Bujumbura, le 28 octobre 2020 (Net Press) . La police burundaise, via son porte-parole, Pierre Nkurikiye, attire l’attention de la population citadine, lui demandant de redoubler de vigilance suite à la recrudescence de l’escroquerie dans la mairie de Bujumbura. Cela a été annoncé hier lorsque le même porte-parole montrait aux professionnels des médias 21 personnes que la police a appréhendées dans différentes localités de la ville de Bujumbura.
Parmi ces criminels, la police indique qu’il y a des escrocs qui créent des sortes d’entreprises pour spolier des gens. Il a évoqué une qui s’appelle "Action pour la promotion de l’entrepreneuriat par financement participatif". L’on fait comprendre aux victimes que plus ils recrutent des gens dans la société, plus ils gagnent, d’où le jeu prend la forme d’une roulette mondiale dans le temps ou de Tbc actuellement.
Selon la police, cette organisation des escrocs a déjà volé plus de 560 millions de francs burundais cotisés par 8764 personnes. Après le versement de l’argent, les promoteurs de cette organisation disparaissent dans la nature et se partagent le butin, d’où la police demande aux populations de la capitale de faire attention à ce type d’affaires. Une certaine opinion se pose la question de savoir pourquoi ces escrocs travaillent au grand jours, avec des adresses connues et parfois, avec l’agrément des services de l’Etat. Complicité ou ignorance des agents de l’Etat ? J.M.
Burundi - Sécurité
L’office burundais des recettes met la main sur un vaste réseau de trafiquants !
Bujumbura, le 28 octobre 2020 (Net Press) . L’office burundaise des recettes (Obr) a appréhendé ce mardi 27 octobre un vaste réseau de trafiquants qui se font rembourser des sommes colossales de la Tva (Taxe valeur ajoutée), sous le nom des entreprises fictives, a-ton appris des sources proches de l’Obr.
Selon le porte-parole de l’office burundaise des recettes (Obr), ces fraudeurs sont depuis lors interrogés par les structures habilitées, qui font remarquer par ailleurs que ce genre de fraudes font perdre énormément au trésor public.
Nous apprenons que ces fraudeurs devraient être entendus dans la matinée de ce mercredi 28 octobre, au parquet général de la République. Les professionnels des médias qui voulaient couvrir cette séance ont appris à la dernière minute par ce communicateur interposé, que les partenaires du grenier du pays dans le dossier en rapport avec la grande fraude à la Tva n’ont pas encore réuni tous les éléments d’enquête pour se permettre de s’exprimer à la presse. Une conférence de presse a été fixée à une date ultérieure qui n’a pas été précisée. N.R.
Burundi - Pays Bas - Coopération
Le président de la République reçoit le nouvel ambassadeur des Pays-Bas
Gitega, le 28 octobre 2020 (Net Press) . Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience ce matin le nouvel ambassadeur des Pays-Bas au Burundi qui était venu présenter ses lettres de créances. Les deux hommes ont échangé sur la thématique de la coopération entre les deux pays.
Ils ont indiqué que les Pays-Bas intervenaient beaucoup dans le domaine de la sécurité mais qu’ils entendent fournir plus d’efforts dans le domaine agricole. Les deux hommes ont également évoqué les turbulences par le passé des relations entre le Burundi et l’Union européenne et ont trouvé qu’il est temps de les relever. Ch.N.
Burundi - Rdc - Société
"Un pot de vin exigé pour traverser les frontières", déplorent les habitants du Sud-Kivu
Bujumbura, le 28 octobre 2020 (Net Press) . Selon nos sources concordantes, depuis le 15 août 2020, la République démocratique du Congo (Rdc) a rouvert ses frontières, les autorités burundaises ont également ouvert les leurs qui relient le Burundi à la Rdc. Entretemps, les habitants du pays de Tshisekedi qui se rendaient à Bujumbura dénoncent le pot de vin qu’on exige d’eux pour traverser la frontière de Gatumba.
Ils prétextent que ladite frontière est encore fermée. Cela concerne uniquement ceux qui travaillent à Uvira et qui ont les familles basées en mairie de Bujumbura, capitale économique du pays. Les habitants du Sud Kivu demandent à l’autorité habilitée de faciliter leur voyage une fois que les deux frontières ont été ouvertes. N.B.
Burundi - Economie
Le chef de l’Etat fait appel à tous les fonctionnaires d’adhérer dans les coopératives agricoles
Bujumbura, le 28 octobre 2020 (Net Press) . Il y a quelques jours, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a lancé le semis de maïs dans les coopératives Vaso sur la colline Mpemba zone Bugarama, de la province Muramvya, au Centre du pays et à Gasenyi de la zone Gihosha, en mairie de Bujumbura.
Selon le chef de l’Etat, les coopératives Vaso rassemblent les fonctionnaires et les commerçants, qui, après les heures de service, s’occupent à des travaux champêtres. Le chef de l’Etat à salué cette initiative et interpelé tous les fonctionnaires et commerçants d’exercer ce genre d’activités pour accroitre la production.
Le chef de l’Etat a signalé que les coopératives Vaso ont fait que le prix des produits agricoles a chuté sur le marché, d’où les travaux champêtres après les heures de service ont une importance primordiale. Mentionnons que les coopératives Vaso ont été créées en 2017, quand les membres se sont dits : « chaque bouche doit avoir à manger ».
Le chef de l’Etat a fait savoir que les autres provinces les ont emboités le pas dans la mise en place de ce genre de coopératives composées par les fonctionnaires et les commerçants pour accroitre la production et assurer la croissance économique du pays. N.B.
Burundi - Travail
Les centrales syndicales dénoncent un recensement qui viole les droits des citoyens
Bujumbura, le 28 octobre 2020 (Net Press) . Les confédérations syndicales comme la Cosybu, le Csb, la Cossesona pour les enseignants et le Synapa pour le personnel aide-soignant, ont animé hier une conférence de presse où elles ont vertement critiqué le recensement des fonctionnaires en cours, tout en demandant au gouvernement de le suspendre car il viole le droit à la vie privée des fonctionnaires, pourtant garanti par la constitution.
Ces associations ont indiqué qu’elles n’ont pas été associées dans le préparatif de ce recensement, tout en déplorant que certains points du questionnaires n’ont pas été validés par les partenaires, ce qui remet en cause la liberté syndicale des travailleurs. Elles ont épinglé les comptes bancaires, leur actif sur le compte, l’appartenance ethnique et l’appartenance syndicale.
Par ailleurs, trouvent les syndicalistes, certaines exigences que l’on s’aperçoit dans le questionnaire ne concernent que les mandataires politiques et non tous les fonctionnaires, d’où ils demandent avec insistance que ce recensement soit suspendu.
Mais le gouvernement s’en défend car le ministère du travail et de l’emploi souligne qu’ll n’y a pas d’irrégularité comme veulent le faire croire les syndicalistes. Par ailleurs, ils ont toujours été associés dans les activités de l’Etat. L’on signalera que ce travail était initialement prévu pour deux jours, mais au regard de la lenteur dans la saisie des données, le même ministère a décidé de poursuivre le recensement jusqu’à ce que l’opération prenne fin. D.N.
Burundi - Rwanda – Santé
Kigali déclare 86 testés positifs au Covid-19 aux camps de réfugiés Burundais de Mahama
KIgali, le 28 octobre 2020 (Net Press) . C’est le ministère en charge de la santé au Rwanda qui a publié ces chiffres. Parmi des réfugiés burundais du camp de Mahama, 86 ont été testés positifs au Covid-19 au cours des deux dernières semaines. Après l’annonce, des mesures de protection, dont le confinement total du camp, ont été prises par les responsables du camp.
Selon nos sources, depuis le début de la pandémie, des réfugiés burundais de Mahama avaient été épargnés. C’est le 14 octobre que le premier cas a été déclaré à Mahama. Dans les jours qui ont suivi, le nombre a été sensiblement revu à la hausse jusqu’à au moins 86 aujourd’hui.
Un refugié burundais de Mahama dit qu’une grande communauté de plus de 59,000 personnes vivent dans une peur-panique due par la propagation à grande échelle de Covid-19 dans ce camp, d’autant qu’ils vivent ensemble et fréquentent presque les mêmes milieux publics à savoir les points d’eau, le centre d’approvisionnement en vivres, les centres de santé et tout le temps, plusieurs personnes sont en contact par manque d’occupation. Et donc il est très facile que le Covid-19 se propage à une vitesse incontrôlable, si nous ne faisons pas attention” estime un réfugié burundais du camp de Mahama.
Le gestionnaire national du camp de Mahama, André Vuganeza, sur les ondes de la Voa, affirme que plusieurs mesures de protection ont été déjà prises et le camp est soumis à un confinement total et affirme que personne n’entre et ne sort sauf en cas de force majeure. L’administration de ce camp a installé plusieurs points de lavage des mains, des volontaires sillonnent le camp pour renforcer la culture de port obligatoire de masques, tous les rassemblements publics et réunions sont momentanément suspendus tandis que le nombre de ceux qui vont au marché a été réduit à moins de la moitié
De son coté, le fonctionnaire du ministère en charge de la gestion des catastrophes, souligne que les cas déjà testés positifs sont soignés à domicile. Et le ministère de la santé a pris la mesure de suivre les cas positifs à domicile, c’est ce qui se fait aussi ici au camp de Mahama. Tous ces cas déjà déclarés sont sur un traitement et suivi médical à la maison dans leurs villages sous la mise en quarantaine à domicile.
Ce ministère tient à tranquilliser les réfugiés que ces cas sont surveillés pour ne pas contaminer les autres.et ajoute aussi que tout le monde doit être responsable partout pour éviter d’attraper le Coronavirus. Cependant, pour ces Burundais, ces mesures ne sont pas suffisantes.
Les refugiés burundais de Mahama soulignent qu’il vaudrait mieux que tout suspect soit isolé pour s’assurer qu’il n’y a pas de nouvelles contaminations. Or, s’ils restent chez eux, c’est le pire qui risque de s’abattre sur eux vu que les maisons sont serrées dans leurs villages. Et ajoutent que cette pandémie vient empirer la situation économique qui était déjà précaire au sein du camp. La fermeture des portes du camp pourrait entrainer la pénurie des vivres car ils approvisionnent à l’extérieur du camp. Le Rwanda compte plus de 5000 cas de Covid-19 avec 4800 patients qui sont guéris et 34 décès. N.R.
Burundi - Tanzanie - Politique
"Le principal adversaire du président sortant dénonce des « irrégularités de grande ampleur », dixit Rfi
Dar es Salam, le 28 octobre 2020 (Net Press). Des « irrégularités de grande ampleur » menacent « l’intégrité du scrutin » en cours mercredi en Tanzanie, a dénoncé mercredi sur son compte Twitter Tundu Lissu, principal adversaire du président tanzanien sortant, John Pombe Magufuli à la présidentielle, citant le refus de laisser des observateurs entrer dans les bureaux de vote et la découverte d’urnes remplies, notamment à Dar es Salaam.
De son côté, l’ancien président burundais, Sylvestre Ntibantunganya (1994-1996), désigné par le secrétariat de la communauté d’Afrique de l’est (CAE) pour piloter la mission d’observation des élections générales en Tanzanie, demande au peuple tanzanien d’observer la tenue des élections paisibles libre et transparente, à l’occasion de ce mercredi 28 octobre, où les Tanzaniens en âge de voter sont appelés à élire le président de la République, les députés et les conseillers municipaux.
Dans une déclaration conjointe avec la communauté est africaine, l’Union africaine, l’ancien président burundais de la République a demandé à plus de 29 millions d’électeurs tanzaniens d’observer la tenue des élections libres et transparentes pour départager les 15 candidats aux élections présidentielles tanzaniennes en lice.
L’opposition tanzanienne parle qu’en l’espace de 48 heures, dix personnes ont été tuées par la police tanzanienne dans l’archipel de Zanzibar et l’emprisonnement arbitraire des militants de l’opposition tanzanienne, taxant le gouvernement tanzanien d’être la bête noire de l’opposition dans ce pays. Selon toujours elle, ce comportement de Dar es Salaam constitue une entrave à la tenue des élection paisibles, libre et transparentes .
Selon nos confrères de la Bbc, depuis la matinée de ce mercredi, l’internet et les réseaux sociaux étaient coupés. Le gouvernement tanzanien explique que c’est pour faciliter la tenue des élections sans faille.
Selon les sondages, le président actuel, John Pombe Maguful, que l’on surnomme Buldozer, i candidat à sa propre succession et issu du parti Ccm (Chama cha Mapinduzi), serait le plus favori à remporter les élections présidentielle, législative et de conseillers municipaux.
Cette Mission d’observation électorale de la CAE conduite par l’ancien président de la République du Burundi, Sylvestre Ntibantunganya, va déployer des observateurs dans les lieux suivants : Dar es Salaam, Tanga, Unguja, Pemba, Lindi / Mtwara, Dodoma, Mbeya, Kigoma, Singida, Kilimandjaro, Morogoro et Mwanza. J.M.