Kayanza, le 15 octobre 2020 (Net Press) . Il s’appelait Zachée Nzeyimana, âgé de 26 ans, il était veilleur d’une boutique dans la localité de Gitaramuka, commune et province de Kayanza, au Nord du pays. Il a été tué par des bandits vers 3 heures du matin avant que ces derniers n’accédent à la boutique qu’ils venaient de dévaliser.
Une personne suspecte, du nom de Pierre Nzisabira, a été arrêtée pour des raisons d’enquêtes. En procédant à une fouille-perquisition, la police a trouvé une partie de l’argent volé chez sa maîtresse. Des instruments de musique subtilisés dans une église ont été également trouvés chez la dame et Pierre Nzisabira a reconnu les avoir volés.
C’est pour cette raison que même cette femme l’a rejoint au cachot de Kayanza. L’on signalera que ce voleur avait été libéré jeudi de la semaine dernière, le 8 octobre, accusé là aussi de vols des biens des voisins. La police a décidé de chercher d’autres bandits qui œuvrent avec lui pour anéantir définitivement cette bande.
Dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays, la police a mis la main sur un groupe de bandits qui ont volé une moto. Des sources sur place, la police du commissariat provincial de Ruyigi a intercepté un groupe de bandits qui ont volé une moto de type Yamaha, d’une valeur de 15 millions Fbu, appartenant au mouvement catholique, "Chiro Burundi".
Selon nos sources, la moto flambant neuf a été interceptée sur la colline Bukeye, en commune Kibago, de la province de Makamba, au Sud du pays. Cette dernière allait être vendue en Tanzanie et selon nos informations, ces bandits se sont volatilisés dans la nature. La moto a été remise au responsable du mouvement catholique, Chiro Burundi en province de Ruyigi.
Des sources concordantes indiquent que des bandits pullulent sur la frontière tanzano –burundaise et trompent régulièrement la vigilance des forces de l’ordre et de sécurité pour voler des objets précieux ainsi que des vache qu’ils revendent aussitôt après au pays de John Pombe Magufuli. N.R.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Des Burundais continuent à rentrer en provenance de la Tanzanie
Nduta, le 15 octobre 2020 (Net Press). De sources concordantes, au moins 939 réfugiés burundais qui étaient jusqu’ici basés en Tanzanie ont regagné leur pays ce matin. Des bus en provenance du lieu d’exil ont pris la direction du Burundi avec à bord ces réfugiés qui vivaient dans les différents camps de réfugiés en Tanzanie.
Certains parmi eux ont pu exprimer leur joie de rentrer chez eux après tant d’années d’exil, trois ou quatre ans selon les cas. Ils devraient être dépistés avant qu’ils poursuivent leurs chemins ou alors qu’ils soient confinés. L’on se souviendra que lors de la découverte récente d’autres cas de Covid-19 ans notre pays, sur 15 cas recensés, 14 étaient importés des pays limitrophes ou lointains. N.B.
Burundi - Jordanie - Coopération
La princesse de Jordanie reçue en audience par la première dame burundaise
Bujumbura, le 15 octobre 2020 (Net Press). La princesse de Jordanie est en visite officielle dans notre pays depuis hier. Elle s’est entretenue ce matin par la première dame de notre pays, Angéline Ndayishimiye. Les deux dames ont échangé sur le renforcement du système de cantines scolaires, la lutte contre la malnutrition pour les enfants de 0 à 59 mois, ce qu’elles ont appelé "Malnutrition zéro".
Elles ont également évoqué le développement de la santé mère - enfant ainsi que l’appui à l’association des premières dames d’Afrique. L’audience terminée, les deux personnalités ont rendu visite à l’école fondamentale de la commune Kabezi, dans la province de Bujumbura, où le système de cantine scolaire fonctionne normalement.
Elles ont apprécié cette activité car l’effectif d’abandon scolaire diminue sensiblement. C’est pour cette raison que la première dame du pays, Angéline Ndayishimiye, a demandé aux élèves rencontrés de travailler beaucoup afin d’avoir de bons résultats à la fin de l’année scolaire, une suggestion acceptée par les enfants. Ch.N.
Burundi - Economie
Le gouvernement pour l’autonomisation économique des femmes
Bujumbura, le 15 octobre 2020 (Net Press) . En marge de la célébration de la journée dédiée à la femme rurale, qui a eu lieu au palais des arts et de la culture dans la capitale économique Bujumbura, la ministre de la solidarité, genre et droits de l’homme, Imelda Sabushimike, appelle les intervenants en matière de l’autonomisation économique des femmes à agir.
La ministre a appelé les intervenants en matière de l’autonomisation économique des femmes à soutenir davantage le travail des femmes, encourager le travail associatif pour accroître la production. Selon des estimations de l’Onu, les femmes rurales représentent un quart de la population mondiale et moins de 20% des propriétaires terriens sont des femmes.
La ministre dit que si les femmes des zones rurales disposaient du même accès aux actifs agricoles, à l’éducation et au marché que les hommes, la production agricole pourrait être augmentée et le nombre d’individus souffrant de la faim pourrait diminuer d’environ 100 à 150 millions de personnes.
Imelda Sabushimike laisse entendre qu’il s’agit d’une occasion de sensibiliser les intervenants en matière de l’autonomisation économique des femmes, à soutenir davantage le travail des femmes, les encourager à se tenir toujours debout pour aller de l’avant, encourager le travail associatif pour accroître la production et l’entrepreneuriat et renforcer la solidarité entre les membres des associations ainsi que la cohésion nationale.
Signalons que cette journée est célébrée le 15 octobre de chaque année. Pendant quatre jours, des œuvres produites par des femmes rurales seront exposées au palais des arts dans la capitale économique Bujumbura. Le gouvernement du Burundi fait appel aux intervenants dans le domaine du développement de la femme de redoubler d’efforts. La femme rurale quant à elle demande aux femmes qui font partie des organes de prise de décision de faire entendre leur voix. J.M.
Burundi - Transport
Les motards se plaignent dans la capitale politique
Gitega, le 15 octobre 2020 (Net Press) . La moto est le principal moyen de déplacement dans la ville de Gitega, mais les motards se plaignent du fait que, à leurs yeux, on leur exige beaucoup de contributions, ajoutées aux taxes ainsi que des achats obligatoires de nouveaux gilets.
Très en colère, ces conducteurs de motos qualifient ces mesures de "vol organisé" car il leur est demandé de payer un montant de 20.000 Fbu pour l’achat d’une pièce de gilet, un montant de 5.000 Fbu pour une taxe communale ainsi que le paiement de 500 Fbu pour le fonctionnement de l’association de motards du Burundi, Amotabu.
Ils sont d’autant plus fâchés que l’on ne peut pas résister contre ces mesures car dans ces conditions, l’on doit payer une amende de 2000 Fbu en plus des sanctions imposées par des Imbonerakure membres du département de sécurité de l’Amotabu. Les responsables locaux de l’Amotabu rejettent cependant ces accusations.
Pour eux, certains des motards sont poursuivis par l’office burundais des recettes pour irrégularités des documents. D’autres, plus malins, possèdent des documents destinés aux affaires et promenades mais utilisent leurs motos à transporter des personnes et ce, à dessein, ce qui est contre la loi en matière de transport de personnes.
Malgré cela, les motards demandent une réunion en assemblée générale extraordinaire aux responsables de l’Amotabu pour qu’ensembles, ils éclaircissent certaines choses. Mais jusqu’ici, la réunion n’a pas encore eu lieu, selon nos sources en provenance de la capitale politique Gitega. D.N.