Bujumbura, le 7 octobre 2020 (Net Press) . Nous sommes dans la commune d’Isale de la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, où, dans la nuit d’hier, vers 21 heures, un administratif du prénom de Berchmans, a été poignardé par son voisin du prénom de Pascal, pour des motifs que la rédaction ne connaît pas encore.
Il a été vite transporté vers une structure sanitaire proche de l’endroit du crime mais hélas, il est mort en cours de route avant d’arriver à l’hôpital. Quant au meurtrier, il s’est caché dans sa maison, essayant de terroriser toute personne qui tentait de s’approcher de son refuge. Ce matin, les forces de l’ordre se sont rendu chez lui afin de l’arrêter. D.N.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Un refugié burundais introuvable
Mtendeli, le 7 octobre 2020 (Net Press). Il s’appelle Donatien Ndayisaba, un refugié burundais de la Tanzanie et de surcroît un jeune militant de la ligue des jeunes Imbonerakure qui reste introuvable depuis la semaine dernière.
Selon sa famille biologique, le victime partageait un verre avec un policier tanzanien dans une buvette à l’intérieur du camp et sont sortis ensemble avant qu’il ne soit porté disparu. Son téléphone portable est injoignable depuis ce jour.
Selon nos sources, ce jeune qui travaillait pour Plan International, une ONG qui s’occupe du bien-être des enfants dans le camp de Mtendeli, était aussi connu pour son activisme à sensibiliser les réfugiés burundais pour rentrer. Il était également considéré comme un Imbonerakure, d’après des réfugiés contactés. Sa famille affirme l’avoir cherché dans tous les cachots, en vain. La police quant à elle a nié avoir arrêté ce jeune.
Ses proches demandent au Hcr et à la Tanzanie de les aider à le retrouver. La coalition burundaise des défenseurs des droits humains vivant dans les camps de réfugiés (Cbdh/Vicar) dénonce ce qu’elle appelle “complicité entre le pays d’accueil avec les autorités burundaises pour malmener les réfugiés burundais dans les camps en Tanzanie ».
“Des réfugiés ont été tués, d’autres ont subi et continuent de subir des emprisonnements arbitraires et des tortures. En une année seulement, plus de 170 réfugiés burundais ont été enlevés en Tanzanie. Plus 90 restent introuvables à ce jour”, a détaillé Léopold Sharangabo, vice-président de la coalition.
Il appelle au gouvernement tanzanien de respecter les droits et conventions relatifs à la protection des réfugiés qu’il a ratifiés.
Cette coalition a récemment envoyé une correspondance à la Tanzanie, au Hcr, à l’Office du Haut Commissariat des droits de l’homme, à la commission onusienne d’enquête sur le Burundi et à l’Union Africaine.
Elle leur demande de faire respecter les droits des réfugiés en Tanzanie. L’on saura que le camp de Mtendeli abrite plus de 30.000 réfugiés burundais qui ont fui en 2015 suite à une crise due à un autre mandat controversé de feu président Pierre Nkurunziza. N.R.
Burundi - Onu - Droits de l’Homme
L’Onu prolonge d’un an le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi
Genève, le 7 octobre 2020 (Net Press) . Le conseil des droits de l’homme de l’Onu a adopté ce mardi, à Genève, une décision de prolonger d’un an le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi. Les membres de ce conseil ont expliqué que les cas de violations des droits humains se font toujours remarquer au Burundi.
Les membres du conseil ont dû procéder à un vote. Vingt-quatre ont voté pour, six contre au moment où dix-sept ont préféré ne pas s’exprimer.
Après le vote, le président de la commission Doudou Diène a présenté une mise à jour orale, la commission d’enquête sur le Burundi doit poursuivre ses investigations, des cas de violations des droits humains”
Selon Doudou Diène, la priorité sera axée sur la vigilance et de continuer de faire des enquêtes sérieuses et rigoureuses et donc une vigilance sur la situation des droits de l’homme au Burundi, identifier les responsabilités, analyser ces violations pour voir si elles constituent des crimes de droit international et en enfin, faire des recommandations.
Les experts onusiens indiquent que ce renouvellement de mandat témoigne d’un intérêt que la communauté internationale a sur le Burundi. “Le fait que le conseil de l’Onu vient de renouveler leur mandat, malgré le changement de pouvoir au Burundi, est une preuve que leur travail est apprécié et objectif.
Mise en place en place en 2016, la commission fonctionne sans que ses membres puissent se rendre au Burundi. Ils affirment toutefois vouloir continuer de demander un accès au territoire burundais.
Doudou Diène fait savoir qu’ils vont continuer de plaider l’ accès sur le territoire burundais. Et ajoute que même si les autorités burundaises leur refusent selon lui, cela n’empêche pas à l’Onu de renouveler leur mandat. Et de continuer d’utiliser leurs méthodes d’investigations.
De son coté, l’ambassadeur Rénovat Tabu, représentant permanent du Burundi auprès de l’Onu à Genève, sans surprise, a rejeté en bloc son contenu en septembre qui présentait le tableau sombre de violations de droits humains
Il a poursuivi que la commission dont le mandat a été renouvelé travaille de mèche avec les ennemis du pays.et affirme qu’il s’agit d’un rapport musclé, diffamatoire et insultant. Au regard de ce qui se passe dans le monde, la situation au Burundi n’est pas la plus alarmante pour lui valoir un quelconque mécanisme, n’eut été l’existence d’autres mobiles géopolitiques
Le représentant burundais a en outre fait état des “progrès énormes depuis les récentes élections dans le renforcement, la promotion et la protection des droits de l’homme à tel point que son pays mérite aujourd’hui d’être retiré sur l’agenda du Conseil des droits de l’homme plutôt que d’être ridiculisé aux yeux du monde par des rapports répétitifs et politiquement motivés”.
Enfin, Rénovat Tabu a estimé que le conseil doit “accepter de tourner la page et de surseoir à cette commission”. De sa part, la commission affirme qu’au cours de ses enquêtes sur cette nation de l’Afrique de l’est, elle va continuer de “coopérer avec la Cour Pénale Internationale qui mène aussi ses enquêtes sur ce pays et d’autres organisations internationales qui s’y intéressent”. N. B.
Burundi - Justice
Le tribunal de grande instance de Cibitoke contre la fraude
Cibitoke, le 7 octobre 2020 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, a condamné dans l’après-midi d’hier, dans un procès de flagrance, trois hommes, dont un conseiller à l’assemblée nationale et deux femmes reconnus coupables de deux infractions à savoir l’atteinte au bon fonctionnement de l’économie et l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
Deux hommes, dont Fabrice Niyungeko, conseiller à l’assemblée nationale et Protais Sabushimike, étudiant et commerçant, ont été condamnés à deux ans de prison pour fraude de pagnes et de sachets interdits en provenance de la République démocratique du Congo. Quant au véhicule de Fabrice Niyungeko qui a transporté les produits fraudés, il doit être remis au trésor public.
De son côté, Etienne Ningabiye de Rugombo accusé pour des infractions similaires a été contraint à payer une amende de 500.000 Fbu. Deux femmes, Marie Nibigira et Espérance Barungura, ont été condamnées à payer respectivement 400.000 Fbu et 200.000 Fbu pour fraudes de pagnes, peines prononcées à la satisfaction des habitants de Cibitoke. J.M.
Burundi - Kenya - Coopération
Le président du sénat burundais reçoit l’ambassadeur du Kenya dans ce pays
Gitega, le 7 octobre 2020 (Net Press). Le président du sénat burundais, Emmanuel Sinzohagera, a accueilli ce matin l’ambassadeur du Kenya au Burundi. Ce dernier était porteur d’un message de la part du président du sénat kenyan avec deux objectifs à savoir le féliciter d’abord de son élection à ces fonctions et l’inviter ensuite à se rendre au Kenya.
Les deux institutions entendent renforcer la coopération entre elles et d’après le nouveau président du sénat burundais, l’invitation a été acceptée. Dès que c’est possible, il va sauter sur la première occasion pour se rendre dans ce pays et voir ensemble comment renforcer les relations entre les deux institutions. D.N.
Burundi - Rdc - Réfugiés
Une seconde équipe de réfugiés burundais en Rd Congo rapatriée
Bujumbura, le 7 octobre 2020 (Net Press) . Plus de 300 Burundais qui étaient basés à Kavimvira, dans le territoire d’Uvira à l’Est de la République démocratique du Congo, sont rentrés ce matin. Certains venaient de passer plus de 12 mois dans le camp de transit et avaient demandé à rentrer au regard des conditions dans lesquelles ils vivaient.
A une certaine époque, ils avaient tenté de rentrer par force, donc sans l’aide des autorités congolaises et du Hcr mais sans succès, au mois de septembre dernier. Parmi ceux qui sont rentrés, il y avait également des demandeurs d’asile de Sange, de Mongemonge qui ont exprimé leur joie de rentrer au pays.
L’on se souviendra que le 23 septembre dernier, 287 réfugiés demandeurs d’asile avaient été rapatriés et l’action de ce matin porte l’effectif à 599 le nombre de compatriotes rapatriés par le Hcr et la commission congolaise chargée des réfugiés. Ch.N.
Burundi - Politique - Anniversaire
Il y a 22 ans jour pour jour, il y avait un putsch souvent ignoré
Bujumbura, le 7 octobre 2020(Net Press). Il y a 22 ans, jour pour jour, le 7 octobre 1998, l’ancien président de la République venait d’opérer son deuxième coup de force après celui de septembre 1993 contre Jean-Baptiste Bagaza. Cette fois-là, la victime était un civil, un président légalement élu à la tête de l’Uprona en 1994, Charles Mukasi.
Ce dernier avait refusé de s’asseoir avec ceux qu’il traitait de terroristes-génocidaires, une promesse pourtant tenue par le président à l’endroit de la communauté internationale. Très énervé, Pierre Buyoya organisa à la va vite une session extraordinaire du parti au centre de perfectionnement et formation en cours d’emploi Cpf - devenu plus tard ENA - et procéda tout simplement au limogeage de Charles Mukasi à la tête de l’Uprona pour le remplacer avec le professeur Luc Rukingama.
Ceux qui ont tenté de résister, à l’instar de feu Augustin Ndirabika, reçurent des coups violents de fouets sur leurs épaules, si bien que ce dernier, déjà fragilisé par une maladie de diabète, s’est évanoui et quand il s’est réveillé, il se trouvait à l’hôpital. Malgré ce mauvais traitement, Augustin Ndirabika a juré qu’il ne pouvait pas porter plainte contre l’Uprona, le parti qui l’a éduqué.
Pierre Buyoya profita de ce chaos qu’il venait de créer pour entrer en négociations avec les différentes rébellions contre la volonté de l’ex-président de cette formation politique dite de Rwagasore mais aujourd’hui morcelée en plusieurs lambeaux et dont personne ne sait plus définir son idéologie.
Jugé par une certaine opinion très sévère de fossoyeur n° 1 de la Nation burundaise, Pierre Buyoya en a payé les frais car il fait partie aujourd’hui des gens qui sont recherchés par la justice de son pays et ironie du sort, il ne peut plus mettre le pied dans le pays qu’il a gouverné pendant près de 13 ans. J.M.
Burundi - Administration
La police burundaise recrute les candidats désirant intégrer ce corps
Bujumbura, le 7 octobre 2020 (Net Press) . Dans un communiqué de presse rendu public dans la matinée de ce mercredi, le porte-parole adjoint au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Moise Nkurunziza, a informé que le ministère communique aux personnes désirant intégrer la police nationale du Burundi qu’il procédera à l’inscription des candidats policiers du 21 octobre 2020 au 0 novembre 2020, toutes les catégories confondues.
Selon Moise Nkurunziza, les candidats officiers qui vont regagner l’institut supérieur de police (Isp), les candidats brigadiers qui suivront leur formation à l’école des brigadiers (Ebpo). Les inscriptions se feront aux commissariats provinciaux de police de la province natale et communale pour les agents, tous les jours ouvrables, le matin de 08hoo à 12hoo et les après-midi de 14 hoo à 17hoo.
Selon ce communiqué, pour être admis à l’inscription, le candidat doit être garçon ou fille de nationalité burundaise, volontaire, être célibataire sans enfant et le rester toute la période de formation, du stage probatoire et les trois premières années après le stage probatoire, être âgé de 18 ans au moins et de 25 ans au plus, être de bonne conduite, vie et mœurs et civisme, n’avoir pas été condamné à une servitude pénale, n’avoir pas appartenu aux corps de défense et de sécurité ou être révoqué de la fonction publique, être de bonne santé et physiquement apte.
Pour ce communiqué, les candidats officiers doivent être détenteurs d’un diplôme d’Etat ou équivalent, les candidats brigadiers doivent avoir un niveau d’étude minimum de la 9ème réussie, les candidats agents doivent avoir un niveau d’étude minimum de 8ème réussi et le dossier de candidature comprend une photocopie de la carte nationale d’identité, un extrait d’acte de naissance, un curriculum vitae, une attestation d’état civil, une attestation d’identité complète, un certificat d’aptitude physique délivré par un médecin du gouvernement, une attestation de bonne conduite, vie, mœurs et de civisme, un extrait de casier judiciaire valide, six photos passeports, les tests intellectuels et physiques seront organisés du 01 au 02 décembre 2020 pour les candidats officiers et brigadiers et du 03 au 04 décembre 2020 pour les candidats agents. N.R.
Burundi - Usa - Politique
"Présidentielle américaine : l’écart se creuse entre Trump et Biden", dixit Rfi
Washington, le 7 octobre 2020 (Net Press) . Même s’il assure sur Twitter avoir triomphé du virus, Donald Trump est contraint de demeurer en quarantaine à la Maison Blanche, et ne peut plus organiser les meetings qu’il affectionne tant. De son côté, Joe Biden sillonne le terrain. Le candidat démocrate, longtemps raillé par le président pour les précautions qu’il a prises pour éviter la pandémie, prend sa revanche. Et continue de distancer le président dans les sondages.
« Comment Joe Biden peut il être en tête des sondages en Pennsylvanie ? Ce sont de fausses enquêtes ! Je vais gagner cet État », s’est étranglé Donald Trump sur Twitter depuis la Maison Blanche dont il ne peut sortir. Le candidat démocrate était dans cet État-clé mardi 6 octobre.
Joe Biden ne s’en est pas pris directement au président, mais Donald Trump était clairement dans sa ligne de mire quand il a évoqué le coronavirus, rapporte notre correspondante à Washington, Anne Corpet. « Porter un masque n’est pas une déclaration politique, c’est une recommandation scientifique. La distanciation physique n’est pas une déclaration politique c’est une recommandation scientifique. Ce virus se fiche de savoir où vous vivez et à quel parti vous appartenez, il nous infecte tous, il peut emporter la vie de chacun. C’est un virus, pas une arme politique. » Joe Biden a déclaré mardi qu’il valait mieux que le deuxième des trois débats présidentiels, prévu la semaine prochaine à Miami (Floride), n’ait pas lieu si Donald Trump était toujours porteur du coronavirus.
Des vitres en plexigas pour le débat des vice-présidents
Le vice-président Mike Pence et la sénatrice Kamala Harris se retrouvent ce mercredi à Salt Lake City, dans l’Utah, pour l’unique débat des colistiers, avec des précautions supplémentaires et le feu vert des autorités sanitaires. Les candidats seront séparés par deux barrières transparentes en plexiglas d’enron 1,80 mètre chacune, détaille notre correspondant en Californie, Éric de Salve. La distanciation sociale sera renforcée, Kamala Harris sera placée à plus de 3,50 mètres de Mike Pence pour réduire les risques de transmission du virus. Des mesures prises à la demande des démocrates après la contamination de Donald Trump.
La mesure a été accueillie par des moqueries du camp républicain. « Si Kamala Harris veut créer une forteresse autour d’elle, qu’il en soit ainsi », a raillé la porte-parole de Mike Pence.
Et pourtant, des doutes planent toujours sur une possible contamination du vice-president. Ces derniers jours, Mike Pence a été en contact avec plusieurs personnes infectées, dont Donald Trump lui-même. Et le vice-président refuse de s’imposer une quatorzaine comme le recommandent pourtant les autorités sanitaires américaines alors qu’il est lui-même à la tête de la task force anti-Covid-19 de la Maison Blanche. La Maison Blanche s’est d’ailleurs transformée en cluster en moins d’une semaine. Dernier cas en date, mardi, le conseiller présidentiel Stephen Miller, qui est devenu le 22e contaminé au Covid-19 dans l’entourage de Donald Trump.
Trump annonce l’arrêt des négociations sur le plan de soutien
Donald Trump s’est indigné mardi que le Covid-19 soit un sujet central de campagne, tandis que son adversaire Joe Biden appelait les Américains à l’unité. « Les médias Fake News (...) ne veulent parler que du Covid-19 », a tonné le président américain dans un tweet rédigé depuis la Maison Blanche, qu’il a retrouvée lundi soir après trois jours d’hospitalisation. N.B.