Ruyigi, le 1er décembre 2020 (Net Press) . Ces derniers jours, dans plusieurs localités du pays, l’on apprend que des membres de famille qui s’entretuent pour ceci ou cela. C’est le cas en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, où un garçon a tué sa mère, prétendant que celle-ci a tué son mari quelques deux mois plus tôt.
En mairie de Bujumbura, à l’Ouest, nous avons également appris le cas d’un homme qui a tué sa femme enceinte au motif que celle-ci allait le quitter pour un autre homme. Juste après ce forfait ignoble, le drame s’est poursuivi car l’homme auteur de ce crime s’est lui aussi donné la mort, laissant ainsi des enfants en bas âge.
Nous venons d’apprendre que dans la soirée de ce samedi 28 novembre, dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays, un cultivateur du nom de Sévérin Nduhirubusa, âgé de 63 ans, a été poignardé par sa femme sur la colline de Gitwa, zone Mubira, commune de Butezi en province de Ruyigi. La polygamie serait à l’origine de ce crime et la femme auteure de ce forfait est entre les mains de la police. D.N.
Burundi - Sécurité
Un cadavre d’une jeune fille retrouvé à Gitega
Gitega, le 1er décembre 2020 (Net Press) . Selon nos sources, dans l’après-midi de ce dimanche 29 novembre, un cadavre d’une jeune fille a été trouvé dans le quartier Nyabututsi de la commune Gitega et province de Gitega, au Centre du pays. Ce corps a été découvert par les passants dans une brousse dans le quartier séparent Nyabututsi et la colline de Songa.
Le chef de zone de Gitega rural qui, selon les mêmes sources, a constaté les faits, dit que la fille semble être violée avant d’être tuée. Les auteurs de ce crime n’ont pas été identifiés, mais le corps de la fille a été évacué à la morgue de l’hôpital de régional de Gitega. N.B.
Burundi - Sécurité
Après le forfait : Quatre personnes interpellées en province de Bubanza !
Bubanza, le 1er décembre 2020 (Net Press) . Après qu’une personne eut été grièvement blessée à la machette ce dimanche 29 novembre par des éléments armés non encore identifiés, sur la colline Rushiha, commune Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, quatre personnes ont été interpellées ce lundi .
Selon des sources policières, ces quatre personnes ont été incarcérées au commissariat communal de la police de Musigati, dans cette même province, pour une enquête préliminaire. Cependant, d’autres sources sur place indiquent que ces personnes sont accusées de collaborer avec ces éléments armés qui a ont tiré en l’air après le forfait pour se frayer le chemin et se volatiliser dans la réserve nationale de la Kibira. N.R.
Burundi - Sécurité
La province de Kayanza évalue l’évolution de sa sécurité pour le mois passé
Kayanza, le 1er décembre 2020 (Net Press). Le gouverneur de la province de Kayanza a réuni hier tous les administrateurs de cette entité provinciale afin d’évaluer l’évolution de la sécuritaire qui a prévalu au cours du mois de novembre dernier. Après des échanges, les participants ont constaté que la sécurité en général se porte bien dans la circonscription.
Cependant, il y a des comportements qui risquent de causer l’insécurité si l’on n’y prend garde. C’est le cas de l’ivresse, des vols dans les ménages et dans des champs sans oublier des conflits dans les ménages suite au phénomène de polygamie essentiellement. Les autorités communales sont priées de doubler de vigilance pour juguler ces écarts de la société. J.M.
Burundi - Tanzanie - Droits de l’Homme
Human rights watch vient de sortir un rapport de 10 mois.
Mtendeli, le 1er décembre 2020 (Net Press) . Ce lundi 30 novembre 2020, l’Ong de défense des droits de l’homme, Human rights watch, a sorti un rapport sur les 10 derniers mois. Selon nos sources, il dit que la situation sécuritaire des réfugiés dans les 3 camps de la Tanzanie, mais surtout à Mtendeli et Nduta est inquiétante suite aux emprisonnements abusifs des réfugiés, des tortures, jusqu’au déplacement de certains réfugiés burundais pour aller les emprisonnés dans leurs pays d’origine.
Human rights watch a mené des enquêtes et a trouvé 8 réfugiés qui ont été amenés au Burundi et qui sont emprisonnés dans les cachots de Muramvya et de Bubanza. Human rights watch voit que tout cela est le viol des lois régissant les réfugiés.
Cela arrive au moment où la Tanzanie vient de prendre une décision de déplacer les réfugiés du camp de Mtendeli vers un autre camp de Nduta, dans une durée ne dépassant pas deux mois. Les réfugiés ont mal accueilli cette nouvelle car, disent-ils, ils ne savent pas ce qui est derrière ce chambardement. De plus, ils sont habitués au camp de Mtendeli. N.B.
Burundi - Santé
Célébration de la journée mondiale de la pandémie du Sida
Gitega, le 1er décembre 2020 (Net Press) . Dans le cadre de lutter contre la pandémie du sida, la communauté internationale a fixé la date du1er décembre de chaque année comme étant une journée mondiale de lutte contre ce fléau. Dans notre pays, les activités ont eu lieu dans la province de Kayanza, au Nord du pays, au stade de Gatwaro et elles ont été rehaussées par la première dame, Angéline Ndayishimiye.
Les porteurs de cette maladie apprécient l’effort consenti par le gouvernement dans la mise à disposition des médicaments destinés à ces malades, mais déplorent le fait qu’il y a un comportement discriminatoire à l’endroit des malades du sida, surtout dans les milieux des jeunes.
En international, le secrétaire général de l’Onu a également adressé un message à l’occasion de cette journée. La rédaction s’est procurée de l’intégralité de ce message et elle le livre entièrement à son lectorat.
" Alors que l’attention du monde entier est portée sur la crise liée à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), la Journée mondiale du sida est l’occasion de rappeler qu’il ne faut pas perdre de vue une autre pandémie mondiale, toujours présente près de 40 ans après son apparition.
" Malgré les grands progrès réalisés, la crise liée au sida reste d’actualité. Encore 1,7 million de personnes sont infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) chaque année, et quelque 690 000 en meurent. Et les inégalités font que celles et ceux qui sont les moins capables de défendre leurs droits demeurent les plus touchés.
" La COVID-19 est venue nous rappeler brutalement que les inégalités en matière de santé touchent chacun et chacune d’entre nous. Le péril de l’un est le péril de tous.
" Les enseignements tirés de la lutte contre le VIH peuvent être très utiles dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Nous savons que, pour mettre fin au sida et vaincre la COVID-19, nous devons éliminer la stigmatisation et la discrimination, placer l’être humain au cœur de notre action et prendre des mesures axées sur les droits humains et tenant compte des questions de genre.
"L’accès aux soins de santé ne devrait pas dépendre du niveau de richesses des uns ou des autres. Nous avons besoin d’un vaccin contre la COVID-19 et de traitements et de soins pour lutter contre le VIH qui soient abordables et accessibles à tous et toutes, partout.
"La santé est un droit humain. Pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, il faut que la santé soit une priorité d’investissement de premier plan. En cette Journée mondiale du sida, prenons conscience que, pour vaincre la COVID-19 et mettre fin au sida, nous devons être solidaires les uns des autres et partager les responsabilités." Ch.N.
Burundi-Usa-Politique
Donald Trump suscite l’embarras avec sa décision de ne plus recenser les sans-papiers
Washington, le 1er décembre 2020 (Net Press). La Cour suprême examinait lundi 30 novembre la décision de Donald Trump d’exclure les sans-papiers du recensement de la population. Selon la Constitution, le recensement doit avoir lieu tous les dix ans aux États-Unis. Il conditionne l’octroi d’aides fédérales aux États, et surtout, le nombre d’élus à la chambre des représentants.
En juillet, alors que le recensement était en cours, Donald Trump a donné l’ordre à son gouvernement de retrancher les sans-papiers au moment de l’allocation du nombre d’élus. Le président républicain avait expliqué ne pas vouloir « donner une représentation parlementaire à des étrangers » en situation irrégulière. Une décision qui avait été déboutée en première instance par la justice.
Les juges perplexes
Mais le président américain a demandé aux neuf juges de la plus haute instance du pays d’intervenir en urgence, Donald Trump étant censé transmettre début janvier au Congrès les résultats du recensement de 2020 et le nombre de sièges attribués à chaque État. Ils ont donc débattu lundi 30 novembre par téléphone interposé du fait de la pandémie. « Le président a le pouvoir de déterminer que certains immigrants illégaux n’ont pas de lien stables avec les États », a plaidé Jeffrey Wall au nom de l’administration républicaine.
Sans surprise, ses arguments n’ont pas convaincu les trois juges progressistes de la Cour suprême. Même Amy Coney Barrett, tout juste nommée par Donald Trump, a semblé s’interroger sur le bien-fondé de la demande du président. « Vous savez que les immigrants, même illégaux, n’ont jamais été exclus du recensement », a rappelé la juge conservatrice.
Un enjeu crucial
Les neuf sages ont interrogé l’avocat sur la portée de cette interdiction : s’agit-il d’exclure du recensement les migrants menacés d’expulsion ? Ou bien les dix millions de clandestins présents sur le sol américain ? L’avocat du gouvernement a été incapable de dire si la mesure porterait uniquement sur les quelque 60.000 migrants en centre de rétention, sur les 200 000 menacés d’expulsion ou sur la totalité des immigrés irréguliers.
L’enjeu est pourtant crucial. Si les illégaux n’étaient plus comptés dans le recensement, la Californie pourrait par exemple perdre un siège à la chambre des représentants. N.R.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, rappelle qu’il faut toujours observer les règles de prévention de la pandémie du Covid-19. Il s’agit entre autres de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou de l’eau chlorée, observer une distanciation entre individus et qu’il faut éviter de ses serrer les mains ou des embrassades. En cas de fréquentation d’un milieu, le port de masque est vivement recommandé.