a fait savoir que la Chine a été au chevet du Burundi et reste un partenaire traditionnel. Il a ajouté que ce coup de main sera gravé dans la mémoire de ses écoliers d’autant plus que lors des précédentes années scolaires, ils s’asseyaient par terre
Le ministre Gaspard Banyankimbona a renchéri que la République Populaire de Chine a été un allié traditionnel du Burundi, surtout dans le domaine de l’éducation et a cité la construction de l’école normale supérieure, l’école polyvalente de Kigobe, l’octroi des bourses où chaque année, 30 étudiants sont accueillis dans ce pays .
Le ministre Banyankimbona a invité les écoliers et enseignants bénéficiaires de ce don de prendre soins de ces bancs pupitres. D.N.