Bujumbura, le 14 décembre 2020 (Net Press) . Il était une heure du matin dans la nuit de dimanche à lundi 14 décembre, lorsque deux bateaux en provenance de la République démocratique du Congo ont accosté sur les bords du lac Tanganyika, tout près du lieu-dit "Cercle Nautique" avec à bord 1877 pagnes d’une valeur de plus ou moins 52 millions de nos francs.
Quatre personnes ont commencé immédiatement à décharger les deux bateaux avant d’être surprises par la police qui avait été alertée par la population. Une chose nouvelle dans de telles circonstances, c’est que les fraudeurs ont tenté de résister à l’action de la police qui a dû intervenir par voie armée. Une personne dont on dit qu’il était parmi les conducteurs de bateau y a laissé sa peau.
D’autres personnes, qui déchargeaient le bateau, sont entre les mains de la police. Nous apprenons que les pagnes saisis seront vendus aux enchères et le montant obtenu sera affecté au trésor public. Nous apprenons enfin qu’après cette intervention musclée de la police, l’un des deux bateaux, qui n’avait pas de moteur, a été brûlé. N.B.
Burundi - Sécurité
Encore un présumé sorcier tué en province de Cibitoke !
Cibitoke, le 14 décembre 2020 (Net Press) . Apres qu’en date du 3 décembre, deux hommes soupçonnés de pratiquer la sorcellerie eurent été tués à Mabayi et un autre à Buganda, deux communes de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, Charles Basesumunwa, 69 ans a été tué ce vendredi soir à sa résidence sur la colline de Gahoma, en zone Butahana dans la même commune de Mabayi.
Ses ravisseurs sont des hommes de la même colline qui le soupçonnaient de pratiquer la sorcellerie. L’administration locale confirme l’arrestation de deux suspects. D’après des informations sur place, la victime avait pris le large depuis deux ans et venait de regagner son ménage il y a deux semaines.
Des éléments armés de machettes et de gourdins l’on attaqué et l’ont sérieusement battu avant qu’il ne trouver la mort. Les auteurs de ce crime se sont volatilisés dans la nature vers une destination inconnue. Son épouse demande que les auteurs du crime soient appréhendés. Selon l’administrateur communal de Mabayi, deux personnes ont été interpellées par la police dans le cadre d’une enquête.
Dans la même rubrique, deux personnes qui forment un couple, Gaspard Bahaninyakamwe et Marie Hatungimana, ont été grièvement blessées dans la nuit de ce samedi à dimanche 13 décembre au cours d’une attaque survenue à leur domicile sis sur la colline Rubirizi, zone Rugazo, commune Mugina, en province de Cibitoke, selon des informations de l’un de leurs enfants.
Selon nos sources, le couple venait de partager l’argent perçu dans une association d’épargne et après le forfait, les auteurs se sont volatilisés dans la nature. Le couple a été évacué vers midi de ce dimanche à l’hôpital universitaire Roi Khaled de Kamenge, où selon des sources sur place, leurs vies seraient en danger. N.R.
Burundi –Sécurité
Pour une revendication de 1.000 Fbu, un jeune garçon est tué en province de Rumonge
Rumonge, le 14 décembre 2020 (Net Press) . Un jeune garçon de 15 ans a été poignardé au niveau de la gorge vers 17 heures de ce dimanche 13 décembre sur la colline Cabara, commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Le présumé auteur est son voisin âgé de 18 ans et une revendication d’une somme de mille francs burundais est à l’origine de ce meurtre.
Selon l’autorité locale, l’auteur de ce crime s’est volatilisé en passant par les champs de palmeraie vers une destination inconnue. De leur côté, des sources proches de la police affirment que l’intéressé a été interpellé et se trouve entre les mains de la police. Les habitants de Rumonge n’en reviennent pas car ils estiment que la vie d’une personne est devenue plus qu’insignifiante. N.R.
Burundi - Sécurité - Recherches Scientifiques
Examen d’entrée à l’ISCAM dans tout le pays
Bujumbura, le 14 décembre 2020 (Net Press). Le porte-parole du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, le colonel Floribert Nibiyereke, dit que ce lundi 14 décembre 2020, tous les filles et garçons ne dépassant pas 25 ans, qui sont au nombre de 577, se sont présentés sur 18 centres pour passer un examen écrit qui leur permettra d’entrer à l’institut supérieur des cadres militaires, Iscam..
Un nombre de 34 candidats tel celui qui a passé l’examen à l’Iscam même. Ils vont faire trois branches à savoir, le français, le calcul et l’anglais. La candidature féminine est toujours minime car à Bujumbura, 5 seulement se sont présentées tandis qu’au niveau national, sur les 577 mentionnés ci-haut, les filles ne sont que 50.
Signalons également que les Batwa ne se sont pas présentés en grand nombre car ils sont au nombre de 3 au niveau national. L’examen de sport se fera le 21 de ce mois et ça sera le même jour de la proclamation des résultats.
Le colonel Floribert Nibiyereke interpelle ceux qui veulent intégrer l’armée nationale qu’il reste deux autres catégories qui vont passer l’examen prochainement à savoir les sous-officiers et les soldats première-classe. N.B.
Burundi - Justice
Des voies s’élèvent pour la libération de Germain Ruvakuki
Bruxelles, le 14 décembre 2020 (Net Press) . Elle s’appelle Khadja Nin, de son vrai nom Jeanine Rema, un chanteuse burundaise née le 27 juin 1959. Elle plaide aujourd’hui pour la libération du défenseur des droits de l’homme, Germain Rukuki condamné le 26 avril 2018 par la cour d’appel de Ntahangwa en itinérance à Ngozi à 32 ans de prison ferme.
Il est accusé de "rébellion", "atteinte à la sécurité de l’État", "participation à un mouvement insurrectionnel" et "attaque contre le chef de l’État". Il avait été arrêté sans mandat le 13 juillet 2017 et détenu par le service national des renseignements (Snr) avant d’être transféré vers la prison de Ngozi, le 26 juillet 2017, où il se trouve toujours.
Cette chanteuse burundaise Khadja Nin trouve que le verdict est non fondé d’autant plus qu’une seule personne ne peut pas constituer une source d’insécurité du pays et emboite le pas à l’Ong Amnistie international d’abandonner des charges qui pèsent sur lui pour sa libération immédiate et sans conditions.
Khadja Nin demande au gouvernement burundais d’arrêter d’inquiéter les défenseurs des droits humains au Burundi, et demande à tout citoyen de s’unir comme un seul homme pour la libération de Germain Rukuki .
Pour rappel, Germain Rukuki est défenseur des droits humains, il travaillait pour l’Association des juristes catholiques du Burundi – AJCB. Il a déjà travaillé pour l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture – ACAT-Burundi, qui lutte pour le respect de la dignité humaine au Burundi et particulièrement pour l’abolition de la torture et de la peine de mort. ACAT - Burundi a été suspendue par le gouvernement en novembre 2015
Le 17 juillet 2019, la cour d’appel burundaise de Ntahangwa a confirmé la condamnation du défenseur des droits humains Germain Rukuki. Le 26 novembre, Germain Rukuki a comparu devant la cour d’appel de Bujumbura. Le défenseur faisait appel de sa condamnation à 32 ans de prison, prononcée le 26 avril 2018. Aucun verdict n’a été rendu lors de cette audience et Germain Rukuki est toujours détenu. N.R.
Burundi - Ouganda - Réfugiés
Des réfugiés Burundais à Nakivale (Ouganda) vont bientôt être rapatriés
Kampala, le 14 décembre 2020 (Net Press) . Selon nos sources, plus de 76 Ménages composés de 227 personnes sont sur la liste des personnes qui vont être rapatriées en deux groupes. Le premier groupe rentrera le 15 décembre 2020 si rien ne change et le deuxième groupe deux jours après.
Selon la même source, les démarches de la demande de rapatriement ont pris beaucoup de temps car les demandeurs ont fait beaucoup d’interviews afin que l’on se rassure qu’ils le désirent réellement.
Les demandeurs de rapatriement disent qu’ils sont très contents de regagner leur pays d’origine et d’occuper leurs terres. Ils demandent d’être protégés une fois arrivés dans leur pays d’origine. Ils ajoutent que leur sécurité sera un bon signe pour les réfugiés qui sont toujours réticents de rentrer.
Les réfugiés qui sont à Nakivale ne voient pas de la même manière la décision de rentrer. Ceux qui ne veulent pas rentrer trouvent que ceux qui veulent partir dans l’immédiat c’est leur droit de rentrer, ils pensent qu’ils sont manipulés par les autorités qui sont sur place au Burundi.
Ils demandent au Hcr de continuer d’assurer leur protection et la prise en charge de ceux qui n’ont pas jusqu’à présent l’envie de rentrer au Burundi. N.B.
Burundi - Usa - Elections
"Le vote des grands électeurs pour Biden, une formalité pas si paisible que ça ?", dixit Rfi
Washington, le 14 décembre 2020 (Net Press) . Plus d’un mois après l’élection du 3 novembre, c’est ce lundi que les grands électeurs se réunissent aux États-Unis pour officiellement voter pour le nouveau président, Joe Biden. D’habitude, c’est une formalité, mais cette année, c’est un peu plus compliqué.
En temps normal, lorsque les 538 grands électeurs se réunissent, toutes les contestations sont tranchées et le président sortant et son successeur ont déjà entamé une transition paisible. On est très loin de ça aujourd’hui, Donald Trump refuse toujours de reconnaître sa défaite. Et on sait même que Donald Trump essaie de mettre la pression sur certains grands électeurs les appelant à ne pas respecter les résultats.
306 grands électeurs pour Biden
En principe, dans chaque État, les membres du collège électoral suivent le résultat du vote du 3 novembre. Logiquement, Joe Biden a ainsi obtenu 306 grands électeurs, et Donald Trump 232. Il est très rare qu’un grand électeur décide d’aller à l’encontre du résultat, mais rien ne l’en empêche, même si des amendes sont prévues dans ces cas.
Ce lundi donc, de 9h à 19h, les grands électeurs se réuniront. Leurs bulletins de vote seront ensuite envoyés au Congrès où ils seront comptés et validés par les membres des deux chambres.
Trump va-t-il respecter la décision ?
Il y a deux semaines, Donald Trump avait dit qu’il respecterait la décision des grands électeurs, mais vu l’attitude du président depuis ce week-end après la décision de la Cour suprême qui a rejeté un recours, rien n‘est moins sûr. J.M.
Burundi - Allemagne - Culture
Horst Tappert, 12 ans déjà !
Munich, le 14 décembre 2020 (Net Press). Horst Tappert était un acteur allemand qui est très connu dans des séries dénommées "Inspecteur Derrick". Né le 26 mai 1923 à Elberfeld, il est mort le 13 décembre 2008 à Munich en Allemagne. Il s’est fait connaître dans le monde sous le nom de Stephan Derrick, des films qu’il a joués dans les années 1950 après avoir servi à l’armée lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Inspecteur Derrick est donc une série télévisée allemande en 281 épisodes de 59 minutes, créée et entièrement écrite par Herbert Reinecker, diffusée entre le 20 octobre 1974 et le 16 octobre 1998. Jusqu’à présent, le monde entier suit avec intérêt ces séries qui illustrent l’action d’une police professionnelle.
Dans le monde des médias et en Afrique, les professionnels se rappellent des 22 ans écoulés aujourd’hui après l’assassinat du journaliste burkinabé Norbert Zongo, né en 1949 à Koudougou et mort assassiné le 13 décembre 1998 à Sapouy. Il était fondateur et directeur de la publication de l’hebdomadaire "L’Indépendant" et était également auteur de deux romans, "Le Parachutage" et "Rugbêinga".
Selon des informations de ceux qui l’ont côtoyé, dont le Burundais Cyprien Ndikumana, il était une des grandes figures du combat pour la démocratie et de la liberté de la presse en Afrique. Il a animé de nombreuses conférences partout au Burkina Faso sur les questions de la démocratie et de défense des droits humains.
Après avoir commencé une enquête sur la mort mystérieuse de David Ouedraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère du président burkinabé, Blaise Compaoré, Norbert Zongo a été assassiné avec les trois personnes qui l’accompagnaient (Blaise Iboudo, Ablassé Nikiéma et Ernest Zongo), ce qui a soulevé une vive émotion à Ouagadougou, voire dans tout le pays et les pays voisins.
En réaction, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans tout le pays, les plus violentes ayant été enregistrées à Koudougou où était né Norbert Zongo. Les partisans du parti au pouvoir, organisés en milices et armés de gourdins, se sont livrés à une chasse aux manifestants dans plusieurs villes du pays.
Après le départ de Blaise Compaoré, la justice de ce pays a voulu rouvrir le procès de l’assassinat de Norbert Zongo et d’après les supporters du journaliste assassiné, le principal suspect, François Compaoré, devrait être délivré à la justice du Burkina Faso, une décision prise par la France 21 ans après l’assassinat du journaliste d’investigation. D.N.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, poursuit sa campagne de rappeler aux populations des mesures de prévenir la propagation du covid-19. Malgré cela, depuis la réouverture des frontières et l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, des cas de covid-19 testés positifs augmentent sans cesse.
Dans les pays développés, il y a un vaccin que l’on veut expérimenter directement sur des personnes, patientes ou non. Mais elles sont réticentes si bien que les différents Etats entendent attendre les gens au tournant pour se faire vacciner. C’est notamment lors des voyages, des recrutements dans les différents emplois et autres services offerts par le gouvernement.