Bujumbura, le 27 août 2020 (Net Press) . Il y a quelques deux semaines, la rédaction avait fait état d’une personne qui avait explosé une grenade dans un salon de coiffure de la localité de Gahahe, de la circonscription de Rubirizi. Ce crime avait été commis en date du 13 août et avait tué trois enfants qui regardaient la télévision dans ce salon, blessant d’autres qui ont été évacués d’urgence dans plusieurs structures de santé.
Selon des informations de la police, il s’agit d’un certain Léon Nkeshimana, alias Gapusi ou Désiré. Selon des enquêtes menées par des forces de sécurité, il avait menacé la veille du crime le propriétaire de ce salon, du nom de Jean Nsengiyumva, l’informant qu’il lui fera un mal dont il se souviendra toujours.
Selon toujours la police, cet homme originaire de la commune de Buhiga, dans la province de Karusi, au Centre-est du pays, avait été obligé de changer de carte nationale d’identité et de déclarer qu’il est natif de commune de Kinama, au Nord de la capitale économique parce qu’il commettait des forfaits partout où il se rendait.
Par ailleurs, en 2013, il avait tué un enfant pour avoir des conflits avec sa mère. Tous ces détails ont montré par A + B à la police que c’est lui le meurtrier des enfants de Gahahe. La police demande une collaboration plus étroite de la population pour démanteler des personnes poursuivies pour ce genre de crimes. J.M.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Les délégations des deux pays se rencontrent pour parler insécurité sur les frontières
Kirundo, le 27 août 2020 (Net Press) . Deux délégations militaires du Rwanda et du Burundi se sont rencontrées hier dans le Bugesera afin de tenter de résoudre la question épineuse d’insécurité sur les frontières communes entre les deux pays. La délégation du Burundi était conduite par le chef du renseignement militaire, le colonel Ernest Musaba et celle du Rwanda par le chef du renseignement de défense à la force de défense du Rwanda (Rdf), le brigadier général Vincent Nyakarundi.
Les délégations burundaise et rwandaise étaient sous la médiation du mécanisme militaire conjoint de vérification des frontières de la Cirgl. Les Burundais ont accepté de franchir la frontière burundo-rwandaise, mais à quelques mètres seulement. Il y avait plusieurs points à l’ordre du jour, mais le gros, des discussions ont tourné ver les tensions qui existent entre les deux pays depuis 2015.
Les deux voisins s’accusent mutuellement de déstabilisation, mais la médiation estime qu’ils peuvent trouver une solution si les deux délégations se parlent avec franchise. Pour les analystes, cette rencontre est une étape importante vers le rapprochement des deux pays. L’on apprend que l’initiative émane du mécanisme militaire conjoint de vérification de la Cirgl, le commandant de ce mécanisme assurant d’ailleurs lui-même la facilitation.
L’on saura que les travaux, qui ont ouvert solennellement hier, se sont poursuivis à huis clos, selon les informations en provenance du lieu de rencontre. Le mécanisme semble être encouragé du fait que toutes les parties en conflit affichent une nette volonté de résoudre définitivement ce conflit et de tourner la page. D.N.
Burundi - Commerce
La police saisit des pagnes sur le point d’être vendus frauduleusement
Kirundo, le 27 août 2020 (Net Press). Des pagnes emballés dans des sacs ont été saisis par la police sur la colline Makombe, commune Ntega, dans la province de Kirundo, au Nord du pays. Selon des informations dignes de foi, ces pagnes appartiennent à un certain Pierre Claver Ntukamazina.
Ils ont été saisis alors qu’ils allaient être vendus en clandestinité dans le Rwanda voisin, dont la monnaie est nettement plus forte en termes de valeur que celle du Burundi. Cette information est confirmée par l’administration, dont le gouverneur de province. Pour le moment, le fraudeur se trouve entre les mains de la police. Ch.N.
Burundi - Rwanda - Réfugiés
Les premiers réfugiés de Mahama au Burundi
Ngozi, le 27 août 2020 (Net Press) . Comme prévu, les premiers réfugiés burundais, plus ou moins 470, sont rentrés ce matin où ils ont été accueillis en début d’après-midi par diverses autorités burundaises. A partir de 13 heures, il était question d’installer des invités pour attendre l’arrivée du convoi à 14 heures.
A partir de 14h20, l’on devait procéder à la cérémonie d’accueil symbolisée par la remise du drapeau national par le ministre burundais de l’intérieur. Les rapatriés devraient se rendre, vers 15h30, au centre de transit de Songore dans la province de Ngozi, au Nord du pays. Devrait suivre l’allocution du ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Vers 16 h10, le ministre de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, devrait s’exprimer également, un discours de circonstance suivi d’un début de test covid-19 et de l’enregistrement à 17h20. Selon des informations en provenance de Mahama, les 5 signataires de la lettre envoyée au président de la République n’ont pas fait le déplacement.
Il semble que l’un d’entre eux se soit désisté à la dernière minute, entraînant le changement d’avis des autres. Ils auraient également refusé que leurs familles rentrent alors qu’ils restent dans ce camp de déplacés. N.R.