Bururi, le 10 décembre 2020 (Net Press) . Ce mercredi 9 décembre 2020, deux jeunes candidats brigadiers ont trouvé une mort inopinée au moment où ils venaient de terminer un concours de course pour le poste de candidat brigadier de la police nationale dans la province de Bururi, au Sud du pays.
Le point de départ était de l’Eglise anglicane vers le camp de Bururi où ils ont succombé à l’arrivée. Le gouverneur de province confirme cette information et dit que la cause de cette mort n’est pas connue jusqu’à maintenant. N.B.
Burundi - Sécurité
Arrêté alors qu’il s’apprêtait à voyager...
Bujumbura, le 10 décembre 2020 (Net Press). C’est un prêtre du nom de Jean Pierre Murengerantwari, il a été arrêté hier vers 21 heures à l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura alors qu’il allait prendre son avion pour l’étranger. Des sources disponibles à la rédaction indiquent qu’il est pour le moment dans les cachots du service national des renseignements.
Selon des sources proches de cette arrestation, l’Abbé Jean Pierre Murengerantwari aurait été arrêté pour avoir séjourné au Rwanda ces derniers jours. Selon les mêmes informations, il n’a pas droit à la visite. L’archidiocèse de Bujumbura serait en train de réclamer sa libération immédiate et sans conditions. J.M.
Burundi - Eac - Politique
Retraite sur des lieux de l’intégration du Burundi à l’Est African community
Bujumbura, le 10 décembre 2020 (Net Press). Telle est la mission du président de la République, Evariste Ndayishimiye de ce jeudi 10 décembre 2020 en commune de Kabezi dans la province de Bujumbura, où il a interpellé les leaders d’user de l’intelligence afin de recueillir une grande production de qualité qu’on exporte dans les pays de la sous-région au lieu d’être des consommateurs.
Il demande aux entrepreneurs de constituer des produits de qualité pour occuper une place de choix dans la communauté. Il demande aux fonctionnaires d’aider les paysans à se développer car ces derniers ne peuvent pas faire des entreprises d’exportation sans être assistés. Il a ajouté qu’avant d’étudier l’avancement de la communauté Est africaine, il faut d’abord étudier ce que nous vendons dans cette communauté. N.B.
Burundi - Onu – Droits de l’Homme
Hrw réagit au retrait du Burundi à l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies
Londres, le 10 décembre 2020 (Net Press) . L’Ong Human Rights Watch, dans un rapport publié ce mercredi 9 décembre, dit que le conseil de sécurité des Nations unies devrait continuer à surveiller de près la situation des droits humains préoccupante au Burundi et cite des graves abus – arrestations arbitraires, meurtres , disparitions forcées- qui perdurent.
Selon le rapport du Human rights watch, l’Onu devrait maintenir des rapports réguliers sur la situation des droits humains. Le conseil de sécurité des Nations unies devrait continuer à surveiller la situation des droits humains préoccupante au Burundi en accordant une attention particulière aux violations continues et à la justice. Des incidents de sécurité et des informations faisant état de meurtres, de disparitions et d’arrestations arbitraires persistent au Burundi malgré les espoirs initiaux de réforme après l’élection d’un nouveau président en mai 2020.
Dans une déclaration présidentielle sous la conduite de l’Afrique du Sud, le conseil a décidé le 4 décembre de mettre fin aux rapports périodiques sur le Burundi, tout en continuant à évoquer la situation dans ce pays lors de ses réunions semestrielles sur la région des Grands Lacs et l’Afrique centrale. L’Afrique du Sud occupe actuellement la présidence tournante du conseil de sécurité, ainsi que la présidence de l’Union africaine (UA).
Louis Charbonneau, Directeur du plaidoyer auprès des Nations unies à Human Rights watch, dit que les réunions du conseil de sécurité sur le Burundi sont devenues de plus en plus controversées et irrégulières alors que le Burundi et ses alliés au sein du conseil tentent d’empêcher la surveillance indispensable de la situation dans le pays. Il ajoute qu’en pratique, la surveillance limitée du conseil de sécurité sur le Burundi continuera probablement comme avant, mais pour des nombreux Burundais, cela envoie un message symbolique inquiétant à un moment charnier pour le pays.
L’on saura que la résolution 2303 adoptée en juillet 2016 en réponse à l’aggravation de la crise sécuritaire et des droits humains au Burundi exigeait que le secrétaire général de l’Onu fasse rapport au Conseil de sécurité sur la situation au Burundi tous les trois mois. Le gouvernement burundais n’a cessé d’exiger que ce pays soit retiré de l’ordre du jour du conseil. Les rapports ont eu lieu à intervalles irréguliers et plusieurs ont été reportés ou annulés à l’approche des élections de mai 2020 dans le pays. La raison en était d’après certaines informations que le Burundi menaçait de rompre le lien avec l’Envoyé spécial de l’Onu pour le Burundi, Michel Kafando, qui a démissionné en octobre 2019. Ce dernier n’a pas été remplacé et il est prévu que son bureau soit fermé en décembre 2021.
Le conseil des droits de l’homme de l’Onu a créé une Commission d’enquête sur le Burundi en 2016, qui est chargée d’ enquêter et d’établir des rapports sur les graves violations et abus en matière des droits humains commis au Burundi depuis que la crise a éclaté en 2015. Dans son rapport de septembre 2020, la commission a conclu que de graves violations des droits humains, qui, dans certains cas, peuvent constituer des crimes contre l’humanité, persistaient en 2019 et en 2020. En octobre, le gouvernement burundais a tenté, sans y parvenir, d’empêcher le renouvellement du mandat de la commission d’enquête lors de la dernière session du conseil.
En novembre, le bureau du secrétaire général de l’Onu a publié un rapport exposant sa stratégie pour relancer le dialogue et ses activités au Burundi. Ce rapport a fourni une évaluation superficielle de la situation des droits humains au Burundi – malgré une intensification des violations des droits humains dans les mois précédents – et s’est abstenu de formuler une recommandation claire sur le fait de maintenir ou non le Burundi sur l’ordre du jour du conseil de sécurité. Le Burundi a répondu en annonçant qu’il accepterait uniquement une assistance sur les aspects de développement socio-économique et que le bureau de l’Envoyé spécial de l’Onu pour le Burundi serait fermé d’ici décembre, bien qu’une extension d’un an ait été négociée à la hâte.
Dans sa déclaration présidentielle du 4 décembre, le conseil de sécurité a salué la volonté du gouvernement de « renforcer les relations » avec les acteurs régionaux et internationaux, tout en exprimant des inquiétudes sur les violations et abus continus en matière de droits humains. Le conseil a aussi souligné la nécessité d’accomplir des progrès vers la promotion de l’État de droit, un système judiciaire indépendant, le respect des libertés fondamentales et la responsabilisation pour les abus au Burundi, et a appelé le gouvernement à coopérer avec les Nations unies pour atteindre tous ces objectifs.
Human Rights Watch a indiqué que les gesticulations politiques et les menaces du gouvernement ne devraient pas détourner l’attention du fait que, comme le reconnaît le conseil de sécurité, des efforts soutenus seront nécessaires pour améliorer la situation des droits humains au Burundi. Le conseil de sécurité ne devrait pas écarter la surveillance des droits humains dans ses efforts pour renforcer le dialogue avec la nouvelle administration.
Selon cet Ong défenseur des droits humains, les Nations unies devraient établir des rapports détaillés sur la situation des droits humains, humanitaire et sécuritaire au Burundi pour les réunions sur la région des Grands Lacs et l’Afrique centrale et le Conseil devrait y répondre de manière adéquate .
En septembre 2019, la commission d’enquête a signalé que huit facteurs de risques communs aux atrocités criminelles étaient présents au Burundi. La plupart des facteurs n’ont pas été traités de manière structurelle par la nouvelle administration, par exemple en remédiant aux abus commis par la ligue des jeunes du parti au pouvoir et au contrôle qu’elle exerce sur la population.
Louis Charbonneau conclut que mettre fin au glissement du Burundi vers une situation de non droit nécessitera une réforme systématique et une volonté politique forte et selon lui, la transition fragile et la situation des droits humains et sécuritaire instable au Burundi devraient rester sous étroite surveillance internationale. N.R.
Burundi - Un – Politique
Journée des droits de l’homme : La riposte à la pandémie de Covid-19 doit être fondée sur la solidarité et la coopération, plaide le Secrétaire général
New York, le 10 décembre 2020 (Net Press) . Dans un message du secrétaire général de l’Onu, M. António Guterres, à l’occasion de la journée des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre, ce haut fonctionnaire onusien dit que la pandémie de Covid-19 est venue confirmer deux vérités fondamentales au sujet des droits humains.
Antonio Guterres dit que la pandémie de Covid-19 a des conséquences disproportionnées pour les groupes vulnérables, dont les personnes travaillant en première ligne, les personnes handicapées, les personnes âgées, les femmes et les filles, et les minorités.
La pauvreté, les inégalités, la discrimination, la destruction du milieu naturel et d’autres manquements aux droits humains fragilisent profondément nos sociétés, ce qui explique la propagation de la maladie.
Antonio Guterres, dans ce message, dit que la pandémie nuit également aux droits humains, car elle sert de prétexte à des politiques sécuritaires musclées et à des mesures répressives qui restreignent l’espace civique et la liberté des médias.
Deuxièmement, les droits humains sont universels et nous protègent tous, selon Antonio Guterres.
Pour être efficace, la riposte à la pandémie doit être fondée sur la solidarité et la coopération. Les démarches clivantes, l’autoritarisme et le nationalisme n’ont pas lieu d’être, face à une menace mondiale.
Pour Antonio Guterres, les personnes et leurs droits doivent être au cœur de la riposte et de la relance. Pour vaincre cette pandémie et protéger à l’avenir, il faut des cadres universels fondés sur les droits, comme la couverture sanitaire pour tous.
Antonio Guterres rappel à l’action en faveur des droits humains, qu’il a expliqué le rôle central de ces droits dans la réponse aux crises, l’égalité des genres, la participation du public, la justice climatique et le développement durable.
À l’occasion de la Journée des droits de l’homme et quotidiennement, Antonio Guterres prend la résolution d’agir ensemble, en mettant les droits humains au premier plan, afin que le monde relève de la pandémie de Covid-19 et de bâtir un avenir meilleur pour tous. N.R.
Burundi - Sécurité
La Suisse, orangée, parle dans ses actions dans la lutte contre les violences faites aux femmes au Burundi.
Bujumbura, le 10 décembre 2020 (Net Press) . Dans un point de presse tenu ce mercredi 9 décembre, le directeur de la coopération suisse a parlé des actions menées par son pays dans la lutte contre les violences faites aux femmes au Burundi lors de la clôture des 16 jours d’activisme contre le violence faites aux femmes.
Dans cette conférence de presse, le directeur de la coopération suisse a dit que dans la lutte contre les violences faites aux femmes au Burundi, les zones d’intervention de la coopération suisse sont Bujumbura, Cibitoke, Kayanza, Makamba, Muramvya et Ngozi et depuis 2011. La Suisse a fait sienne cette situation préoccupante de prévalence accrue de violence sexuelles et a lancé en mai 2011 un programme couvrant les 3 pays de la région des grands lacs de prise en charge individuelle et communautaire des femmes victimes des violences sexuelles avec une contribution de 9 millions de francs suisses par phase de trois ans jusqu’en 2023.
Le directeur de la coopération suisse affirme qu’au Burundi, de janvier 2017 à décembre 2020, la Suisse contribue pour ce programme à hauteur de CHF 2,667,000 et a mis un accent particulier sur l’approche psychosociale communautaire qui prend compte la survivante et sa communauté, son environnement comme réponse la plus inclusive aux multiples problématiques liées aux violences sexuelles qu’une approche uniquement centrée sur la survivante seule ne peut toucher en profondeur.
La coopération suisse appuie le centre de prise en charge à savoir le centre Seruka et Nturengaho, 51% des survivants de viol arrivent en 72 heures et 85% bénéficient de la prophylaxie post exposition, 76 % bénéficient d’une prise en charge psychologique individuelle et seulement 40 % manifestent l’intention de porter plainte. La dynamique psychique des survivantes s’améliore positivement et les bénéficiaires se déclarent satisfaits dans leur majorité et le niveau de satisfaction est de 85 %.
La coopération Suisse félicite le gouvernement burundais pour la mise en place de loi spécifique portant répression, prévention des violences sexuelles et basées sur le genre ainsi que la révision ainsi du code pénal et du code de procédures pénales et plaide pour l’harmonisation de ces textes légaux et la gratuité des soins médicaux des frais judiciaires et de réparation individuelle et collective pour un accès facile à la justice et à la répression des cas de violences sexuelles. N.R.
Burundi - Economie
La flambée des prix explique la dévaluation de la monnaie à Muyinga
Muyinga, le 10 décembre 2020 (Net Press) . Selon nos sources, la population de Muyinga se lamente suite à une hausse généralisée des prix. Il y a deux semaines, les prix des denrées alimentaires ont été revus à la hausse de 200 à 500 francs le kg en moyenne. Ceci pour les produits comme le riz, le haricot, la pomme de terre, la farine etc. La population trouve que le pouvoir d’achat est très faible. Il demande à l’Etat de réguler les prix.
L’une des explications fournies par les commerçants est que localement, nous n’avons pas une production suffisante d’où nous devons faire recours à l’étranger. Le problème majeur rencontré est lié à la devise. Les commerçants disent que quand ils vont dans la banque, cette dernière dit qu’il n’a pas de devises. Ils ajoutent que c’est uniquement la banque centrale qui donne rarement l’autorisation à l’octroi des devises. Souvent ces commerçants font recours au marché noir où actuellement le dollar américain s’achète à 3200 francs burundais.
Les commerçants demandent au gouvernement de leur donner accès aux devises pour importer des marchandises à un prix réduit. N.B.
Burundi - Société
Le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique dresse le bilan sombre sur l’intégrité physique des personnes vulnérables !
Bujumbura, le 10 décembre 2020 (Net Press) . A travers un point de presse tenu ce matin, le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, a dressé un bilan sombre sur l’intégrité physique des personnes vulnérables qui s’observe ces derniers jours.
Pierre Nkurikiye dit qu’en date du 3 décembre 2020 au quartier Uwinterekwa, zone Gihosha en mairie de Bujumbura, une certaine Evelyne Niyisengwa a infligé une lésion corporelle à un enfant de son mari âgé de 5 ans. En date du 30 novembre 2020, en zone Gihosha, un certain Félicien Hakizimana a été injurié et poignardé à la main par un certain Trésor, fils de son employeur Gaspard Ndayishimiye. La revendication salariale est à l’origine de cette bastonnade .
Pierre Nkurikiye affirme qu’en date 3 décembre 2020, sur la colline Kanyenkoko, commune et province de Rumonge, le nommé Abdallah Mohamed a infligé de douleur grave à son enfant de 2 ans et 4 mois. L’auteur est entre les mains de la justice. Ce communicateur poursuit qu’à la même date au quartier Ngagara, un nourrisson de 6 mois a été enlevé par une domestique Médiatrice Uwineza âgé de 32 ans.
Elle a été interpellée par les éléments de la police sur la colline Nyabigati, commune et province de Kayanza. L’auteure voulait recouvrer par force ses arriérés salariales de 8 mois. Le 4 novembre 2020 au quartier Mirango 2, zone Kamenge, commune urbaine de Ntahangwa, une enfant a été défigurée par Jeanette Mpawenimana, agée de 19 ans lors des petites disputes
Pierre Nkurikiye dit que le ministère rappelle que l’enfant n’est pas un adulte en miniature et qu’il constitue un sujet fragile et exige des soins spéciaux et mérite une attention particulière de la part des personnes adultes. La famille constitue la cellule de base, ce qui constitue un milieu naturel de vie qui doit lui assurer un épanouissement intégral durant toute sa vie par les parents ou tutelles. Pierre Nkurikiye dit qu’après la famille restreinte, la communauté constitue le deuxième lieu où une communauté responsable doit lui assurer son bien-être et son épanouissement intégral dans la société et au Ministère en charge de la sécurité et de l’intérieur d’être vigilant et traduire les auteurs de ces violences devant la justice.
Concernant le nourrisson enlevé à Ngagara, Pierre Nkurikiye déplore le comportement de certaines familles qui violent les contrats conclus entre ces familles et les domestiques en refusant de payer ces derniers. Le ministère invite la famille de Ngagara et la domestique de répondre chacun de son acte et invite cette famille de payer les arriérés et la domestique d’encourir des sanctions pénales suite à l’enlèvement de ce nourrisson. Il invite également les familles de mettre plus de vigilances à leurs enfants afin qu’ils ne soient plus victimes des châtiments corporels.
Pierre Nkurikiye rappelle qu’en 1990, le Burundi a ratifié la convention internationale relative aux droits de l’enfant et demande aux parents de changer de mentalité car selon lui, le ministère rappelle aux Burundais d’en découdre avec les méthodes d’usage de la violation de l’intégrité physique pour punir l’enfant. Selon ce communicateur de ce ministère, l’usage de la violence ne conduit pas un enfant au changement positif car l’histoire retient qu’un enfant qui a subi de telles violences pendant son enfance, une fois adulte, tend à recourir à cette méthode pour résoudre des contentieux qui existent.
Pierre Nkurikiye dit que le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique et du développement communautaire réitère son engagement pour défendre les catégories des personnes vulnérables, en l’occurrence l’enfant et les domestiques. N.R.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, poursuit sa campagne de rappeler aux populations des mesures de prévenir la propagation du covid-19. Malgré cela, depuis la réouverture des frontières et l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, des cas de covid-19 testés positifs augmentent sans cesse.
De son côté, le ministre chargé de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, a animé une conférence de presse dans l’avant-midi de ce 4 décembre où il a indiqué que le gros des malades du covid-19, 95%, viennent de l’étranger, d’où tous les voyageurs qui viennent au Burundi doivent observer une période de confinement de 72 heures en attendant les résultats.
Nous apprenons que jusqu’en date du 7 décembre, 18 autres personnes ont été testées positives au covid-19 sur 2819 dépistages. Nous apprenons qu’ils venaient tous de l’étranger, ce qui portait l’effectif à 716 personnes affectées par la maladie en cette période. L’on saura que jusqu’à présent, une personne a trouvé la mort suite à cette pandémie dans notre pays, selon une information officielle.