Gitega, le 30 septembre 2020 (Net Press) . Il s’appelle Raphaël Irakoze, il est membre influent des Imbonerakure de la capitale politique Gitega, en même temps responsable du service de la communication au cabinet du gouverneur de province er rédacteur en chef dusite web, un canal de communication des autorités provinciales.
Il vient de passer trois jours en détention, de vendredi à dimanche 27 septembre dernier et a été relâché dans la matinée de ce lundi. Selon des informations recueillies sur place, dans l’après-midi de ce 25 septembre, il était au stade Ingoma de Gitega pour couvrir les cérémonies de clôture de la 14ème édition de la caravane du flambeau de la paix.
Les activités étaient rehaussées par le président de la République et l’attaché de presse, dans le souci de prendre de meilleures photos, s’est faufilé dans les colonnes de la garde présidentielle, ce qui lui a valu le courroux des forces de l’ordre. Son appareil photo a été saisi sur le champ.
Des gens qui ont assisté à la scène dénoncent une arrestation arbitraire car il faisait son travail et surtout, il est connu de tout le monde dans la capitale politique. Etant lui-même militant du parti au pouvoir, il voulait un travail de qualité de nature à satisfaire ses supérieurs hiérarchiques, un objectif somme toute noble même s’il ne l’a pas réalisé, ont conclu les commentateurs. N.R.
Burundi-Sécurité
Quand un ancien haut dignitaire devient de plus en plus inquiété !
Bujumbura, le 30 septembre 2020 (Net Press). Il s’appelle Fabien Banciryanino, cet ancien élu de la circonscription de Bubanza sous la législature dernière de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. Il se dit inquiet par des révélations du journal en ligne "Burundi Bwacu on line" dans ses colonnes de ce lundi le 28 septembre 2020 à 12 hoo .
Honorable Fabien Banciryanino, dans un entretien avec la rédaction, affirme qu’il est inquiété par les informations de cet organe de presse qu’il qualifie de « fictif et non reconnu par le conseil national de la communication ». Il affirme en outre qu’il n’a jamais eu d’entretien avec le pseudo –journaliste Artur Bizabishaka qui a publié en rapport avec la récente émission publique du président de la République Evariste Ndayishimiye lorsqu’il s’exprimait sur l’insécurité qui règne dans le pays.
Selon notre interlocuteur, ces informations visent à créer des désagréments entre le président de la République et sa personne, ce qui est impensable car cet ancien député assure qu’il obéit aux institutions du pays. Il dénonce donc énergiquement l’intention du pseudo-journaliste qui cherche à ternir sa réputation, à créer de l’insécurité pour sa famille et l’empêcher ainsi de jouir pleinement de sa vie tranquille et vaquer à ses activités au quotidien.
Dans la même foulée, Honorable Fabien Banciryanino a adressé une correspondance au commissaire de la police judiciaire des parquets (PJP), avec copies pour information au maire de la ville de Bujumbura, au président du conseil national de la communication (CNC), au Ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire pour que l’auteur, le nommé Arthur Bizabishaka, soit interpellé et traduit devant la justice. J.M.
Burundi - Politique
Le Burundi se dit prêt à relancer sa coopération avec l’Union européenne
Bujumbura, le 30 septembre 2020 (Net Press). Le Burundi entend relancer sa coopération avec les pays étrangers, y compris ceux de l’Union européenne, d’après le ministre ayant les relations extérieures dans ses attributions, Albert Shingiro, qui s’exprimait sur le bilan des activités de son ministère les trois derniers mois.
Il trouve que le Burundi n’a jamais pris de sanctions contre qui que ce soit et que si l’Union européenne voudrait encore collaborer avec le Burundi, les portes sont ouvertes. Le ministère va alors engager des pourparlers avec ces pays et exigera d’eux de respecter certains principes comme la souveraineté du Burundi.
Albert Shingiro a fait savoir que lors de cette période de trois mois, il a rencontré des difficultés provoquées par la pandémie du coronavirus. Il a renchéri en disant que le gros des activités de son ministère s’exercent en dehors du pays et que suite à cette maladie qui frappe le monde entier, il n’a pas pu rencontrer ses homologues.
L’on rappellera que le Burundi est pratiquement en isolement depuis 2015 lors de l’éclatement d’une crise politico-sécuritaire provoquée par le troisième mandat controversé de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. De son côté, l’Union européenne avait fermé les robinets en 2016 conformément à l’Accord de Cotonou. D.N.
Burundi - Union européenne - Politique
L’Union européenne maintient les sanctions contre deux proches du nouveau président
Bruxelles, le 30 septembre 2020 (Net Press) . Selon des informations officielles, l’Union européenne a renouvelé des sanctions contre deux hauts cadres de la police, en l’occurrence le commissaire de police chef, Gervais Ndirakobuca et le commissaire de police principal Godefroid Bizimana, les deux responsables étant très proches du nouveau président de la République, Evariste Ndayishimiye.
Au moment de la prise de ces sanctions en 2015, le premier, actuellement ministre chargé de la sécurité, de l’intérieur et du développement communautaire, était chef de cabinet à la présidence de la République chargé des questions de police et le deuxième, aujourd’hui chargé des missions à la présidence de la République, était directeur adjoint de la police nationale du Burundi.
L’on saura que les deux hommes sont originaires de la même province, à savoir Cibitoke, au Nord-ouest du pays et ils étaient impliquées, selon l’Union européenne, dans des actes de violences, de répression ou d’incitation à la violence, y compris des actes constituant des atteintes graves aux droits de l’homme.
L’Union européenne avait opté pour la restriction en matière de déplacements et un gel des avoirs à l’égard de ces hommes. Le renouvellement des sanctions intervient alors que le Burundi se disait prêt à collaborer de nouveau avec Bruxelles, ce qui peut compliquer de nouveau les relations entre les deux parties.
L’Europe s’était toujours basée sur les rapports d’enquêtes menées par des experts en matière des droits de l’Homme, mais ceux-ci ont toujours été contestés et taxés de farfelus aussi bien à New York qu’à Genève. Le Burundi estime que l’on ne peut plus compter sur l’Accord de Cotonou, d’après le président Ndayishimiye, qui expire à la fin de cette année.
L’on saura que cet Accord concerne au total 79 pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique en plus de l’Union européenne. Même en cas de négociation d’un autre accord, le Burundi aurait intérêt à ne pas engager un bras de fer avec Bruxelles qui est pratiquement le financier de cette forme de coopération. Ch.N.
Burundi - Culture
Vers la tenue d’une compétition d’un jeune mannequin burundais.
Bujumbura, le 30 septembre 2020 (Net Press) . Dans une conférence de presse tenue ce matin, Caritas Nzitonda, l’assistante et point focale de la société d’importation, exportation et promotion éventuelle (SIEPE), engagée à promouvoir les différents talents des jeunes burundais , dit que cette société recherche un jeune mannequin burundais intelligent qui représente le Burundi au niveau de l’Afrique, au Ghana
Caritas Nzitonda dit que dans le domaine de macquenariat, la société a déjà organisé deux compétitions depuis 2018, la 3ème étant celle de 2021 qui devra se tenir au Ghana. Elle ajoute qu’à cause de la pandémie Covid19 , elle a été reportée pour une date ultérieure et pour le cas présent, la Siepe recherche un jeune mannequin burundais ayant les critères d’une taille 1 ,80 m, célibataire, bien connu, sans mauvais antécédent, capable de parler français et anglais, en plus de la culture burundaise.
Pour Caritas Nzitonda, cette société a ouvert un centre des jeunes pour donner un espace de travail qui veut développer l’un ou l’autre talent. N.R.