Rumonge, le 2 décembre 2020 (Net Press) . Il vit dans le quartier Kanyenkoko, commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. C’est un homme qui est entre les mains de la police depuis ce 1er décembre. Il est accusé d’avoir maltraité, dans un passé proche, son enfant de moins de deux ans.
Les défenseurs des droits de l’homme de la région demandent que la loi soit respectée pour que l’enfant soit rétabli dans ses droits. La police locale ainsi que l’administration font savoir que des enquêtes ont déjà commencé. Ch.N.
Burundi - Salubrité
Vers la mise en place de nouvelles sociétés qui enlèvent les insalubrités du marché
Bujumbura, le 2 décembre 2020 (Net Press) . Cette affirmation émane du maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, considérant que les commerçants de Ruvumera, dans la zone de Buyenzi, commune urbaine de Muha, en mairie de Bujumbura, jettent les déchets tout près de leurs marchandises.
Selon le maire de la ville, ceux qui font de tels travaux ont des matériaux vétustes. Il a ajouté que ces sociétés sont déjà à pieds d’œuvre dans les quartiers et qu’elles vont entamer la salubrité des marchés, à commencer par celui de Ruvumera. Ces dernières seront dotées de matériaux flambants neufs qui chercheront un autre endroit où jeter les immondices d’autant plus qu’on dit que Buterere est saturé même si ce n’est pas encore vérifié.
Il a poursuivi que si tel est le cas, les nouvelles sociétés desserviront l’espace sis à Muzinda, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, où il y a encore de l’espace même si c’est loin par rapport aux marchés de la capital économique de Bujumbura, a conclu le maire de la ville Jimmy Hatungimana. N.B.
Burundi - Environnement
Les habitants de Kanyosha embêtés par une petite rivière
Bujumbura, le 2 décembre (Net Press) . Il s’agit de la zone de Kanyosha, au Sud de la capitale économique Bujumbura, plus précisément dans la localité de Nkenga Busoro, où une petite rivière du nom de Gacanjishi, a dévié sa direction suite à de fortes pluies que l’on observe ces derniers jours. Elle court pour le moment vers les ménages des habitants riverains.
Il n’y a pas que cela, une rue pavée de la même zone de la commune urbaine de Muha et nouvellement construite a été également abîmée par cette rivière car elle y apporte de l’eau et du sable. Les populations de la localité demandent au gouvernement que la rivière soit canalisée vers la rivière de Kanyosha et non dans les maisons. J.M.
Burundi - Environnement
Le crochet de l’église catholique de Bomba entièrement détruit
Ngozi, le 2 décembre 2020 (Net Press). Le crochet de l’église catholique locale de Bomba, paroisse Musenyi, en commune Tangara, de la province de Ngozi, au Nord du pays, a été entièrement détruit ce mardi 1er décembre suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur le lieu. Aucun mort ni blessé n’est à signaler, selon les témoins sur place.
Selon nos informations sur place, l’effondrement de ce crochet qui n’a pas emporté des vies humaines a été perçu comme un miracle d’autant plus que cette église était en train d’être reconstruite, des maçons et aide maçons, tout comme les passants ont échappé de justesse au pire. Elles ajoutent que les maisons et les champs de culture de cette localité ont été entièrement détruits.
L’administrateur de la commune Tangara, Salvator Hanyagamagara, appelle aux âmes charitables de voler au secours des victimes de cette inondation qui ne savent pas à quel saint se vouer, du moins pour l’instant.
D’autres affirment que ces fortes précipitations mêlées des vents n’ont pas épargné la commune de Kiremba dans cette même province, sur la colline Cayi frontalière avec la commune de Tangara. Là aussi, des maisons et des champs de cultures ont été entièrement détruits, surtout dans la vallée de la rivière Nyamuswaga, où des champs de riz ont été détruits.
N’eut été l’intervention musclée des habitants de cette colline, deux écoliers Pierre Butoyi et Melchiade Nyandwi, qui rentraient de l’école fondamentale de Cayi, allaient être emportés par le ruissellement des eaux. N.R.
Burundi - Commerce
Makamba, les vendeurs des matériaux de construction et les maîtres de chantiers se lamentent
Makamba, le 2 décembre 2020 (Net Press). La police a mené une opération de saisir tous les sachets de construction, du 15 au 26 décembre de cette année. Selon les propriétaires des chantiers, ils trouvent que cela rend difficile leur projet de construction bien que la police en s’exprimant, dit qu’elle exécute un ordre.
Cette opération vise les magasins qui vendent les matériaux de construction. Selon nos sources, c’est « les papiers isolants » qu’on utilise dans les chantiers en construction qui sont visés.
Selon les commerçants de Nyanza-lac, ils travaillent à perte car c’est tous les papiers isolants qui sont saisis par la police. Les propriétaires des chantiers disent qu’ils vont s’approvisionner dans les provinces voisines (Bururi et Rumonge) où ils vendent en clandestinité a un prix exorbitant.
C’est injuste, cette saisie ne respecte aucune loi, disent les commerçants. De leur côté, les policiers s’en lavent les mains, arguant qu’ils ne font que respecter les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques. N.B.
Burundi - Economie
Manque des devises : Arrestations en cascade des échangeurs de monnaie
Bujumbura, le 2 décembre 2020 (Net Press) . La scène s’est passé ce lundi 30 novembre où au moins 15 échangeurs de monnaies en mairie de Bujumbura, dont 6 au quartier Ruvumera en Zone Buyenzi, ont été arrêtés, conduits manu militari au bureau spécial des renseignements. Une opinion parle de la chasse aux échangeurs de monnaie après un manque criant de devises dans le pays
Selon ces échangeurs de monnaies qui ont requis l’anonymat, après le retrait d’agrément à tous les bureaux de change, en date du 7 février 2020 par la banque de la République du Burundi, les échangeurs de monnaies ont été soumis au chômage et obligés de tromper la vigilance des autorités civile et policière pour faire leur travail en cachette, en direction de personnes en situation nécessiteuse de voyager, de faire des affaires à l’étranger, de faire des études, les soins médicaux, etc. Selon nos sources, cette rareté de devises décourage les investisseurs étrangers et les touristes qui voudraient se rendre au Burundi.
Des grognes des investisseurs autour de la Banque centrale !
Une large majorité d’investisseurs burundais disent que suite à la rareté des devises, leurs activités ont tourné vers le ralenti car selon eux, la banque centrale livre les devises à compte- goute. Même celui qui en a sur son compte bancaire n’a pas le droit de retrait sans la permission préalable de la Banque de la République du Burundi.
Certains ont préféré réduire le nombre d’employés et chercher à investir dans d’autres pays, d’autres risquent de tomber en faillite suite au manque de devises, sans parler des Burundais qui ont perdu de l’emploi suite à cet état de situation. Les sociétés la Brarudi, l’Onatel, la Regideso et autres ne diront pas le contraire. N.R.
Burundi - Société
Le monde célèbre la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
Bujumbura, le 2 décembre 2020 (Net Press) . Le monde célèbre la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage créée par l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui du 2 décembre 1949.
Selon l’organisation internationale du travail (Oit), l’objectif de cette journée est d’éradiquer les formes contemporaines d’esclavages telles que la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d’enfants dans les conflits armés.. Selon cette organisme onusien , il y a actuellement plus de 40 millions de victimes du travail forcé dans le monde.
L’esclavage moderne est un terme recouvrant plusieurs pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite d’êtres humains. Elle implique des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de contraintes et/ou d’abus de pouvoir.
L’OIT a adopté un nouveau protocole juridiquement contraignant destiné à renforcer les efforts mondiaux visant à éliminer le travail forcé, qui est entré en vigueur en novembre 2016. Un protocole qui doit d’abord être ratifié par les différents pays du monde. Ayant pour objectif est de convaincre au moins 50 pays à ratifier le protocole sur le travail forcé.
Quid du travail des enfants dans le monde !
Selon l’Oit dans le monde, plus de 150 millions d’enfants sont contraints de travailler, ce qui représente plus d’un enfant sur dix. Cela va à l’encontre de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui reconnaît « le droit de l’enfant d’être protégé de l’exploitation économique et de tout travail susceptible d’être dangereux ou d’interférer avec l’éducation de l’enfant, ou de nuire à la santé de l’enfant ou son développement physique, mental, spirituel, moral ou social ». La majorité du travail des enfants qui se produit aujourd’hui est à des fins d’exploitation économique. Toutes les tâches exécutées par les enfants ou les adolescents ne tombent pas forcément sous la dénomination de travail des enfants qui lui doit être éliminé.
Selon les défenseurs des droits de la personne humaines , le Burundi est pointé du doigt sur la traite de l’esclavage moderne ou des femmes et des jeunes femmes sont vendues dans des monarchies petro dollars comme l’Arabie Saoudite, le Yémen. Selon ces activistes en droits humains, ces trafics transitent par l’ aéroport international Jomo Kenyatta au Kenya à destination de ces pays.
Une large majorité de ces femmes sont soumises aux exploitations sexuelles et d’autres genres de traitement inhumain et dégradant. Ce qui est fort étonnant, c’est que cet esclavage moderne se fait sous le silence de nos forces de l’ordre et autorités civiles qui devraient s’impliquer d’avantage pour éradiquer ce trafic qu’ils qualifient de honteux. N.R.
Burundi - Société
Journée internationale des personnes vivant avec un handicap
Bujumbura, le 2 décembre 2020 (Net Press) . Le 3 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale des personnes vivant avec l’handicap. Un communiqué y relatif a été sorti ce mercredi 2 décembre 2020 par le ministère de la solidarité nationale, du droit de la personne humaine et du genre.
La ministre Imelde Sabushimike a dit que bien que les réalisations sont multiples pour ces gens qui vivent avec un handicap, il reste encore un long trajet à parcourir pour venir en aide à cette catégorie de personnes, selon leurs tranches d’âge, mais aussi selon leur handicap.
Cette journée sera célébrée au Burundi le 4 décembre 2020 par l’ouverture d’un terrain de volleyball pour les personnes vivant avec un handicap au quartier Ngagara de la commune urbaine de Ntahangwa. N.B.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, fait savoir que le Covid-19 est une réalité au Burundi, comme partout ailleurs. Les symptômes de cette maladie les plus fréquents sont notamment la fièvre, la toux sèche, la fatigue.
Les symptômes les moins fréquents sont la courbature, les maux de gorge, la diarrhée, la conjonctivite, les maux de tête, la perte de l’odorat ou du goût ainsi que l’éruption cutanée ou la décoloration des doigts ou des oreilles. Les symptômes les plus graves sont la difficulté de respirer ou essoufflement, la sensation de l’oppression ou douleur au niveau de la poitrine ainsi que la perte de l’élocution ou de motricité.
Si vous présentez des symptômes graves, consultez immédiatement un professionnel de santé. Avant de vous rendre chez votre médecin ou dans un établissement de santé, contactez-les toujours par téléphone ou au numéro 117 en cas d’urgence.