Bujumbura, le 22 septembre 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la zone de Kanyosha, au Sud de la capitale économique Bujumbura, des policiers armés ont tiré sur un militaire de l’armée régulière et qui avait décliné son identité, ce qui a étonné plus d’un de ceux qui ont assisté à la scène macabre.
Selon nos sources, le caporal chef Cishahayo, chauffeur au 11ème bataillon blindé, a sollicité un service d’un motard mais les deux hommes ne se sont pas entendu lors du paiement du déplacement. Le motard voulait 2000 Fbu mais le chauffeur en a donné 1500. Le premier aurait giflé le militaire et une intervention policière a tiré sur le chauffeur, qui venait de dépanner son véhicule, l’a démarré sous les balles des policiers qui n’ont pas atteint leur cible.
Après son travail, ce militaire qui habite dans la localité de Busoro, s’est rendu dans une buvette pour étancher sa soif. Les mêmes policiers ayant appris la nouvelle de sa présence, se sont rendu sur les lieux et ont directement tiré sur la victime, qui a trouvé la mort sur le champ. Il semble que le défunt prenait pour fini le conflit entre lui et le motard.
Dans la province de Kirundo, commune Busoni, dans la localité de Nyagisozi, une grenade a explosé hier dans l’après-midi et a blessé trois personnes. Elle a été larguée devant une buvette appartenant à un certain François Baribaza accusé par les ressortissants de cette zone de sorcellerie.
Selon des informations de cette province, il aurait empoisonné une personne qui a été enterrée hier matin et sur la tombe, des gens qui étaient sur place auraient jugé de se venger, d’où l’explosion de l’engin. Nous apprenons que quatre personnes suspectes ont été appréhendées pour des raisons d’enquêtes. Ch.N
Burundi-Sécurité
Un grossiste des produits Brarudi victime d’une attaque armée dans la zone de Bwiza
Bujumbura, le 22 septembre 2020 (Net Press) . Un grossiste des produits Brarudi dont le nom n’a pas été révélé à la rédaction a été la cible d’une attaque armée à la 9ème avenue de la zone de Bwiza, dans la commune urbaine de Mukaza. Nous apprenons qu’une somme d’argent non encore connue a été volée.
Selon nos informations, les auteurs de cette attaque étaient à bord d’une voiture de type Probox de couleur blanche. Les occupants de l’engin se sont volatilisés dans la nature, vers une destination inconnue. Des sources policières de cette contrée administrative disent que les enquêtes sont en cours.
Quelques habitants des zones Bwiza et Buyenzi affirment que le phénomène de banditisme dans ces localités prend une allure très inquiétante. En effet, poursuivent-ils, pendant la nuit, des bandits pullulent dans ces circonscriptions sans être inquiétés par les quelques éléments de la police accrédités au chef-lieu de ces zones, au commissariat spécial de roulage et à la police judiciaire de Jabe. N.R.
Burundi - Politique
Des langues commencent à se délier à l’approche des 100 jours du régime Ndayishimiye
Gitega, le 22 septembre 2020 (Net Press). Alors que le nouveau régime est sur le point d’atteindre ses 100 jours d’existence, une période où les politiciens de notre pays s’arrogent le droit de critiquer presqu’ouvertement le pouvoir en place, l’on se rend compte que certains partenaires commencent à tirer à boulets rouges sur le gouvernement de Gitega.
Si la commission Doudou Diène a ouvert "les hostilités" concernant les droits de l’homme, les autres secteurs de la vie nationale sont également ciblés. C’est notamment l’Olucome qui s’inscrit en faux contre le paiement des services, sur le sol burundais, dans des monnaies étrangères, allusion faite à un paiement de 50 dollars américains pour dépistage du Covid-19.
Le même Olucome met en garde le gouvernement à propos de l’extraction du nickel qui peut se vendre sur le sol tanzanien tel que souhaité par le président de ce pays lors de sa rencontre avec le numéro un burundais, Evariste Ndayishimiye à Kigoma, en date du 19 septembre dernier, au moment où d’autres évoquent le système scolaire défaillant.
Mais toutes ces personnes reconnaissent que le président Evariste Ndayishimiye a donné une impression positive et suscité de l’espoir dans un premier temps. L’on a parlé de son engagement à combattre le coronavirus, de la neutralité des actions d’Imbonerakure qu’il punissait sans état d’âme, notamment à Makamba (Kayogoro), à Cibitoke, à Muyinga, etc.
La même opinion estime que le gouvernement Ndayishimiye peut toujours renverser la tendance car il en a la compétence et l’intention. C’est notamment le fait d’inviter les hauts cadres de l’Etat à déclarer leurs biens, une déclaration d’intention qui n’est jamais sortie de la bouche de son prédécesseur. J.M.
Burundi - Politique
L’opposant historique Agathon Rwasa sort de son silence !
Bujumbura, le 22 septembre 2020 (Net Press) . Dans un entretien accordé à la chaine britannique (Broad casting corporation), l’opposant historique et président du conseil national pour la liberté (Cnl), Agathon Rwasa, affirme que son parti est indigné par les arrestations en cascade suivies d’emprisonnements arbitraires des responsables et militants dans divers coins du pays sur base des mobiles inconnus ou de montages créés ex –nihilico
Agathon Rwasa dit que tout citoyen burundais a besoin de vivre en paix et rejette en bloc les accusations de certains membres de l’administration civile et policière qui indexent les militants du parti Cnl d’être derrière les attaques des groupes rebelles, un alibi pour des interpellations en cascades des responsables et militants du parti Cnl.
Agathon Rwasa dit que la semaine dernière, plus de 50 militants accusés de travailler de mèche avec les groupes rebelles ont été arrêtés alors que les commanditaires des attaques de Bugarama, de Matongo et de Rango ont revendiqué ces forfaits. Il s’étonne de voir que ces attaques ont comme conséquence la chasse aux sorcières des militants du parti de l’opposition Cnl
Agathon Rwasa dit que la semaine dernière, des responsables du parti Cnl en province de Bururi, qui étaient légalement en réunion, ont été accusés de tenir des assises illégales et dans la matinée de ce lundi 21 septembre, deux responsables de ce parti ont été arrêtés, suivis des arrestations en cascades de tous les responsables communaux du parti Cnl en province de Bururi qui sont toujours sous les verrous sur base des mobiles inconnus ou de montages créés ex –nihilico et qui, parfois, ne sont même pas traduits devant la justice.
Agathon Rwasa demande au parti au pouvoir Cndd–Fdd de faire preuve de tolérance politique, arguant que cette formation politique n’est pas la seule opérationnelle au Burundi. Il lui demande également de cesser les montages grotesques visant à la chasse aux sorcières des responsables et militants du parti Cnl.
Cet opposant déplore que chaque attaque armée est suivie d’un montage grotesque visant à la chasse aux militants et ajoute que le parti Cnl ne fait pas partie intégrante des corps de défense et de sécurité pour être auditionné dans des affaires de la sécurité nationale et demande à ces corps de défendre et de sécurité de garantir la sécurité à l’intérieur et aux frontières du pays au lieu d’inquiéter les responsables et militants de sa formation politique qui ont besoin de vivre en paix. N.R.
Burundi - Société
L’escroquerie se poursuit dans la capitale économique
Bujumbura, le 22 septembre 2020 (Net Press). Le maire de la ville de Bujumbura, le commissaire de police Jimmy Hatungimana, a dû crier hier pour alerter les citadins de son ressort afin de ne pas subir de l’escroquerie. En effet, il a fait savoir qu’il y a une bande de gens qui vient de faire irruption et qui dit à qui veut l’entendre que la mairie de Bujumbura octroie actuellement du travail.
Ces hommes qui donnent l’impression d’être très gentils voudraient "épargner" les gens de la fatigue pour chercher cet emploi et demandent un peu d’argent qui correspond aux frais du dossier. Il y en a qui tombent dans le piège, d’où la mairie a été obligée d’informer qu’elle n’est pas en train de donner du travail en ce moment.
La mairie n’est pas la seule victime de cette escroquerie car même d’autres services comme Lumitel ont connu des mésaventures similaires. IL semble que cette pratique est généralisée dans la capitale économique Bujumbura. L’on apprend également des services proches des prisons que des détenus accusés de l’infraction d’escroquerie augmentent de façon exponentielle. D.N.
Burundi - Santé
Le ministre de la santé informe que le covid-19 est maîtrisé dans notre pays
Bujumbura, le 22 septembre 2020 (Net Press) . Le ministre de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, a animé une conférence de presse ce matin où il a fait savoir que pratiquement depuis un mois, il n’y a pas de nouveau cas de covid-19 enregistré dans les différentes structures sanitaires de ce pays.
Pour lui, il y a quelques cas qui apparaissent encore dans les provinces de Muyinga, de Makamba et de Bujumbura mairie, ce qu’il explique par les différents rapatriements et les mouvements de l’intérieur vers la mairie de Bujumbura. Par ailleurs, la campagne entamée contre le Covid a eu également des effets positifs sur les autres maladies contagieuses qui ont fortement régressé. Cela est dû notamment au lavage des mains au savon, au fait de ne pas se saluer ni de s’embrasser, etc. Il voudrait que les populations maintiennent les mesures barrières (hygiène) mises en place par le gouvernement. Ch.N.