Kirundo, le 6 novembre 2020 (Net Press) . Une femme a trouvé la mort hier dans la commune de Bugabira, de la province de Kirundo, au Nord du pays, suite à une alimentation qui lui a été servie. Selon des informations en provenance de cette entité provinciale, il y avait une visite dans une famille de cette commune et au moment du repas, on a servi la pâte de manioc et des légumes préparés à base des feuilles de manioc.
Aussitôt après avoir mangé, toutes les 16 personnes qui étaient sur place ont senti des maux de ventre et certains ont commencé à vomir. Ils ont été dépêchés à l’hôpital central de Kirundo, mais une femme y a malheureusement trouvé la mort. Les autres sont sous administration des soins et il semble que leur vie n’est pas en danger.
Au moment où certains pensent qu’ils ont mangé du poison, d’autres estiment que les feuilles de manioc, si elles sont mal préparées, sont toxiques. Mais les médecins n’ont pas précisé quoi que ce soit sur la cause de ce malaise. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Un marché fermé temporairement par crainte d’hommes armés
Cibitoke, le 6 novembre 2020 (Net Press) . Nous sommes dans la commune de Rugombo, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Son marché central a été momentanément fermé hier à partir de 6 heures, encerclé par des policiers et des jeunes du parti de l’Aigle qui contrôlaient tous les axes d’entrée et de sortie.
Selon des informations dignes de foi, pour y entrer, les vendeurs et acheteurs devaient présenter leurs cartes d’identité soit aux policiers, soit aux jeunes Imbonerakure. Il a fallu attendre l’intervention de l’administrateur pour débloquer la situation et faire libérer toutes les personnes qui avaient été arrêtées.
Il semble qu’il y a une information qui avait fait état de la présence d’hommes armés qui voulaient s’introduire dans ce marché. L’administrateur de la commune Rugombo, Gilbert Manirakiza, a dit ne pas connaître pas connaître celui qui aurait donné l’ordre de contrôler les mouvements des populations dans ce marché.
Pour revenir sur la situation des personnes arrêtées, ce sont celles qui n’avaient pas de carte d’identité en ce moment précis. Des informations en provenance de cette contrée indiquent que ceux qui ont été arrêtés ont été également épouillés de tous leurs biens et que des policiers et des Imbonerakure se sont accusés mutuellement d’en être les auteurs. D.N.
Burundi – Justice
La justice s’exprime sur deux cas de crimes dans notre pays
Cibitoke, le 6 novembre 2020 (Net Press) . Au tribunal de grande instance de Cibitoke, un procès en fragrance a condamné ce jeudi 5 novembre à la prison à vie les deux jeunes militants de la ligue des jeunes du parti au pouvoir les Imbonerakure. Selon nos informations, en plus de la condamnation, les deux jeunes, Claude Iteriteka et Bosco Ngabire, devront verser vingt millions de francs burundais à la famille de la victime comme dédommagement.
Rappelons qu’ils ont tué un jeune berger dans la province de Cibitoke avant de jeter son cadavre dans la rivière de Rusizi. Ils avaient également volé 7 chèvres que je jeune homme gardait. Les prévenus ont plaidé coupable.
L’on saura que dans la dépêche d’hier, une erreur s’est malencontreusement glissée dans l’article relatif au décès de ce berger. En effet, le cadavre de ce jeune homme n’a pas été retrouvé dans la province de Cibitoke comme mentionné, mais dans la localité de Gatumba, commune Mutimbuzi, dans Bujumbura dit rural.
Dans la même foulée, deux ans de servitude pénale et une amende de 25.000fbu, ainsi qu’un dédommagement d’un million de francs burundais, cela est une réquisition prononcée par le parquet de la République près du tribunal de grande instance de Ntahangwa, contre madame Evelyne Nsengimana, cette dame du quartier Uwinterekwa, zone Gihosha en mairie de Bujumbura, accusée de torture envers un enfant de 5 ans. N.R.
Burundi - Environnement
Vers la démolition des constructions anarchiques ?
Bujumbura, le 6 novembre 2020 (Net Press). Ce jeudi 5 novembre, une visite de travail sur le littéral du lac Tanganyika a été organisée par le directeur général de l’environnement, des ressources en eau et de l’assainissement en compagnie des directeurs de départements ainsi que des experts.
Selon Jérémie Nkinahamira, cette visite s’inscrit dans le cadre de faire respecter le code de l’eau promulgué le 26 mars 2012 qui dans son article 5 stipule que : « font partie du domaine public hydraulique 150 mètres continental du lac Tanganyika. »
Il a ajouté que le ministère va d’abord vulgariser le code de l’eau puis analyser cas par cas ces constructions anarchiques sur le littoral du lac. Les experts ont ensuite mis les croix sur les murs des clôtures à démolir par leurs propriétaires envie de faciliter l’accès libre à la vue des eaux sur le lac.
Le directeur général a déclaré la rigueur dans l’exécution du plan d’aménagement littoral. Il lance un appel à la population de respecter le code de l’eau, à l’administration et aux forces de l’ordre ainsi qu’au ministère de tutelle de leur prêter mains fortes pour faire cesser ces constructions anarchiques qui continuent alors que l’ordre d’arrêter est là.
Ce combat avait été initié par l’ancien ministre de l’environnement, l’ambassadeur Albert Mbonerane, mais le visage du gouvernement avait changé avant qu’il n’atteigne son objectif. Au cours de cette lutte, il avait rencontré une résistance de la part des hommes qui ne sont pas les moindres car ils faisaient partie de l’intelligentsia burundaise. Les autorités actuelles, vont-elles réussir là où leur prédécesseur a échoué ? N.B.
Burundi - Tanzanie - Droits de l’Homme
Des réfugiés burundais saisissent le Hcr et le gouvernement sur la situation de leurs droits
Nyarugusu, le 6 novembre 2020 (Net Press) . Une délégation du Hcr et du gouvernement tanzanien a rencontré les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu, en date du 4 novembre dernier. Leur mission était de recueillir leurs avis et ils en ont profité pour exprimer leur mécontentement.
Malgré cette bonne initiative, les réfugiés ont été étonnés de voir qu’il y a des sujets qu’ils n’avaient pas le droit d’aborder, notamment la disparition de leurs compatriotes, l’insécurité dans le camp, la réduction de leur ration, etc, mais de parler uniquement de leurs relations avec les Tanzaniens voisins du camp.
Mais avec le temps, les réfugiés ont fini par dévoiler tout ce qui ne va pas dans le camp. Un membre du Hcr a voulu suspendre la séance, une initiative vite empêchée par le représentant du gouvernement. Ils se sont sentis soulagés même s’ils n’ont pas espoir que leurs doléances seront prises en compte par le gouvernement. N.B.
Burundi - Usa - Elections
L’incertitude demeure au pays de l’Oncle Sam
Washington, le 6 novembre 2020 (Net Press). Le feuilleton de l’élection présidentielle américaine devient interminable car 72 heures viennent de s’écouler sans que l’on connaisse le 46ème président de la première puissance mondiale. Si Joe Biden affiche une certaine assurance quant à sa victoire, ce n’est pas le cas de Donald Trump qui multiplie des accusations sans preuves contre les démocrates, arguant qu’ils veulent lui voler l’élection.
Le discours du président sortant commence à déranger, jusque dans les milieux des républicains. En effet, au cours de son discours d’une quinzaine de minutes hier, il n’a pas hésité de se proclamer vainqueur de cette élection en décalage net avec les résultats de plus en plus favorables à son adversaire démocrate Joe Biden.
Vers la fin de son discours, le président très agité a parlé même de centres de dépouillements secrets. Certains médias américains, dont les télévisions, ont coupé le discours du président quand il a dit qu’il allait gagner facilement si les votes légaux étaient comptés, mais que si l’on incluait les voltes illégaux, les démocrates pourraient essayer de lui voler l’élection.
Pour la chaîne Msnbc, les reporters ont indiqué être dans une position inhabituelle de devoir, non seulement interrompre le président des Etats-Unis, mais aussi de corriger le président des Etats-Unis. Les chaînes Nbc News et Abc News ont, elles aussi, interrompu la diffusion de cette conférence de presse qui n’en fut finalement pas une, puisque le président a quitté le pupitre sans prendre de questions.
De son côté, Cnn, bête noire du président sortant, a décidé de ne pas couper le micro à Donald Trump, mais son présentateur vedette Jake Tapper a enchaîné avec une condamnation sans appel du chef de l’État. « Quelle triste nuit pour les États-Unis d’Amérique de voir leur président [...] faussement accuser les gens d’essayer de voler l’élection », a-t-il déclaré, en fustigeant un « tissu de mensonges ».J.M.