Gitega, le 5 décembre 2020 (Net Press) . Selon les propos du ministre ayant les relations extérieures dans ses attributions, Albert Shingiro, le Burundi ne fait plus partie des pays dont l’insécurité préoccupe les Nations unies et ce, depuis hier soir. Cela a été possible au terme de trois semaines de pourparlers en toute discrétion, a fait remarquer le ministre Shingiro.
Pour arriver à ce stade, il y a eu intervention de plusieurs pays qu’il a tenu a remercier, faisant croire que le Burundi, au stade actuel, a besoin du soutien pour son développement car la sécurité est garantie sur toute l’étendue du territoire de notre pays. Le Burundi se réjouit de cette décision onusienne.
Malgré cela, le conseil de sécurité estime qu’il y a encore du pain sur la planche pour promouvoir la réconciliation nationale, la promotion d’un Etat de droit et d’un système judiciaire indépendant et efficace, garantir la liberté d’expression pour la presse et les acteurs de la société civile. D.N.
Burundi - Union Africaine - Commerce
Sommet des chefs d’Etat africains sur les échanges commerciaux
Gitega, le 5 décembre 2020 (Net Press). Il y a eu aujourd’hui le 13ème sommet de l’Union africaine qui porte sur les échanges commerciaux entre pays africains à partir de ce mois de janvier 2021. Le sommet se tient en mode virtuel qu’on appelle également vidéoconférence et il est présidé par Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud et président en exercice de l’Union africaine.
Le Burundi est représenté au plus haut sommet par le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, qui participe pour la première fois à un tel sommet. Pour une certaine opinion, même s’il a déclaré qu’il poursuivra la politique de son prédécesseur, des analystes notent un comportement qui tranche nettement avec celui de son parrain politique, feu Pierre Nkurunziza.
En effet, depuis qu’il est au pouvoir à partir du mois de juin dernier, le président Evariste Ndayishimiye a déjà franchi à plusieurs reprises les frontières du Burundi. Il a commencé par Kigoma en Tanzanie, puis s’est rendu à Malabo en Guinée Equatoriale et enfin, il a été dernièrement à Libreville au Gabon.
L’on saura également que le président Evariste Ndayishimiye a déjà suivi sur vidéoconférence un sommet des pays de la Cirgl et pour le moment, il est en train de suivre un autre sur les échanges commerciaux de l’Union africaine, des sorties bénéfiques pour le pays auxquelles avait renoncé l’ancien président aujourd’hui défunt. Ch.N.
Burundi - Economie
Le président de la République met en garde lors de la journée du contribuable
Ngozi, le 5 décembre 2020 (Net Press) . En marge de la célébration de la journée du contribuable au stade "Kugasaka" au centre-ville de Ngozi (Nord du pays) ce 3 décembre, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a mis en garde les gouverneurs, les commissaires provinciaux de la police et les chargés de renseignements.
Pour le chef de l’Etat, une fois que les fraudeurs seront attrapés dans le secteur de leurs responsabilités sans la moindre intervention de leur part, ils seront purement et simplement limogés de leurs postes d’attache. Il a lancé à la même occasion un appel à tous les Burundais à s’atteler au travail, de laisser tomber la production de subsistance et de produire pour vendre et ainsi contribuer à l’augmentation des taxes et impôts et par conséquent, l’assiette fiscale.
Une opinion dit que l’administration civile et policière, tout comme le service national des renseignements affectés dans les régions frontalières des pays voisins aura du pain sur la planche pour lutter contre la fraude, d’autant plus que ces régions restent le théâtre de la fraude, surtout la nuit.
Mais une autre opinion estime qu’il est impossible que les fraudeurs trompent toujours la vigilance des policiers et qu’il y aurait une indifférence intéressée de la part de ces agents qui perçoivent quelque chose en dehors de leurs salaires et qui laissent passer les marchandises en toute tranquillité.
Elle en veut pour preuve que dernièrement, lors de la saisie de 194 pagnes à la frontière entre le Burundi et la Rd Congo qui allaient entrer frauduleusement, le porte-parole du ministère chargé de la sécurité, de l’intérieur et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, avait informé par voie de presse que 4 policiers, dont un haut gradé, avaient été interpellés, soupçonnés d’être impliqués dans cette affaire. N.R.
Burundi - Anniversaire
Le Burundi se souvient des 27 ans passés après les funérailles de feu Melchior Ndadaye
Bujumbura, le 5 décembre 2020 (Net Press). Le 6 décembre 2020, 27 ans jour pour jour se seront écoulés après l’inhumation de l’ancien président Melchior Ndadaye. Rappelons que le premier président hutu démocratiquement élu avait été assassiné en date du 21 octobre par une bande de militaires tutsi et avaient jeté son corps dans un endroit inconnu.
Pour ceux qui étaient proches de l’affaire, ce n’était pas facile de trouver son cadavre car son assassinat a été suivi par une guerre ethnique que d’aucuns, y compris une commission d’enquêtes des Nations unies, à travers son rapport S/682/1996, ont qualifié d’actes de génocide des Tutsi de1993 commis jusqu’au niveau des communes.
En outre, tous ses proches collaborateurs qui n’avaient pas trouvé la mort avec lui - l’on saura que Melchior Ndadaye a été assassiné avec 5 de ses proches collaborateurs, dont le président et vice-président de l’assemblée nationale, respectivement Pontien Karibwami et Gilles Bimazubute, le patron du service secret à l’époque, Richard Ndikumwami, le ministre de l’intérieur, Juvénal Ndayikeza ainsi que l’épouse de l’ancien président de la République, Sylvestre Ntibantunganya - se trouvaient cachés dans les enceintes de l’ambassade de France à Bujumbura.
Selon toujours des informations de l’époque, après la découverte de sa dépouille mortelle, il a été placé dans l’un des congélateurs de la Brarudi d’où la date de son enterrement a été fixé au 6 décembre de la même année, soit presque trois mois après son assassinat, suite à une certaine accalmie qui pouvait permettre une telle activité.
Dans l’entre-temps, le dossier de son assassinat n’a pas fait beaucoup d’avancées depuis cette époque. Quelques années plus tard, un certain nombre de militaires subalternes ont été condamnés, mais une large opinion a trouvé que le jugement a été bâclé. C’est dans ce contexte que le Cndd-Fdd a remonté le dossier à la surface et il vient de condamner l’ancien président Pierre Buyoya ainsi que 17 des ses proches politiques, à perpétuité. Mais là aussi, des critiques commencent à émerger, traitant le dossier de tout sauf judiciaire.
Presqu’au même moment, une autre grande figure africaine a disparu, en date du 7 décembre 1993, il s’agit de Félix Houphouët Boigny, l’ancien président et père de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Il avait vu le jour le 18 octobre 1905 à Yamoussoukro en Côté d’Ivoire et mort dans cette même ville qui était devenu la capitale de la Côte d’Ivoire. J.M.
Burundi - Ouganda - Société
L’enregistrement de nouvelles naissances monnayé à Nakivale
Kampala, le 5 décembre 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance du camp de réfugiés des Burundais se trouvant à Nakivale, en Ouganda, cet enregistrement de nouveaux nés avait été suspendu à cause du covid-19, mais il a dernièrement repris, entouré d’une forme de corruption.
Cette activité est réalisée par le personnel de la primature ougandaise qui exige un montant variant entre 50.000 et 80.000 shillings ougandais à chaque couple. Selon des explications des Burundais qui ont fui le pays, pendant la période de la suspension de l’enregistrement, il y a des réfugiés qui n’ont pas pu faire inscrire leurs nouveaux nés dans l’état-civil de ce camp.
De cette manière, les agents de la primature sont sollicités, d’où ils posent des conditions à ceux qui désirent accéder à leurs services. Les réfugiés dénoncent naturellement cette pratique qui aggrave leur vulnérabilité car ils ne vivent que par l’assistance du Pam qui leur octroie une ration mensuelle de 22.000 shillings ougandais par mois. N.B.
Burundi - Somalie - Usa - Sécurité
Somalie : Donald Trump ordonne le retrait de la « majorité » des troupes américaines
Washington, le 5 décembre 2020 (Net Press) . Selon le journal Jeune Afrique, le président sortant des Etats Unis d’Amérique, Donald Trump, a ordonné le retrait de la " majorité " des troupes américaines en Somalie d’ici début 2021, c’est-à-dire juste avant son propre départ du pouvoir, a annoncé vendredi le Pentagone.
Selon la déclaration du ministère de la défense américain « Une partie des forces pourront être redéployées en dehors de l’Afrique de l’Est. Toutefois, le reste des forces seront repositionnées de Somalie vers les pays voisins afin de permettre des opérations transfrontalières par les États-Unis et les forces partenaires, pour maintenir la pression sur les organisations extrémistes violentes »,
Selon la même déclaration de la Pentagone, les États-Unis ne se retirent pas, ni se désengagent pas d’Afrique et continueront d’affaiblir les organisations extrémistes violentes susceptibles de menacer le territoire américain et promettent de conserver la capacité de mener des opérations contreterroristes ciblées en Somalie. Washington s’engage aussi à poursuivre ses activités de renseignement sur place. N.R.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, rappelle que le covid-19 est toujours présent dans notre pays et qu’il a tendance à augmenter avec l’ouverture des frontières et de l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura. Il recommande aux populations de prendre des précautions nécessaire en cette période.