Gitega, le 21 décembre 2020 (Net Press) . Un certain Vincent Mvuyekure a été tué au moyen d’un coup de poignard dans le cœur par sa femme ce dimanche 20 décembre vers 20 hoo. L’irréparable a été commis au quartier Magarama, en province de Gitega, au Centre du pays. Selon nos informations, la victime a été tuée pour n’avoir pas donné de ration alimentaire.
L’auteure de ce crime a été interpellée et transférée manu militari vers le cachot du commissariat provincial de la police de Gitega pour les premières enquêtes. Son dossier devrait ensuite être transmis au parquet de la République de Gitega, qui, à son tour, va statuer sur le procès de flagrance.
Au Nord du pays, dans la province de Kayanza, plus précisément dans la commune de Butaganzwa, les autorités administratives parlent d’une sécurité qui est en général bonne mais qui, parfois, est troublée par des vols dans les champs de maïs et d’ivresse. L’on déplore une personne qui est décédée le 19 décembre car il était en état d’ébriété et au moment où il a tenté de rentrer, une forte pluie s’est abattue sur lui et il en est décédé.
Les mêmes autorités demandent aux populations d’être plus vigilantes en ce qui concerne ce banditisme et d’éviter l’enivrement, surtout en cette période de fin d’année, pour leur sécurité d’abord, mais également pour ne pas trop dépenser ensuite car nul n’ignore que la gestion du mois de janvier suite aux dépenses de Noël et du nouvel an. N.R.
Burundi - Sécurité Maritime
Quatre moteurs de bateaux de pêche volés...
Rumonge, le 21 décembre 2020 (Net Press) . C’était la nuit de samedi à dimanche 20 décembre que quatre moteurs ont été volés dans les eaux du lac Tanganyika, précisément à Karonda, en commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Les propriétaires de ces bateaux disent que ces voleurs n’ont pas été inquiétés et qu’ils étaient armés. Ils sont venus à bord d’un bateau de couleur jaune, bleu et rouge et ils étaient au nombre de cinq. Ils ont obligé les pécheurs de détacher la machine de la pirogue.
Les propriétaires de bateaux jettent le tort à la police marine qui n’a pas pu intervenir à temps. Ils poursuivent que la police était informée depuis 23 heures mais qu’elle n’a rien fait alors que les mêmes maris lui donne du carburant pour cet effet. Ils s’indigent que la police n’a même pas manifesté l’intention d’intervenir.
Selon les mêmes sources, plus de 15 moteurs de bateaux de pêche ont été volés au cours de cette année. Les moteurs qu’ils ont volés coûtent très chers le prix d’une pièce varie entre 4 et 5 millions de nos francs. Ils sont de bonne qualité, de marque chinoise, de type Yamaha. Les propriétaires concluent en disant que les moteurs prennent un temps suffisamment long avant de leur parvenir, après la commande. N.B.
Burundi - Justice
La nouvelle équipe de la cour constitutionnelle a prêté serment
Bujumbura, le 21 décembre 2020 (Net Press). Dans l’une de ses dépêches antérieures, la rédaction avait mentionné la mise en place d’une nouvelle équipe de la cour constitutionnelle avec à sa tête, l’ancien procureur général de la République, Valentin Bagorikunda. Cette équipe a prêté serment aujourd’hui pour un mandat de 8 ans à l’hémicycle de Kigobe.
Selon des informations recueillies sur place, ils juraient devant Dieu, le président de la République et le peuple burundais fidélité à la constitution du Burundi et charte de l’Unité nationale, en toute indépendance et impartialité, après quoi, ils ont apposé leurs signatures pour confirmer ce qu’ils venaient de dire.
L’on saura qu’à côté du président de la République, du vice-président et du premier ministre, il y avait également des parlementaires, des hauts cadres du ministère de la justice et garde des sceaux ainsi que ceux du ministère de la défense nationale et des anciens combattants. L’on saura enfin que l’adjoint du nouveau président de la cour constitutionnelle est l’ancien ministre de la défense nationale, Emmanuel Ntahomvukiye. N.R.
Burundi - Politique
Il y a 20 ans, un membre du gouvernement s’en prenait violemment à Net Press
Bujumbura, le 21 décembre 2020 (Net Press) . En date du 21 décembre 2000, le conseil des ministres s’est réuni, dirigé par l’ancien président de la République, aujourd’hui défunt, le major Pierre Buyoya. Ce dernier venait de faire signer l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi au mois d’août de la même année et cherchait à piloter la première tranche de transition qui devait commencer l’année suivante.
Pour question d’opération de charme, le conseil des ministres décida d’octroyer une gratification à tous les fonctionnaires de l’Etat à la fin de l’année, mais la mesure n’a pas été portée à la connaissance de l’opinion, avec intention de surprendre agréablement les bénéficiaires du 13ème mois. Pendant le weekend qui a suivi le conseil des ministres, un reporter de Net Press a rencontré par hasard un colonel en état d’ébriété au restaurant-bar "L’Archipel" qui lui en a fait écho cette visée du gouvernement.
Le ministre des finances de l’époque s’est alors fait inviter, le 26 décembre, sur les antennes de la radio et télévision nationales et s’en est pris violemment à l’agence en ligne Net Press. Pour lui, le pays venait de sortir d’une impasse économique causée par l’’embargo de trois ans imposé contre le Burundi et que le gouvernement ne pouvait pas trouver d’argent à donner aux fonctionnaires.
Il a poursuivi que Net Press est un organe de presse qui ne vit que des mensonges et qui le fait sciemment pour déstabiliser les institutions. A ses yeux, les autorités habilitées devraient sanctionner cet organe de presse conformément à la loi pour qu’il change de méthode de travail à l’avenir.
Les fonctionnaires de la commune de Ngagara, au Nord de la capitale Bujumbura, étaient convaincus que le gouvernement allait donner cet argent aux fonctionnaires mais que suite aux révélations de Net Press, il allait changer d’avis. Ironie du sort pour le ministre, dans son discours à la Nation, le président Pierre Buyoya annonça la bonne nouvelle de gratification à tous les fonctionnaires, mais ce n’était plus une surprise agréable car l’information était déjà connue. Le ministre contrarié par son patron ne se présenta à son service que le 6 janvier de l’année suivante.
Pour revenir sur le cas de l’ancien président Pierre Buyoya, ce n’est plus une nouvelle, il est décédé le 17 décembre dernier alors qu’il était évacué d’urgence en France. Selon le journal Iwacu, sa famille a décidé de l’enterrer provisoirement au Mali à une date qu’elle devrait annoncer ultérieurement. J.M.
Burundi - Usa - Politique
"Trump aurait envisagé de déclarer la loi martiale pour renverser les résultats de l’élection, selon la presse", dixit Rfi
Washington, le 21 décembre 2020 (Net Press). Le président américain s’entête toujours dans son refus de reconnaître sa défaite. Au point d’envisager la loi martiale pour renverser les résultats de l’élection. C’est ce que révèle la presse américaine.
L’idée aurait été évoquée lors d’une réunion à la Maison Blanche, en fin de semaine dernière. C’est ce que rapporte le New York Times. Le quotidien explique que Donald Trump s’entretenait avec ses conseillers, ses avocats ainsi que son ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn. C’est ce dernier qui aurait suggéré le recours à la loi martiale, déclenchant de vifs échanges avec les conseillers de Donald Trump.
Selon le New York Times, Mark Meadows, le chef de cabinet de la Maison Blanche ainsi que Rudy Giuliani, le propre avocat de Donald Trump, se seraient vivement opposés à cette idée.
Ils se seraient également opposés à la volonté du président de confier à Sidney Powell une enquête sur les allégations de fraude électorale. L’avocate, qui fait partie de l’équipe légale de Donald Trump, s’était notamment illustrée en suggérant que Hugo Chavez était derrière la défaite du président républicain ; alors que le dirigeant vénézuélien est décédé en 2013.
Apparemment, les deux camps auraient même échangé des insultes. Sidney Powell et Michael Flynn auraient accusé les conseillers du président de l’abandonner et de ne pas le soutenir dans sa quête pour renverser les résultats.
Des informations démenties sur Twitter par Donald Trump qui a une nouvelle fois accusé la presse américaine de rapporter de fausses informations. D.N.