Kayanza, le 11 septembre 2020 (Net Press) . Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2020 vers 20 heures 40 minutes, des éléments non encore identifiés ont mené une attaque armée sur la colline Nyarumanga, commune Matongo, en province de Kayanza au Nord du pays. Des informations dignes de foi font état de 6 morts, de 5 blessés et d’une personne portée disparue.
Nous apprenons également que des sacs de farines et des casiers de bières ont été volés dans des bistrots et magasins, comme l’a annoncé ce matin Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la Sécurité publique et de la prévention des catastrophes, de l’intérieur et du développement communautaire.
Pierre Nkurikiye a déclaré que parmi les victimes, il y a une jeune fille de 10 ans et un jeune garçon de 15 ans qui ont trouvé la mort. Après ce forfait, ces éléments armés se sont volatilisés dans la nature, vers une destination inconnue. La police locale est toujours à la traque de cette bande armée. Il appelle la population de cette entité à rester vigilente et à informer l’administration et la police en cas de mouvements suspects.
De son côté, l’administrateur de la commune Matongo, Alice Nsabiyumva, a confirmé cette attaque et a indiqué que l’administration, de concert avec la police, est en train de voir comment sécuriser la population de cette circonscription administrative.
De sources sous couvert d’anonymat affirment que dans la localité de Nyarumanga, proche du parc national de la Kibira, la population vit la peur au ventre d’autant plus que c’est n’est pas la première fois que cette entité administrative subisse des attaques armées car, selon nos sources, mercredi dernier, le 9 septembre, des hommes armés y ont tué un homme et son épouse. N.R.
Burundi - Sécurité
Des habitants de Burambi priés d’observer des rondes nocturnes
Rumonge, le 11 septembre 2020 (Net Press). Au lendemain des attaques armées sur la colline Maramvya, de la commune Burambi en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, le gouverneur de cette entité, Consolateur Nitunga, a tenu une réunion de pacification. Rappelons que ces forfaits avaient fait trois morts, dont un responsable des Imbonerakure de cette localité.
Au cours de cette rencontre, le gouverneur Nitunga a demandé aux ressortissants de faire des rondes nocturnes car depuis plusieurs jours, les habitants de cette localité ne dorment plus dans leurs ménages par peur d’être attaqués pendant la nuit. Ils préfèrent se rendre sur des collines qu’ils jugent plus sécurisées. Il leur a également recommandé de dénoncer les "criminels" pour que les forces de l’ordre interviennent à temps.
Cependant, les habitants de Maramvya estiment qu’il y a un non-dit dans la gestion de cette crise car les forces de l’ordre et les Imbonerakure, au lendemain des attaques, arrêtent des membres des partis de l’opposition, surtout du Cnl. Les mêmes populations n’en reviennent pas car ces "Cnlois" arrêtés sont des voisins qui n’évoluent pas dans les mouvements armés.
Toujours dans cette même province, sur la colline Rutumo, de la commune et province de Rumonge, une personne a été tuée très tôt ce matin et une autre blessée par un hippopotame alors qu’ils allaient nager dans le lac Tanganyika. L’homme blessé a été évacué vers une structure de santé pour des soins. J.M.
Burundi - Bonne Gouvernance
Six policiers accusés de faciliter la fraude de pagnes révoqués à la police nationale
Bujumbura, le 11 septembre 2020 (Net Press) . Il s’agit de l’Apc 2 Fidele Niyongabo, d’Apc Alexis Ndayishimiye, d’Apc Gilbert Kantungeko, d’Apc Félix Nimubona, d’Apc Omer Nimubona et d’Apc Bosco Ngomirakiza, tous accusés de pratiquer la fraude de pagnes. Ils ont été révoqués au sein de la police nationale.
Selon Pierre Nkurikiye, le porte-parole, tout a commencé dans la nuit de ce mercredi 9 septembre vers 3 heures 45 minutes au quartier Kajaga, commune Mutimbuzi, en province de Bujumbura, lorsque la prénommée Espérance Gahimbare, de mèche avec six éléments de la police nationale, à bord d’un pickup de cette même police, ont été interpellés dans cette localité. Ils venaient d’importer frauduleusement 19 sacs contenant environ mille pagnes en provenance de la République Démocratique du Congo.
Ils ont été transférés au service national de renseignement avec leurs produits, selon Pierre Nkurikiye. En conséquence, ces policiers ont été révoqués du corps de sécurités, allusion faite à appel lancé par le ministre de la sécurité publique, de l’intérieur et du développement communautaire d’appliquer à la lettre la tolérance zéro contre la corruption et les infractions connexes.
Pierre Nkurikiye met en garde tout sujet burundais qui tenterait de verser dans la fraude de pagnes, de minerais et des produits vivriers vers les pays voisins comme le Rwanda, la Tanzanie. Il a prévenu que son ministère a pris des mesures sévères qui visent à endiguer ce genre de criminalités qui prend une allure inquiétante, avant d’inviter la population, l’administration communale et policière basées le long des frontières des pays voisins de redoubler de vigilance pour accompagner la politique du gouvernement burundais de faire la tolérance zéro face à la corruption et des infractions connexes. D.N.
Burundi - Usa - Sécurité - Anniversaire
11 septembre, la date que les Américains sont loin d’oublier
New York, le 11 septembre 2020 (Net Press) . Dans cette partie des Etats-Unis, les Newyorkais se rappellent certainement que 19 ans jour pour jour viennent de s’écouler après les attentats de World Trade Center, un complexe composé d’immeubles d’affaires situés dans le quartier de Lower Manhattan, aux Etats-Unis.
A partir de 8h43, des avions détournés par des membres du mouvement terroriste Al Qaida et dirigé par un certain Oussama Bel Laden ont pénétré les murs des tours jumelles, faisant plus de 3.000 morts. D’autres avions ont également ciblé le Pentagone mais ils ont été anéantis avant qu’ils n’atteignent leurs cibles.
Oussama Ben Laden a engagé cette action meurtrière en 2001 sous le régime de George Bush fils mais ne sera puni qu’en 2011, sous Barack Obama, après 10 ans de fuite. Il avait été filé pendant une longue période sous la supervision personnelle du président des Etats-Unis et ce, dans une totale discrétion, ce qui a augmenté la côte de popularité du premier président noir des Etats-Unis.
Ce complexe avait été conçu par l’architecte Minoru Yamasaki et développé par la Port Authority of New York and New Jersey, il a été inauguré le mercredi 4 avril 1973. Selon des informations concordantes, son nom est similaire à ceux d’autres World Trade Center, bien que celui de New York ait atteint une notoriété supérieure. Il signifie « centre de commerce mondial » ou « centre d’affaires international ».
Marquées par un incendie le 13 février 1975 puis par un attentat à la bombe le 26 février 1993, les tours jumelles ont été intégralement détruites par deux avions détournés le 11 septembre 2001. Leur position géographique a alors été surnommée « Ground zero » (bien que les New-Yorkais préfèrent l’appellation « World Trade Center site »). Le site accueille aujourd’hui un mémorial sur l’emplacement des tours détruites et un nouveau complexe, dont le One World Trade Center est la plus haute tour.
Identifié par ses deux bâtiments les plus célèbres, les Twin Towers (tours jumelles), il était un symbole de la puissance américaine aux yeux du monde entier et une icône de New York, au même titre que l’Empire State Building et la statue de la Liberté. Ch.N.