Ruyigi, le 28 décembre 2020 (Net Press). Gilbert Gahungu, un cardiologue à l’hôpital de Ruyigi, agé de 54 ans, a été retrouvé sans vie ce samedi 26 décembre au quartier Sanzu, commune et province Ruyigi, à l’Est du pays, selon le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye .
Ce dernier affirme que ce ressortissant de la commune Bisoro, en province de Mwaro, au Centre, après les observations du médecin légiste, celui-ci a prouvé que le défunt ne présentait aucun signe de traumatisme sur son corps, sauf une simple écorchure au niveau de son crâne. Selon toujours ce communicateur du ministère, le défunt passait la soirée bien arrosée au bar appelé communément " chez Bikanda " aux environs de 2 heures du matin et a été retrouvé sur le long d’un sentier dans les parages de son domicile, tête appuyée contre une clôture. Pierre Nkurikiye dit que le corps de la victime a été évacué vers la morgue de l’hôpital Ruyigi rural. N.R.
Burundi - Sécurité
Un homme non encore identifié retrouvé mort dans la province de Cibitoke
Cibitoke, le 28 décembre 2020 (Net Press) . Cet homme a été vu pour la première fois par des bergers dans la matinée de ce dimanche 27 décembre, sur la colline de Kagazi, en commune Rugombo, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Il était au bord de la rivière Rusizi, gisait dans le sang et était ligoté.
Les autorités communales conforment l’information et indiquent qu’une enquête est déjà en cours pour déterminer les auteurs et l’identité de la victime. D’autres sources non encore vérifiées rapportent que la victime aurait été arrêtée ailleurs avant d’être exécutée à cet endroit par des gens qui n’ont pas encore été connus. N.B.
Burundi - Mali - Nécrologie
Le président Domitien Ndayizeye à l’enterrement de son prédécesseur direct
Bujumbura, le 28 décembre 2020 (Net Press) . Nous apprenons que le président Domitien Ndayizeye est en route pour Bamako, au Mali, où il participera aux funérailles de son prédécesseur direct, feu président Pierre Buyoya. Rappelons que ce dernier est décédé en France le 17 décembre dernier des suites du covid-19, avait-on annoncé à Paris, où il avait été évacué d’urgence en provenance du Mali.
Les deux hommes se connaissaient très bien car, au départ, étant dans les négociations de paix d’Arusha, tout les séparait, que ce soit la taille, l’âge, l’ethnie, l’origine et l’appartenance politique. L’un était Hutu et l’autre Tutsi, originaire de Kayanza et l’autre de Bururi, du parti Frodebu et de l’Uprona ainsi que l’âge dans une moindre mesure car Buyoya est de 1949 et Ndayizeye de 1953.
C’est au terme desdites négociations que les deux hommes sont devenus très proches car le défunt président a piloté la première tranche de la transition de 2001 à 2003 et le deuxième était son vice-président. Après les 18 mois de transition, Pierre Buyoya a cédé la place à Domitien Ndayizeye pour les 18 mois suivants. Ce dernier a quitté le pouvoir en 2005 après la victoire du Cndd-Fdd.
Rappelons que l’ancien président, feu Pierre Buyoya, sera inhumé dans la République du Mali ce mardi 29 décembre 2020. Il est le quatrième ancien président de ce pays qui meurt à l’étranger après Michel Micombero, mort en Somalie en 1983, Cyprien Ntaryamira à Kigali en 1994 et Jean Baptiste Bagaza décédé en 2016 en Belgique sur les 9 qui ont déjà dirigé ce pays. J.M.
Burundi - Médias - Anniversaire
Le journal Imboneza News célèbre son dixième anniversaire !
Bujumbura, le 28 décembre 2020 (Net Press). C’était dans une soirée de ce samedi bien arrosée à la Maison de la presse, au quartier Gatoke, zone Rohero, que le journal Imboneza News a célébré son dixième anniversaire centré sur le thème " le medias en ligne face au traitement de l’information en rapport avec le covid 19, défis et opportunité ".
Willy Niyonkuru, le directeur de publication de ce journal, dans une conférence de presse tenue à cet effet, a dit que le choix de ce thème n’est pas le résultat du hasard car, selon lui, la pandémie Covid 19 est un fléau qui menace le monde entier et que les medias devraient conjuguer leurs efforts pour sensibiliser sur la prévention de ce danger qui menace l’humanité.
Willy Niyonkuru affirme que malgré la crise que traverse le pays et le manque des partenaires potentiels, ce medium a continué à être au service du peuple et a cité notamment la participation aux couvertures médiatiques du referendum constitutionnel de 2018 et des rendez-vous électoraux de 2020 ainsi que sa participation dans les formations organisées par le ministère de la communication et des medias centrées sur « comment faire une couverture médiatique sur les élections de 2020 . »
Willy Niyonkuru lance un appel vibrant au conseil national de la communication de faire tout ce qui est en ses pouvoirs pour l’épanouissement des medias en ligne qui constituent l’un des canaux de réception des informations fiables très rapide. N.R.
Revue annuelle de la presse : Janvier 2020 (suite)
Burundi - Rwanda - Grande Bretagne - Réfugiés
La Grande Bretagne accorde un don consistant aux réfugiés burundais de Mahama
Kigali, le 11 janvier 2020 (Net Press) . Nous apprenons que l’Angleterre vient d’octroyer aux réfugiés burundais du camp des réfugiés burundais de Mahama, au Rwanda, un don de 5 millions de dollars américains (plus ou moins 11 milliards de francs burundais). Il sert à assister aux réfugiés burundais vivant dans ce pays depuis la crise politico-sécuritaire de 2015.
Rappelons que ce camp regorge plus de 60.000 réfugiés burundais et l’on apprend que c’est l’organisme onusien Pam, chargé de l’alimentation au niveau mondial, qui sera chargé de gérer ces fonds. Les catégories privilégiées sont des femmes enceintes, des filles et des orphelins qui ne bénéficient pas suffisamment de l’assistance des autres bailleurs.
L’on apprend également que l’assistance aux réfugiés de Mahama se poursuivra malgré ce don de la Grande Bretagne, qui ne vise qu’à équilibrer l’assistance faite au Burundais depuis 2015. En d’autres termes, l’Angleterre semble donner un don ponctuel à ces réfugiés pour relever le niveau de l’assistance.
Des analystes estiment que ce don n’a pas été bien accueilli par Gitega qui accuse souvent son voisin du Nord d’entraîner militairement les jeunes qui vivent dans ce camp de réfugiés et qui attaquent régulièrement le Burundi. Cette accusation est vivement rejetée par la partie rwandaise.
Signalons enfin que le camp de réfugiés de Mahama, au Rwanda, tout comme les autres situés en Tanzanie, en Ouganda, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique australe et ailleurs, ont été créés après l’éclatement de la crise de 2015 relative à une divergence d’interprétation de la constitution en ce qui concerne le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Ch.N.
Burundi - Environnement
Le ciel se fâche contre le sud de la capitale économique
Bujumbura, le 13 janvier 2020 (Net Press) . Dans a soirée d’hier, des pluies diluviennes se sont abattues sur le quartier Kibenga, de la zone de Kinindo, en commune urbaine de Muha, dans la capitale économique du pays, Bujumbura. Des dégâts sont enregistrés car des infrastructures publiques comme l’avenue Mardi, qui mène vers l’église anglicane de Kinindo, a été détruite.
Plus loin dans la zone urbaine de Kanyosha, des maisons ont été également détruites par ces pluies, entraînant une situation d’amertume dans plusieurs ménages qui ont dû passer une nuit blanche.
La rédaction de Net Press avait eu à parler de ce cas, dans son édition du 4 janvier dernier, expliquant que tout cela est dû au mauvais traitement des eaux de ruissellement qui, naguère, se rendaient dans la rivière de Kanyosha et que depuis un certain temps, les travaux de réfection ont été suspendus à l’avenue Mwezi, au lieu-dit Tchétchénie, dans la zone de Musaga.
Depuis, les eaux de ruissellement passent derrière le petit séminaire de Kanyosha et frappent de plein fouet le quartier de Kibenga, dont les infrastructures se dégradent du jour au lendemain suite à de telles catastrophes naturelles. Les populations de cette contrée demandent que les travaux entamés et suspendus se poursuivent le plus tôt possible. D.N.
Burundi - Sécurité
Grogne à la police de l’air, de la frontière et des étrangers !
Bujumbura, le 14 janvier 2020 (Net Press) . Des sources sous couvert d’anonymat indiquent qu’il est devenu un casse-tête pour obtenir un passeport biométrique à la police de l’air, de la frontière et des étrangers (Pafe). Les demandeurs de ce document soupçonnent même des cas de paiement des pots de vin à quelques policiers de la place pour avoir son passeport, qui coûte déjà très cher.
Le commissaire général de la police de l’air, de la frontière et des étrangers, le commissaire de police Jimmy Hatungimana appelle aux requérants des produits de la Pafe de se désolidariser avec tout acte de corruption et de ses infractions connexes et de dénoncer les corrupteurs et les corrompus pour une poursuite judiciaire.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme au cours de la semaine dernière. Ils établissent un bilan de 3 personnes tuées, de 3 autres enlevées, de 2 victimes de violences basées sur le genre et de 7 cas d’arrestations arbitraires. Parmi les victimes identifiées, figurent 2 femmes arrêtées et 2 élèves enlevés.
Sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations les jeunes du parti de l’Aigle, des policiers, des agents du service secret et des administratifs. Les victimes enregistrées au cours de cette période sont essentiellement des membres du parti Cnl d’Agathon Rwasa. J.M.
Burundi Sécurité
Le ministre de la sécurité publique tire une sonnette d’alarme
Bujumbura, le 15 janvier 2020 (Net Press) . Lors d’une conférence de presse tenue ce matin relatives aux réalisations de son ministère, le commissaire de police général Alain Guillaume Bunyoni a prié l’opinion de se désolidariser avec la société Crowd1 qui s’occupe de transferts de monnaie virtuelle sans autorisation de la banque centrale, une institution de régulation des banques et institutions financières. Selon ce conférencier, cette société procède à l’escroquerie de la population.
Le ministre Alain Guillaume Bunyoni a rappelé que la banque centrale avait interdit de telles pratiques dans le domaine financier sans l’autorisation préalable de cette institution. Le ministre de la sécurité publique estime que de telles sociétés trompent la vigilance de la population pour l’escroquer de l’argent .
Il a fait savoir que les frais d’adhésion de 400.000 sont une somme colossale que le citoyen ordinaire est obligé d’aller vendre son bétail pour se les procurer ces frais Cette société était donc obligée de recruter d’autres adhérents, ce qui devenait un calvaire pour gravir l’échelon supérieur, encore que ces frais n’étaient pas remboursés.
Le ministre Bunyoni alerte la population burundaise de ne pas tomber dans ce piège et avertit que ce transfert virtuel d’argent de la société Crowd1 est sans autorisation de la banque de la République du Burundi .
Une opinion dit ne pas comprendre comment cette société Crowd1 a pu exercer ses activités sans l’autorisation de la banque centrale et ce, sous le silence coupable de l’administration et des autorités policières. N.R.
Burundi - Justice
Douze militaires interpellés dans la province de Ngozi
Ngozi, le 16 janvier 2020 (Net Press) . Ils ne sont pas n’importe quels militaires car il s’agit des agents de la garde présidentielle de Gitega. Ces membres de la brigade spéciale pour la protection des institutions, Bspi, ont été arrêtés en date du 13 janvier dernier dans la province de Gitega, au Centre du pays. Ils gardaient le palais présidentiel de Gitega.
Ils ont été transférés au palais de Ngozi, au Nord du pays, pour interrogatoires. Cette arrestation a été décidée par le service de renseignements militaires et, selon des informations concordantes, elle serait liée à des coups de feu entendus tout près du palais présidentiel de Gitega dans la nuit de dimanche à lundi 13 janvier.
Parmi les interpellés, il y a un capitaine et un adjudant et le reste est fait d’hommes de troupe. Ils étaient nouveaux dans ces fonctions car ils y sont depuis décembre de l’année dernière, une mission qui était assurée jusqu’ici par les militaires du 3ème et du 22ème bataillon et commando de Gitega.
Lors de la croisade de prière organisée par la famille du président de la République, à partir du 26 décembre 2019, une cinquantaine de militaires membres de la Bspi avaient été déployés au palais présidentiel pour y renforcer la sécurité du chef de l’Etat. Les informations sur les coups tirés n’ont pas filtré et leur origine n’est pas toujours connue. L’on ne connaît pas non plus les accusations à charges des personnes appréhendées. J.M.
Burundi - Union Européenne - Médias
Le parlement européen contre l’emprisonnement des journalistes d’Iwacu
Bruxelles, le 17 janvier 2020 (Net Press) . Le parlement européen a demandé hier au gouvernement de Gitega de libérer sans condition et immédiatement les journalistes du groupe de presse Iwacu, accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Pour rappel, nos confrères et consœurs du groupe de presse Iwacu sont détenus dans la province de Bubanza depuis le 22 octobre 2019. A travers une résolution de ce parlement, il apparaît que le Burundi continue à bafouer les droits de la personne depuis 2015.
La même résolution fait savoir que les autorités burundaises devraient fournir un effort pour respecter les droits humains dans cette période préélectorale. Cette instance européenne trouve que le pays continue à maltraiter les personnes, surtout de l’opposition, en leur privant la liberté politique et d’expression.
Il rappelle au gouvernement de Gitega que quand bien même il continue à arrêter les gens et à les priver de leur liberté, il est toujours régi par l’accord de Cotonou. Signalons que le gouvernement du Burundi a toujours rejeté le contenu des différents rapports de la communauté internationale, arguant que les droits de l’homme sont respectés dans notre pays.
Coïncidence ou pas, la résolution du parlement européen a été portée à la connaissance de l’opinion au moment où Gitega s’occupait hier même à arrêter un autre journaliste, Blaise Pascal Kararumiye, correspondant de la radio Isanganiro dans la province de Karusi, au Centre-est du pays.
Selon nos informations de la radio Isanganiro, Blaise Pascal Kararumiye a répondu à la convocation de la gouverneure de Karusi au sujet d’une information qu’il avait traitée en rapport avec la gestion des financements des coopératives "Sangwe". Il a ensuite été transféré au cachot de la province sur ordre de la même autorité. D.N.
Burundi - Politique
La date du congrès extraordinaire du Cndd-Fdd est connue
Gitega, le 18 janvier 2020 (Net Press). C’est maintenant officiel, le congrès extraordinaire du parti de l’Aigle se tiendra dans la capitale politique du pays, Gitega, dimanche le 26 janvier 2020. C’est le contenu de la lettre du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique adressée au secrétaire général du Cndd-Fdd au pouvoir.
Selon des informations concordantes, ce congrès devrait permettre de rendre public le nom du candidat officiel du parti au pouvoir. Pour le moment, certains noms reviennent souvent sur les lèvres des citoyens de ce pays et sur les réseaux sociaux sans que l’on puisse donner une version qui soit la plus plausible d’un nom de l’éventuel successeur de Pierre Nkurunziza.
L’on est en droit de croire que l’enjeu est de taille car les spéculations vont bon train dans une formation politique où le président sortant a déjà mentionné à maintes reprises qu’il ne se fera pas élire en 2020. Or, le fauteuil présidentiel est la fonction la plus juteuse de toutes, ce qui pourrait susciter des crocs-en-jambes des uns contre les autres pour y arriver.
Le Cndd-Fdd est le parti politique qui est au pouvoir depuis 2005. Au cours de son règne sur 15 ans, il a connu des frondes en son sein, surtout en 2015, suite à la troisième candidature controversée du président Pierre Nkurunziza. Cela avait créé de vives tensions entre les pro et les anti-troisième mandat, si bien que leurs séquelles sont encore ressenties au sein de la population, surtout en matière économique. J.M.
BURUNDI - KENYA - SECURITE
LE MINISTRE DE L’INTERIEUR ATTENDU AU KENYA POUR TENTER DE CONVAINCRE
NAIROBI, LE 20 JANVIER 2020 (NET PRESS) . LE MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA FORMATION PATRIOTIQUE, PASCAL BARANDAGIYE, EST ATTENDU AUJOURD’HUI AU CAMP DES REFUGIES BURUNDAIS DE KAKUMA AU KENYA POUR TENTER DE CONVAINCRE LES REFUGIES BURUNDAIS VIVANT DANS CE PAYS DE RENTRER.
CEPENDANT, LA MISSION SEMBLE NE PAS ETRE FACILE CAR, DES SOURCES CONCORDANTES SUR PLACE AFFIRMENT QU’UNE LARGE MAJORITE DE CES REFUGIES AU PAYS D’UHURU KENYATTA NE SONT PAS PRETS A RENTRER CAR, SELON EUX, LE BURUNDI N’A PAS RECOUVRE LA PAIX ET LA TRANQUILLITE. ILS AJOUTENT QUE DES ELEMENTS NON ENCORE CONNUS S’INFILTRENT DANS CE CAMPS POUR PERTURBER LA PAIX ET LA TRANQUILLITE A L’IMAGE DE CE QUI SE PASSE A L’IMAGE DE CE QUI SE PASSE SUR LE SOL TANZANIEN.
PLUSIEURS TEMOIGNAGES QUI ONT REQUIS L’ANONYMAT INDIQUENT QUE LES REFUGIES QUI ONT FUI LE BURUNDI EN 1972 TRAVAILLENT DE MECHE AVEC LE POUVOIR DE GITEGA POUR LE RETOUR FORCE SUR LE BURUNDI, CE QUE REJETTENT LES REFUGIES QUI ONT FUI EN 2015, ARGUANT QUE LE BURUNDI N’A PAS RECOUVERT LA PAIX ET LA TRANQUILLITE. J.M.
La Direction et le personnel de l’agence de presse en ligne NET PRESS souhaitent à leurs lectorat, amis et connaissances un joyeux Noël et les meilleurs vœux pour l’année nouvelle 2021. Qu’elle soit une occasion de bonheur, de prospérité et de réussite dans toutes leurs entreprises tant professionnelles, familiales que privées.
La Direction