Bujumbura, le 25 septembre 2020 (Net Press). Nous sommes sur la localité de Matryazo, commune de Mubimbi de la province de Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. Alors que le gouverneur présentait à la population le nouvel administrateur, d’autres policiers étaient occupés à verser les boissons prohibées qui sont fabriquées dans cette contrée.
Non contentes des réactions des forces de l’ordre, les fabricants de ces liquides ont tenté de résister en lançant des pierres aux éléments de la police qui faisaient ce travail. Ces derniers ont été obligés de tirer en l’air pour disperser les foules. Les meneurs de ce désordre ont été arrêtés et mis aux cachots.
Dans la province de Bubanza, les autorités évoquent une sécurité satisfaisante dans l’ensemble mais appellent à une plus grande vigilance pour ne pas laisser aux malfaiteurs l’occasion de la perturber. L’appel s’adresse particulièrement aux motards qui pourraient déplacer les fauteurs de troubles ou des marchandises de fraude.
Les mêmes autorités mettent en garde les responsables administratifs à la base, notamment dans la localité de Kagwema, de la même province, qui pourraient être impliqués dans la fraude des marchandises en traversant la rivière Rusizi en se rendant ou en rentrant de la République démocratique du Congo. Ch.N.
Burundi - Justice
Condamné à 15 ans pour avoir grièvement blessé son épouse
Bururi, le 25 septembre 2020 (Net Press). Il s’appelle Eric Nkurunziza, il était militaire de l’armée régulière et venait de passer près de 10 ans sans apparaître dans sa région natale qui est la commune de Rutovu, au Sud du pays. Dernièrement, il est rentré presqu’en clandestinité, s’est introduit chez lui et s’est caché sous le lit conjugal.
Alors que son épouse est entrée dans sa chambre à coucher, il l’a poignardée et a tenté de fuir, mais il a été arrêté par des voisins qui ont été alertés par les cris des enfants. Il a été emmené au cachot de la police de Rutovu où il a été entendu hier dans l’après-midi dans une séance de flagrance par l’auditorat militaire.
Au bout de quelques heures du procès, le militaire a été reconnu coupable de tentative d’assassinat de son épouse. Par conséquent, il a été condamné à 15 ans de prison ferme et à faire soigner son épouse jusqu’à ce qu’elle guérisse complètement, un jugement bien accueilli par les femmes, les voisins et toute la famille. Le militaire a cependant le droit d’interjeter appel. D.N.
Burundi - Politique
Le président de la République anime sa première conférence publique
Gitega, le 25 septembre 2020 (Net Press). A 100 jours moins un, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a animé dans la capitale politique Gitega sa première conférence publique. Rappelons qu’à cette occasion, il répond dans un premier temps aux questions des journalistes pour enchaîner ensuite avec celles des populations qui appellent de tous les coins du pays.
Le président Ndayishimiye a abordé plusieurs secteurs de la vie nationale à savoir la coopération internationale où il a évoqué les relations de son pays avec l’Union européenne et le Rwanda, le mini-sommet des chefs d’Etat qui devait se tenir à Goma à l’Est de la Rd Congo, la corruption, les dernières élections, la santé, allusion faite au Covid-19 et la réouverture des frontières.
Il a également parlé du rapatriement volontaire des réfugiés, de la justice, du chômage chez les jeunes. Cette conférence publique a été initiée par son prédécesseur, feu Pierre Nkurunziza, d’où il a observé une minute de silence en sa mémoire avant d’entamer son activité. Il a également procédé à un dépôt des gerbes de fleurs sur la tombe de l’ancien président, suivi de celui de l’ancienne première dame, Pasteure Denise Bucumi Nkurunziza. J.M.
Burundi - Nations Unies - Politique
Le président Ndayishimiye s’exprime à la tribune des Nations Unies
Gitega, le 25 septembre 2020 (Net Press) . Il se tient en ce moment la 75ème session de l’assemblée générale des Nations unies. Mais suite à la pandémie du covid-19, tous les chefs d’Etat ont été obligés d’envoyer leurs discours sans devoir se déplacer, ce qu’a fait hier le numéro un burundais.
Son message en 23 points parle des questions sécuritaires, des relations avec d’autres pays, de l’état d’avancement de la démocratie, du retour des réfugiés et de la situation stable et complètement maîtrisée du Burundi. Il n’a pas nié qu’il y a des défis que le pays entend résoudre dans les plus brefs délais.
Revenant sur le retour des réfugiés, il a parlé de retour massif en provenance de la Tanzanie, du Kenya, du Rwanda, de la Rd Congo et de l’Ouganda, ce qui est une preuve de retour de la paix, de la tranquillité, de la confiance et de la stabilité dans le pays. Quant à la coopération, le président a indiqué que le pays veut nouer des relations d’amitiés et de coopération fondées sur le principe de respect mutuel et de l’égalité souveraine des Etats.
Dans son discours, il a souhaité avec insistance de voir le Burundi retiré de l’agenda du conseil de sécurité car, selon lui, il y est de façon arbitraire pour des raisons politiques et intérêts égoïstes de certaines puissances. Rappelons que cette demande est faite par différentes autorités burundaises depuis 4 ans, sans succès.
Pour lui, au lieu de perdre du temps en évoquant la question de la sécurité du Burundi au conseil de sécurité, mieux vaut l’utiliser pour traiter du développement socioéconomique du pays. Il a enfin parlé de la pandémie du coronavirus. N.R.
Burundi - Rwanda - Réfugiés
Une troisième équipe de rapatriés volontaires enregistrés à Gasenyi Nemba
Kirundo, le 25 septembre 2020 (Net Press) . Ils sont rentrés hier du camp de réfugiés de Mahama au Rwanda et ils avoisinent l’effectif de 511 personnes. Ils sont rentrés sans tambour ni trompettes comme ce fut le cas pour les premiers rapatriés et ont été amenés au camp de Songore à Ngozi. Ceux qui sont déjà rentrés de ce camp sont plus ou moins 1500 dans un espace d’un mois.
Cependant, il y avait satisfaction générale dans les visages, si du moins l’on en croit ceux qui étaient sur place à Gasenyi Nemba. Nous apprenons qu’il y a aussi un effectif de 115 Burundais qui vivaient dans d’autres villes du Rwanda qui sont venus à cette occasion et qui avaient été bloqués par le covid-19. A l’arrivée à la frontière, ceux-ci étaient obligés de se débrouiller pour rentrer. J.M.